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« Une nouvelle et superbe réussite » par Blues Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Nos cousins germains sont fiers de la marque Bear Family, mais nous n’avons pas à rougir de notre Frémeaux nationale. Patrick et son équipe le prouvent, de nouveau, avec ce double CD, très majoritairement instrumental, entrecoupé de quelques vocaux, consacré à l’âge d’or du piano Boogie Woogie, à New York, Chicago, Los Angeles et la Nouvelle-Orléans, durant les années 30, et leurs prolongations jouées dans les 40’s. Les maîtres du genre, Pete Johnson, Albert Ammons, Meade Lux Lewis, Jimmy Yancey sont tous là. Mais, cette compilation, bien sélectionnée, donne l’occasion d’apprécier les talents méconnus de Montana Taylor, Dorothy Donegan, Martha Davis ou Willard Mc Daniel. Le livret de Jean Buzelin, bien documenté et très didactique, est à garder ouvert pour consultations à l’écoute, afin d’en profiter au maximum. Une nouvelle et superbe réussite.Bernard BOYAT - BLUES MAGAZINE
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Et l'on mesure vraiment toute l'étendue du répertoire du crooner français par La
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"Les éditions Frémeaux & Associés (la librairie sonore) ont sorti il y a quelque temps un double album CD accompagné d'un livret fort documenté et illustré retrouvant des enregistrements d'Henri Salvador entre 1942 et 1948. Un coffret à (re)découvrir alors que le crooner vient de disparaître.Les hommages pleuvent. Décédé mercredi dernier à l'âge de 90 ans, Henri Salvador vient d'emporter avec lui sa "Maladie d'amour" (enregistrée en 1948 avec sa seule guitare). Et l'on mesure vraiment toute l'étendue du répertoire du crooner français allant de la chanson quasi réaliste avec des 'r' encore pas mal roulés et des rythmes légèrement jazzy - "C'est la Première fois" - (années 1942-43 avec le Ray Ventura y su Orquestra de Jazz) jusqu'à "Chambre avec vue" (2000, Virgin) ou encore le dernier album (2006) "Révérence". Une discographie importante, pas toujours passionnante loin de là, mais profondément marquée par le goût du rythme, surtout les influences brésiliennes. Gilberto Gil, qui va [...]
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Un voyage de deux heures au royaume du swing par Le Journal du Dimanche
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Sous le titre "The Best Small Jazz Bands", l'éminent spécialiste du blues et du jazz classique, Jacques Morgantini, nous invite, sous le label Frémeaux, à un voyage de deux heures au royaume du swing, en compagnie d'une trentaine de petits groupes dirigés, le plus souvent, par des guides de haut vol... Ces derniers, en accédant au sommet de la "Planète Jazz", entre 1936 et 1955, ont acquis l'éternelle célébrité. Ils nous accompagnent, au cours des trente-six escales de ce double album, au coeur du swing. Citons le truculent et puissant Fats Waller, Art Tatum, le champion toutes catégories du clavier et son cadet, l'élégant Nat King Cole, co-inventeur du trio de jazz, les bouillants saxophonistes Arnett cobb, Illimois Jacquet, Buddy Tate, Earl Bostic, le séduisant Johnny Hodges, premier maître de l'alto qui rayonna quatre décennies durant au sein du fabuleux big band du Duke, ici enregistré en leader de son propre sextet. Dans le "casting" de ces prestigieux solistes, n'oublions pa [...]
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Le Toc Toc musical de Julien Delli Fiori sur France Inter
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"Bob Lenox est un chanteur et pianiste américain d'une soixantaine d'années.Il a débuté sa carrière musicale professionnelle très jeune, à 13 ans, avec un groupe nommé "Kiwi & the Dynamics". Au cours de sa carrière, il a collaboré avec de nombreux artistes parmi lesquels Ike & Tina Turner, Joe Cocker, Esther Philips, Charles Mingus... Tout va très vite et très fort pour Bob Lenox, enchaînant albums, concerts et passages dans des grands shows télévisés comme "Saturday Night Live" ou "Good morning America" jusqu'à ce que l'alcool et les drogues aient raison de son état de santé à la fin des années 70. Il déserte alors la scène musicale américaine au profit de la solitude. Plus de vingt ans plus tard, en 2004, Bob Lenox rencontre à Berlin deux personnes qui étaient venues tourner un film et qui, impressionnés par son charisme et son talent, décidèrent de réunir l'argent prévu pour le film pour la production d'un album de Bob Lenox qui s'appelle "Season of souls"." Julien DELLI FIORI [...]
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La coqueluche du Tout-Paris par Le Monde de la Musique
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Eric Rémy, responsable de cette édition Joséphine Baker, raconte qu’en 1928, pour la venue de la chanteuse à Vienne, on débattit officiellement du bien-fondé de ses « Neger-smasch » et autres « danses païennes à figures cuivrées » ! Née en 1906 à St Louis, dans le Missouri, Joséphine Baker débute enfant dans la troupe d’une chanteuse de blues avant d’acquérir une réputation de comique filiforme sous le nom de Jo-le-clown. C’est ainsi qu’elle apparaît pour la première fois en France, au Théâtre des Champs-Elysées, dans la Revue nègre succédant aux Ballets russes et suédois. L’Europe découvre le jazz et les figures étranges d’une danseuse « qui marche les genoux pliés, vêtue d’un caleçon en guenilles » tenant à la fois du kangourou et du coureur cycliste. Vedette des Folies Bergère au milieu des années vingt, elle devient la coqueluche du Tout-Paris. Sacrée nouvelle artiste du music-Hall, elle peaufine son art du chant qui, compte tenu d’un registre limité, ne peut rivaliser avec ce [...]
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Les plus importantes contributions de «La Bakaire» par L’Express
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Disons-le tout de suite: Joséphine Baker était une interprète médiocre. Lorsqu’on la compare à ces contemporaines - Billie Holiday, Ella Fitzgerald, Bessie Smith, pour ne nommer que celles-là, force est de constater que l’espiègle de St Louis ne pesait pas lourd. Son registre, sa technique, ne serait-ce que la portée très restreinte de sa voix, auraient dû la reléguer à l’anonymat des chorus lines de ces revues américaines dont elle était issue. Mais si elle ne brillait pas par ses talents strictement musicaux (ce qu’elle était la première à reconnaître), Joséphine à eu le génie de l’opportunisme, c’est à dire de savoir se trouver au bon endroit – Paris - au bon moment - les années 20. Et le don de s’inventer un personnage qui alliait l’exotisme et la modernité. Et l’érotisme à la fantaisie. Et la France, et le reste de l’Europe, dans la foulée, projetteraient allègrement sur elles leurs fantasmes. D’abord révélée aux Folies Bergères, puis consacrée au Casino de Paris, Baker devie [...]
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Le lien étroit que les Japonais entretiennent avec la nature par Jipango
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"Olivier Prou a recueilli les ambiances sonores de cinq régions du Japon. Fasciné par le lien étroit que les Japonais entretiennent avec la nature, il a pu observer lors de ses nombreux enregistrements la richesse de la biodiversité du pays. Il est le premier bioacousticien européen à réaliser un CD sur les ambiances naturelles de l’archipel." Jipango, n° 18 plus hiver 2008
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Une partie aussi authentique et précieuse de notre patrimoine par Joseph Zobel
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"Pour Gérard Tarquin, la Martinique, où il aurait pu naître, et n’avait pas encore été, c’était avant tout la fantasmagorie, dont abreuvait son imagination la musique qu’avaient fait enregistrer, sur des disques devenus introuvables aujourd’hui, les premiers musiciens antillais, que l’Exposition Coloniale avait appelés en France, et que le succès retint à Paris jusqu’à la fin de leur vie ? Alexandre Stellio et Eugène Delouche. Une musique que l’adolescent qu’il était alors percevait comme un produit des amours libres de ces prestigieux musiciens avec la vie populaire aux Antilles. Et quelle n’était pas sa fierté de la faire entendre confidentiellement à ses camarades. Qu’il soit donc remercié d’avoir ainsi défendu de l’oubli une partie aussi authentique et précieuse de notre patrimoine. Ne faudrait-il pas d’abord féliciter ce groupe d’avoir fait preuve d’autant de talent que de respect envers des musiciens qu’ils considèrent comme leurs maîtres (Eugène Delouche a d’ailleurs été le [...]