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  • « Ces enregistrements en restituent l’essence même » par Courrier Océan
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    L’esprit dolent du Fado inspire manifestement l’éditeur de cette anthologie unique en son genre, puisqu’il se justifie en ces termes : « A l’origine musique des mauvais garçons de Lisbonne puis des étudiants de Coimbra, le fado est l’expression de la saudade, ce spleen inséparable de l’âme portugaise. Ces enregistrements échelonnés entre 1927 et le milieu des années trente en restituent l’essence même. »On ne saurait mieux dire. Car pendant des décennies, le Fado s’est fait connaître dans le monde sous une forme « chanson réaliste » qui en a détourné beaucoup d’auditeurs français… « Piaf en portugais », cela pouvait nous sembler ennuyeux ! Mais depuis qu’une nouvelle génération de chanteuses s’emparent du Fado avec subtilité (Misa, Bevinda, Madredeuse), il est passionnant de redécouvrir les sources de ce genre étrange, né en même temps que le tango mais de notre côté de l’Atlantique. Et il est connu que nous mettons toujours plus de temps à découvrir ce qui nous est le plus proche [...]

  • « Indispensable » par Écouter Voir
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    Le fado (du latin fatum, le destin), est surtout associé en France, de nos jours, à Amalia Rodriguez. L’origine du fado, joué ou chanté, est très incertaine, mais dès les années 20, prostituées, matelots, miséreux… ont commencé à se produire dans les bars de Lisbonne ou de Coimbra. Ce sont ces enregistrements très représentatifs et devenus historiques que le label Frémeaux & Associés nous propose ici, retraçant une époque, « bouillonnante de créativité et de vie nocturne passionnée ». Indispensable.Léonie LABALETTE – ÉCOUTER VOIR

  • « … charme vénéneux de ces scènes de genre aux trottoirs mouillés » par Écouter
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    La Piaf de ces années-là est incontestablement la plus fascinante. La voix d’abord. Ce « velours noir » dont parlait Cocteau : quelque chose de voilé, de sensuel et d’âpre, de rauque et de doux à la fois qui caresse et entête. L’interprète ensuite qui fait encore dans l’intime, le proche, le nuancé. Le grand spectacle de la gueulante sera pour après-guerre. Le répertoire enfin, ces histoires d’un pessimisme sans fond de filles entichées de « beaux indifférents » mais avec cette ironie sous-jacente et la distance des arrangements qui nous rappellent que le swing commençait à se répandre en France. Un mélange entre chanson réaliste et blues qui justifie tout à fait ce parallèle que fait dans son excellente notice E. Rémy avec Billie Holiday. Et même la « pluie » de fonds qui tombe sans cesse sur les enregistrements (les mauvaises cires de Polydor) ajoute encore au charme vénéneux de ces scènes de genre aux trottoirs mouillés.Alfred CARON - ÉCOUTER VOIR

  • « Huitième volume » par Écouter Voir
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    Dans ce huitième volume (le 7ème a été présenté en février, dans EV n°74), outre le Quintette du Hot Club, on trouvera Léo Marjane (Bei Mir Bist Du Schön), Jean Sablon (peut-être sans Django, d’ailleurs), l’harmoniciste Larry Adler, des medley captés à la Grande Nuit du jazz, et, enregistrés à Londres, deux titres en solo et quatre avec Grappelli… au piano. Du nanan.François JOANNY - ÉCOUTER VOIR

  • « Gourmandises d’anniversaire » par Écouter Voir
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    Pour célèbrer dignement le centenaire de la naissance de George Gershwin, Daniel Nevers à puisé dans les enregistrements du domaine public consacré au compositeur et nous propose une belle anthologie en deux disques qui est une parfait introduction à l’univers de celui que Schoenberg, n’en déplaise à quelques possibles grincheux, tenair fort justement pour un novateur. Au hasard des 37 titres : les v.o. de Rhapsody in Blue et An Amercian in Paris, deux medleys par Gerswin lui-même au piano, Astaire, Fitzgerald, Ellington, Judy Garland, Armstrong, Billy Holiday, etc, etc. A vous de découvrir toutes ces gourmandises d’anniversaire. Un beau cadeau.François JOANNY - ÉCOUTER VOIR

  • « Une anthologie variée, bien équilibrée » par Répertoire
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    La voici cette anthologie de fado qu’on était en droit d’attendre de la part d’un éditeur français. Voici, en un double CD formule Frémeaux, les débuts enregistrés de ce chant et de cette musique que le Portugal tente tant bien que mal de continuer à exploiter en lui attribuant un cachet indélébile marqué du saut de la saudade, cette mélancolie typique de l’âme lusitanienne. Cette musique née dans les villes, à Lisbonne d’abord, puis à Coimbra, a eu ses heures de gloire – entendez par là ses meilleurs moments où l’expression du fado correspondait à un contexte social. On le chantait dans les cafés, dans les brasseries, il est né sur les lèvres des prostituées et des classes désoeuvrées. Le fado est une plainte, un chant de douleur, d’émotion, de résignation. Petit à petit, il se fera roi de la vie nocturne, rebondissant de créateur en créateur, de chanteuse en chanteuse. A Coimbra, plus proche de l’université, il sera plus intellectuel. L’avantage de ce coffret, outre son livret c [...]

  • « Pour une émotion à fleur de peau » par World Mag
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    « Le Fado est la lassitude d’une âme intense… », c’est un spleen, une « saudade » comme nous le dit Fernando Pessoa, c’est « ni gai, ni triste ». Les instruments de prédilection du Fado sont la vida (guitare à 4 ou 5 cordes) ou le luth guitarra. Ses rythmes sont binaires, le sentiment de fatalité à l’écoute du Fado provient peut-être de son mode mineur, qui est le plus couramment utilisé. Le Fado est une musique urbaine, qui respire la vie nocturne, la solitude des capitales. 1925 c’est le temps de créativité le plus intense à Lisbonne. Les chanteurs et chanteuses de Fado, des stars comme Maria Alice, Maria Silva, ou Alberto Riveiro, Alfredo Rodrigo Duarte, sont d’ailleurs tous présents sur la réédition. Ce coffret 2 cd contient des enregistrements historiques, de la période 1926-1931, entre Lisbonne et Coimbra, deux villes, deux modes d’interprétations, le tout avec 36 titres pour une émotion à fleur de peau. Les compositions sont soit chantées ou instrumentales, de toute façon e [...]

  • « Le fado dans tous ses états! » par Télérama
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    Le fado dans tous ses états! Du plus rustique, avec de guillerettes guitares (Lisboa-Coimbra), au plus urbain, porté par des arrangements modernisants qui intègrent les cuivres (Fado). Entre les deux, des voix de femmes. Celles, gaies et primesautières, ou âpres et vindicatives, des chanteuses de saudade, enregistrées avant 1945, avec des clins d’œil à l’Espagne ancienne ou au tango argentin (As senhoras do fado). Celle d’Amalia Rodriguez enfin, la grande dame du fado, en une compilation d’enregistrements des années 50, époque où hélas elle se lassait tenter par les grands orchestres. Pour pimenter ce parcours dans des musiques qui, selon Fernando Pessoa, disent la « lassitude d’une âme intense ».   Eliane AZOULAY - TÉLÉRAMA

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