De la version de Maladie d'amour par l'orchestre de la Boule Blanche (1931) à Mussieu Olga par l'orchestre antillais du Bal Blomet (1937), ce double CD est une véritable cure de jouvence auditive." © MUSEE DU QUAI BRANLY
"Il y a des disques qui sont incontestablement faits pour l'été, d'autant plus quand ils affichent en dos de jaquette la citation suivante d'un certain Salavina (de son vrai nom Virgile Savane) : « Pour biguiner, il faut être musicien, avoir du soleil en tête, de l'amour au c?ur et du rhum un peu partout. »Comme le précise Jean-Pierre Meunier à qui l'on doit le copieux livret qui accompagne ce double CD : « Dès que fut lancée la vogue parisienne des cabarets antillais au début des années trente, pas une compagnie de disques, grande ou petite, ne voulut manquer d'ajouter à son catalogue un ou plusieurs orchestres de biguine, la danse exotique à la mode. Ainsi grâce au phonographe, (?) nous est-il permis de ressusciter le message vivant des musiciens créoles disparus, de connaître la richesse et l'originalité d'un patrimoine musical qui aurait pu disparaître à jamais, et de revivre ce qui fut à Paris un véritable phénomène social. »
De la version de Maladie d'amour par l'orchestre de la Boule Blanche (1931) à Mussieu Olga par l'orchestre antillais du Bal Blomet (1937), ce double CD est une véritable cure de jouvence auditive."
© MUSEE DU QUAI BRANLY
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