« Bolling est un monument. Or, s’attaquer à lui serait du dernier ridicule. Et pourquoi le ferait-on ? ... » Roland HIPPENMEYER – JAZZ CLASSIQUE
« Bolling est un monument. Or, s’attaquer à lui serait du dernier ridicule. Et pourquoi le ferait-on ? Bolling, à qui nous devons tant, regard à sa haute-fidélité à "notre" jazz, à son immense talent de musicien, arrangeur et chef d’orchestre(s), tôt reconnu par ses pairs/pères américains. Vrai, qui n’a succombé au charme et au swing intense dégagé par ses différents big-bands ? Et qui se souvient qu’il fut – avec Henri Chaix – le meilleur accompagnateur du très raffiné (et bien trop sous-estimé) Albert Nicholas ? Alors, rien qu’à ces titres, chapeau bas et mine réjouie. Brillant comme à son habitude, Bolling, 48 ans, est ici en trio et il y a fort à parier qu’une foule d’aficionados devraient dès lors se presser autour de son piano. Car taquineur de touches hors pair, du jazz avec un grand J, Bolling reste l’un de ses vrais enfants prodiges. Rare, donc. Très. » Roland HIPPENMEYER – JAZZ CLASSIQUE