« Edmond Rostant connut la gloire en 1897 avec Cyrano de Bergerac et entra à l’Académie française en 1900 avec l’Aiglon. Lorsque Sarah Bernhardt créa le rôle, la salle la rappela plus de trente fois et, le lendemain, on put lire dans la presse : « Oh, l’inoubliable date dans l’histoire de l’art français… » Il faudra attendre Pierre Vaneck en 1962, au Théâtre du Châtelet, pour retrouver pareil succès. « C’est la meilleure interprétation de tous les temps », déclara la critique unanime. Aussi devons-nous être reconnaissants à son ami Moshé-Naïm de nous l’avoir conservée en réunissant à nouveau les acteurs pour l’enregistrement en studio. Cette interprétation est éblouissante. Avoir demandé à Maurice Clavel de présenter et de commenter la pièce était, après celle de la création sonore, la deuxième belle idée. Sa voix profonde, que précède une introduction mouvementée de Beethoven, constitue un somptueux lever de rideau. »
Par J.S. — LIRE
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