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Des perles en abondance par Ecouter Voir :
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« La magnifique longévité de Salvador, légitimement couronné par l’Académie Charles Cros il y a peu, à l’occasion de la parution d’un album délicieux, est la récompense d’une carrière et d’une vie dévorées avec gourmandise et une générosité artistique sans faille. Dans ce second volume de l’intégrale des enregistrements du chanteur aujourd’hui libres de droits, on assiste à la fin de l’aventure avec Ray Ventura, aux premiers disques en vedette et aux débuts de la collaboration avec Boris Vian. Les 47 titres présentés illustrent tour à tour les quatre orientations décelées par Daniel Nevers dans son introduction (prolixe et précise, excellente comme toujours) : la chanson jazz/swing/be-bop, la chanson sentimentale où brille le crooner, la chanson marrante – qui s’épanouira dans les années soixante et enfin la chanson exotique. Des perles en abondance, du fameux Loup qui donne son titre au coffret à Bédélia, d’Adieu foulards, Adieu madras à Saint Germain-des-Prés. Indispensable. » F [...]
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Les fans se doivent de posséder ce document par Vibrations
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Suite au succès mérité de “Chambre avec vue”, il pleut des compilations consacrées à Henri Salvador en ce début d’année, comblant des lacunes et les bacs à disques, bien mal fournis il y a peu.Nul procès d’intention à Frémeaux qui avait anticipé le mouvement en publiant un volume précédent, et le prolonge avec ce double disque, toujours aussi complet (livret documenté à satiété), mais plus intéressant. En effet, le premier album documentait la carrière du Guyanais en accompagnateur, s’arrêtant à ses primes enregistrements. A partir de 1948, Henri Salvador entame pour de bon une carrière en solitaire, et donc cette fois, on l’entend pleinement. Et tout ce dont tous se régalent désormais était bien entendu déjà présent il y a cinquante ans. Jolis arrangements en grand orchestre ou en petite formation, voix d’ange, accords soignés, thématique entre jazz, romance et musiques en version latine, et même une bonne dose d’humour entre les lignes. Rien à redire, les fans (et les amoureux [...]
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A suivre... par Centre Ouest / Ouest France
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« “Comment classer un garçon comme Henri Salvador, qui sait tout faire et qui fait tout parfaitement ?” se demandait Boris Vian dans “En avant la zizique”.Aujourd’hui encore, cinquante ans après ce compliment, l’Académie Charles Cros ne sait pas s’il faut privilégier le chanteur créole, le guitariste swing ou le premier rocker français en lui décernant son grand prix “pour l’ensemble de son œuvre” !Ce deuxième album de “l’intégrale” abonde en vieilles choses comiques ou tendres, souvent reprises d’émissions de radio en direct. C’est l’époque où Henri Salvador cesse peu à peu de faire le clown dans l’orchestre de Ray Ventura pour s’afficher comme la vedette principale de ses tours de chant. A suivre… » Christophe Deshoulières – Centre Ouest / Ouest France
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Frémeaux & Ass. poursuit ses investigations dans le répertoire ancien par le Mon
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Après un premier volume qui levait le voile sur beaucoup de plages oubliées des années 1942-48 (Le Monde de la Musique n° 243, mais 2000), Frémeaux & Associés poursuit ses investigations dans le répertoire ancien de Salvador. Enfin, répertoire ancien… Car on trouve dans cette période de 1948-1950 beaucoup de ses chansons qui deviendront des classiques et qu’il réenregistrera à plusieurs reprises, à commencer par Le loup, la biche et le chevalier (“Une chanson douce / Que me chantait ma maman / En suçant mon pouce / J’écoutais en m’endormant”). Période pendant laquelle il endosse souvent le rôle du chanteur “typique”, affirme sa passion du jazz et se livre à ses plaisirs de chanteur sentimental sans paraître jamais rompre l’unité de son art. Entre autres instants stimulants, son interprétation de Saint-Germain-des-Prés, écrit par Léo Ferré. » Bertrand Dicale – Le Monde de la Musique
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Un délice ! par Le Nouvel Observateur :
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Tous ceux qui pensent qu’avec “Jardin d’hiver”, Henri Salvador aurait publié le meilleur album de sa carrière n’ont pas tout à fait tort mais ils devraient se ruer sur le volume 2 (et reprendre le volume 1) de cette intégrale. On y trouve entre autres les morceaux enregistrés en compagnie de Ray Ventura et son Orchestre, avec le trio d’Emil Stern et encore les premières versions de quelques chansons immortelles comme “Maladie d’amour” ou “le Loup, la biche et le chevalier”. Un délice. (Frémeaux & Associés.) » S.D. – Le Nouvel Observateur
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Ce volume 2 est loin de décevoir par Platine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Après un volume 1 déjà bourré de surprises, ce volume 2 est loin de décevoir. On y retrouve des titres enregistrés en radio : six de 1946 (notamment l’enregistrement de Popeye que l’on croyait à jamais perdu et une version antérieur au disque de Maladie d’amour), un autre de 1948, quatre de 1949. Egalement A la mi-août du film Nous irons à Paris. Il y a aussi tous les titres gravés sur 78 tours de 1948 à 1950 : Cheveux dans le vent de Coquatrix, Parce que ça me donnne du courage de Mireille et Nohain, Adieu foulards, adieu madras, St-Germain-des-Prés et Le scaphandrier de Ferré, Si jolie de Philippe-Gérard et Eddy Marnay, Le loup, la biche et le chevalier (une chanson douce) signée avec Maurice Pon, C’est le be bop et La vie grise de Jack Dieval et Boris Vian, Ciel de Paris et Monsieur le bon dieu de Pierre Dudan… Si le livret est toujours de 40 pages, il est cependant moins affirmatif que celui du volume 1. On y regrette cependant le peu de photos d’Henri (celle avec Maurice Ch [...]
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Le genre jazz-swing-be-bop, le style rigolo et la chanson exotique Libération
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Mais aussi Le loup, la biche et le Chevalier, que l’on retrouvera dans le double CD édité parallèlement chez Frémeaux & Associés.Entre ces archives chinées dans l’après-guerre et Chambre avec vue, le lien s’établit par le biais de quelques auteurs communs. Rencontrés au début des années 40 dans l’orchestre de Ray Ventura, Paul Misraki et Bernard Michel ont façonné la chanson tendre d’Henri Salvador. Mais comme il est souligné dans le livret fourni, Maladie d’amour n’est qu’une des facettes du personnage, les trois autres étant le genre jazz-swing-be-bop, le style rigolo (impayable imitation dans Popeye) et la chanson exotique, qu’elle soit antillaise ou brésilienne. Le son délicieusement craquelé, ce deuxième volume d’intégrale propose, entre autres signatures prestigieuses (Francis Lemarque, Mireille et Jean Nohain), celle de Léo Ferré (Le Scaphandrier, Saint-Germain-des-Prés) que Salvador contribua à populariser en son temps. » Ludovic Perrin – Libération
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38 de ses plus beaux titres en un double album par Centre France
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« C’est parce que la chanson était populaire qu’elle fut un art. Auquel s’essayaient aussi les plus grandes voix.“Je leur laisse tout Wagner pour une chanson de Vincent Scotto”, avouait Brassens, conscient quand même du séisme que ne manquerait pas de provoquer pareil propos. Ce père de la chanson populaire écrivit quelques 4 000 de ses célèbres refrains, sans compter 350 musiques de films et 46 opérettes !De la “Java bleue” au “Plus beau tango du monde” à l’immortel “Sous les ponts de Paris”, parions qu’il y a infiniment plus de ténors de salles de bains qui vous en fredonneront volontiers un air, que vous ne trouverez de candidats pour les adieux de Wotan ou la méditation de Hagen. Et c’est moins pour repasser les plats d’une énième séquence nostalgie que véritablement rendre hommage à l’immortel auteur de “J’ai deux amours” et “Marinella”, que Frémeaux & Associés a réunit 38 de ses plus beaux titres en un double album.Mayol, Georgel, Joséphine Baker, Ray Ventura et ses Collégie [...]