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« Des musiciens extraordinaires » par Jazz Hot
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Alain Antonietto et Dominique Cravic ont élaboré chez Frémeaux un anthologie de l’harmonica swing, soit un double CD couvrant les années 20-30-40-50 […]. Nous avons rencontré ces deux puits de science dans le domaine des musiques populaires, de l’harmonica et de l’accordéon que sont Alain Antonietto qui dirige par ailleurs l’excellente revue Etudes Tsiganes, et Dominique Cravic, guitariste et coleader des Primitifs du futur, et nous avons débattu avec eux de cet instrument, parent pauvre de la musique, qu’est l’harmonica.Jazz Hot : Commençons par le double CD de chez Frémeaux. Vous ne jouez de l’harmonica ni l’un ni l’autre. Comment se fait-il que vous soyez les auteurs de cette anthologie ?Alain Antonietto : Cela m’est venu du fait que je collectionnais depuis très longtemps les 78 tours; on trouvait à l’époque des disques de ces musiciens complètement inconnus. Quand on parlait de Max Geldray ou de Dany Kane, c’étais le mystère. Moi je les achetais en fonction des guitaristes. D [...]
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« La muse du peuple » par Le Nouvel Observateur
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Née avec la tour Eiffel, morte 88 ans plus tard, la chanteuse réaliste a connu la misère et la gloire, l’abus de drogue et l’excès d’amants. Deux disques célèbrent aujourd’hui celle qu’on appelait « la tragédienne de la chanson ». Damia prétendait : « Il y a quelquefois plus romance que la romance, c’est la vie ! » Et l’égérie d’avant-guerre savait de quoi elle parlait. N’avait-elle pas mené une folle existence, une vie semblable à celles que décrivaient les goualantes d’autrefois ? Peu après le décès de son père, un officier de police lorrain, Marie-Louise Damien, 15 ans, quitte la demeure parentale de Rueil pour échapper à la maison de correction. « Je bourlinguais déjà ! », expliquera-t-elle plus tard. L’adolescente en fuite opte pour la bohème avec la conviction de décrocher sous peu un contrat de figurante qui la mènera au théâtre : « J’étais persuadée d’avoir une vocation de danseuse ». Mais les semaines, les mois passent et, de contrat, elle n’en signe guère. Elle va de dés [...]
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« La meilleur période de Lightnin’ Hopkins » par Blues&Co
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Nouvelle anthologie double CD que nous propose Patrick Frémeaux et son staff de passionnés, consacré cette fois à monsieur Lightin’ Hopkins, certainement le plus grand créateur et le plus grand innovateur de toute l’histoire du Texas bleus. Né à Centerville Texas en 1912, le jeune Sam «Ligntin’» Hopkins va très vite tomber dans la marmite du blues à l’écoute du légendaire Blind Lemon Jefferson. Indéniablement, il va être l’un des premiers bluesmen à utiliser la guitare électrique dans un style country blues texan sans fioritures à l’humour corrosif, et à fortes connotations hispaniques. Son jeu parcimonieux, à la fois lourd et subtile, et sa voix profonde et expressive font des ravages. Ses énormes capacités d’auteur compositeur autobiographique relatant les déboires de la vie au quotidien, à l’instar d’un Benoît Blue Boy en France, et même de nombreux textes tournant autour du sexe à ne pas mettre entre toutes les chastes oreilles, le propulseront aux sommets d’une popularité amp [...]
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Un très beau projet, parfaitement maîtrisé par Citizenjazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"Etno-Fonia est l’occasion rêvée de découvrir le mariage réussi des racines et de la modernité : l’accordéoniste Emy Dragoï y déambule entre morceaux traditionnels roumains et compositions personnelles, soutenu par une bonne dizaine de musiciens dont un quartet de violonistes. Le mélange des styles (tango, boléro, manouche, tzigane...) ainsi que des sonorités (le cymbalum côtoie la basse électrique) rend l’ensemble intemporel et très original : grâce à ses arrangements, Dragoï réussit le tour de force de créer de l’inédit avec un matériau séculaire. Un très beau projet, parfaitement maîtrisé." Arnaud Stefani - CITIZEN JAZZ
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Mélodies naturelles, simples et redoutablement efficaces par Citizen Jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"Un album dans l’esprit de "Trois temps pour bien faire" sur lequel on trouvait déjà le guitariste Marc Fosset : la place belle à l’accordéon (interprété ici avec brio par Jacques Bolognesi), dans un esprit d’ouverture et de mélange des genres, de la musette au blues en passant par la biguine. En compagnie alternativement de Jean-Luc Ponthieux ou Pierre-Yves Sorin à la basse, le trio propose des compositions originales aux mélodies naturelles, simples et redoutablement efficaces." Arnaud Stefani - CITIZEN JAZZ
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Marcel Zanini, enfant terrible du jazz frenchy par TSF JAZZ
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"Nouveau disque pour Marcel Zanini. "Tu Veux ou Tu Veux Pas ?", "Kelbokuta", "Quitte Moi" le musicien revisiste son répertoire et (en)chante le jazz. Quelques grammes de légèreté dans un monde de brutes..." par TSF JAZZ
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« Chez Lucienne Delyle, l’essentiel, c’est la voix » par L’Express
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Dans une récente chronique – je suis sûr que depuis, vous vous en reteniez le souffle - je vous avais promis des nouvelles de Lucienne Delyle, dont la remarquable collection 1939-1946 (Frémeaux et Associés FA 151/ Distribution Fussion III) me parvenait récemment. Mais voilà: vu l’importance de la chose, vu le désir de rendre justice à un de ces coups de cœur comme je n’en ai que rarement, je me trouvais désemparé. Et puis j’avais un peu peur de passer pour un vieux nostalgique (ou, ce qui est pire, un jeune nostalgique), toujours à vous parler. Je pourrais bien sûr vous résumer la chronologie: naissance en 1917, premiers enregistrements et premiers succès en 1938, un Olympia de 1954 passé à l’histoire du fait qu’il marquait les débuts de Bécaud – en vedette américaine, comme on disait alors – sur cette scène, et décès en 1962, un an avant Edith Piaf. Mais rien de tout cela ne touche à l’essentiel. Et chez Lucienne Delyle, l’essentiel, c’est la voix. La voix et le regard. Justement [...]
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« Le respect de la sonorité initiale » par Chorus
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Michel Desproges est entré en chanson grâce à la poésie. Admirateur de Villon, de Prévert, de Couté, de Baudelaire, il s’est mis à aimer Brassens, Brel puis à composer, à écrire des textes et à les chanter. Ce disque n’est donc pas le fruit du hasard. C’est un hommage à l’auteur des Fleurs du mal et, à travers lui, à tout le courant poétique qui a ensemencé sa vie, sa trajectoire. Avec Desproges, les vers de L’Albatros, du Serpent qui danse, des Bijoux ou de La Servante au grand cœur serpentent sur les cordes de la harpe, du violoncelle, de la guitare. Aucun effet. Rien qu’une fidélité où la déclamation familière du compositeur-interprète se fond à une mélodie chantée dans le respect de la sonorité initiale. On aurait tort de se laisser aller à des comparaisons, d’évoquer les adaptations de Ferré, par exemple. Pour goûter pleinement ce travail, il convient de revenir à une simplicité qui, dans le fond, ne doit pas être bien éloignée de la volonté baudelairienne. Ici et là, la voix [...]