-
« Un jalon essentiel de la musique afro-américaine » par Télérama
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Avec beaucoup de respect, Bolling reprend la partition originale de Black, Brown And Beige, cette longue pièce d’Ellington traçant un portrait des Noirs aux Etats-Unis. Jamais enregistrée par Ellington, nous avons, grâce à Claude Bolling, une trace enregistrée de ce qui, aujourd’hui, apparaît comme un jalon essentiel de la musique afro-américaine au sein de toute la musique occidentale. Jean WAGNER - TELERAMA
-
Personnalité marquante et hors norme du Tout-Paris par Phonoscopie
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Personnalité marquante et hors norme du Tout-Paris, chanteuse, comédienne, écrivain, elle fit débuter bien des artistes dans son célèbre cabaret "La Vie Parisienne". Cette compilation rassemble 36 titres (dont 9 Decca pas courants) de la chanteuse (discographie dans le n°25).PHONOSCOPIE
-
Le patrimoine musical de l'accordéon musette par Ecoutervoir
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Réédition. D'un folklore parisien, d'ascendance auvergnate, l'accordéon, né avec l'ère industrielle, fait son apparition dans le paysage sonore parisien vers les années 1860. Les Auvergnats, jouant de leur musette vont côtoyer les Italiens qui s'installent dans la capitale avec leur accordéon. La musette ou cabrette, fort prisée à la Cour au XVIIème et XVIIIème siècle, était tombée en disgrâce et adoptée depuis par les populations rurales du centre de la France. Les Auvergnats l'adoptèrent et la réimplantèrent, pour ainsi dire, en ouvrant des cafés et charbons (boufants) et organisèrent des bals à la musette ( puis après le bal musette) dont on pratique encore le répertoire. De la naissance du XXème siècle à l'annnée 1941, Paris et ses faubourgs compteront plus de trois cents bals musette auxquels prennent part les classes populaires et des musiciens d'origines variées ( les Manouches s'adjoindront à la communauté dans les années 1930 en ajoutant la guitare comme instrument accomp [...]
-
Une intéressante anthologie par Le Monde de la Musique.
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Le Québec eut sa country music, puisant ce qu'il y avait de plus sucré dès l'entre-deux guerres chez sa grande soeur américaine, non sans garder l'oreille tournée vers l'opérette et les variétés françaises. Ainsi la guitare de Willie Lamothe fait plus penser à celle de Sam McGhee qu'à celles de Vincent Scotto ou des Manouches; son accent est d'Outre-Atlantique; ses yodels évoquent Jimmy Rodgers; mais on n'est pas étonné d'apprendre que Tino Rossi est à son répertoire. De Gene Autry à Tino Rossi, voire à Théodore Botrel, le chemin n'est peut-être pas aussi long qu'il y paraît. Les Paul Brunelle, Les Marcel Martel et autres Jimmy Debate constituent en tout cas un trait d'union entre ces variétés urbaines de la première moitié du siècle tirant sur leurs dernières racines rurales. Une intéressante anthologie aux accents néanmoins fort surannés.Franck BERGEROT-LE MONDE DE LA MUSIQUE
-
La personnalité joviale et robuste de La Bolduc par Le Monde de la musique.
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Le temps d'un duo avec André "Zézé" Carmel sur la chanson des Belles-mères, on y remarque la fameuse Mary Rose Travers, épouse Bolbuc, qui tranche avec le reste du recueil. La personnalité joviale et robuste de la Bolduc a déjà été évoquée dans ces pages, notamment à travers une intégrale en quatre disques de la Phonothèque québécoise distribuée par Scalen Disc qui présentait l'avantage de reproduire les textes des chansons. La sélection de Robert Thérien publiée par Frémeaux comporte d'abondantes notes, dont un lexique où l'on apprend que brandy nose désigne un nez rouge de poivrot, que prendre un coup signifie s'enivrer, que saprer veut dire selon les contextes jeter dehors (saprer dehors) ou partir (saprer son camp). La Bolduc tire un parti fort truculent de ce langage coloré pour tourner au ridicule fâcheux (Mon vieux est jaloux), indésirables (Les Agents d'assurance) et incompétents (les charcutiers de Si les saucisses pouvaient parler). Quant au turlutage, c'est la spécialit [...]
-
La Bolduc-Chansons comiques par Phonoscopie
Catégories : Article de presse ( Article de presse )En 1950, chantant "Dans les rues de Quebec", Charles Trenet utilisait des onomatopées avec ce commentaire : "C'est gentil comme paroles...c'est la mère Bolduc qui m'a appris ça..." Les Français apprirent ainsi l'existence de cette chanteuse québecoise (1894-1941), modeste ouvrière devenue une gloire de cette province francophone. Outre une savoureuse langue populaire, sans doute perdue depuis, elle usait avec brio de ce procédé vocal particulier: le "turlutage". PHONOSCOPIES
-
Des perles toujours d'actualité par Trad Mag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Sur les dix ans de sa courte carrière, c'est pas moins de 86 chansons qu'enregistre Mary Traver dite "La Bolduc". Son répertoire est maintenant rentré complètement dans le patrimoine, et fait parti de la musique traditionnelle du Québec, précisément de Gaspèrie, où elle est née un 4 juin 1894. En nommant ce double album "Chansons comiques", la maison de prod a du faire le tri, car la plupart des chansons de "la Bolduc" sont de style comique, mais d'un comique sévère je vous le jure! et là, c'est le régal, il y a 38 titres qui ont l'avantage de ne pas être tous dans la plupart des cd déjà sortis. Avec des petites perles toujours d'actualité, traitant de l'immigration (très forte dans les années 30), la mal bouffe (déjà!) avec "si les saucisses pouvaient parler", la circulation automobile, les problèmes de santé... mais avec un humour très engagé pour son époque (après la crise de 29). Elle savait de quoi elle parlait la bougresse, car c'est seulement à trente cinq ballais que sa ca [...]
-
The famous singer from Quebec by Dirty Linen
Catégories : Article de presse ( Article de presse )The famous singer from Quebec known as La Bolduc (1894-1941), whose real name was Mary Travers, achieved great succes during the Depression. Seventy of her 84 recordings were done beetween 1929 and 1932, a time when the record industry was suffering terribly. Her lyrics, which were sung in colloquial French and sprinkled with Anglicisms, dealt lighteartedly with such everyday subjects as work and unemployement, jealousy, mosquitoes, salesmen, doctors, and her native Gaspésie. Even the harsh conditions of the time were always treated with an uplifting sense of optimisism. Her characteristic vocal technique was based on the "turlute", a kind of scat mouth music wich replaced such things as fiddle breaks. Same of La Bolduc's song, such as "La Bastrigue", have remained very well known to this day. The singer, whose recordings also displayed her skill on Harmonica, was later snubbed by record producers, although she continued to fill concert halls until the end. La Bolduc's death in [...]