Il est assez difficile d’expliquer ce qui donne un tel impact à cette version. Peut-être est-ce ce solo de Lester Young, placé à un endroit aussi inattendu. Mais c’est plus encore l’incroyable capacité de Billie Holiday à réinventer la mélodie à chaque fois qu’elle ouvre la bouche en donnant une force accrue à ces couplets déchirants. Quant au phrasé de l’orchestre, il est inimitable. Dave DOUGLAS - JAZZMAN