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« La relecture d’une des perles du genre » par Guitare Mag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Editeur de l’intégrale Django Reinhardt, Frémeaux & Associés fait partie des rares labels qui continuent de défendre avec assiduité la guitare manouche et les musiques qui lui sont associées. (…) C’est justement à la relecture d’une des perles du genre, le fameux « Manouche Partie » de Jo Privat (featuring Matelot Ferré !), que s’adonnent Daniel Givone et le quartet nantais Swing of France. Il est certes difficile de faire oublier l’original (daté de 1960/1966), qui constitue d’ailleurs un des actes de naissance de ce que l’on appelle aujourd’hui le « jazz manouche », mais nos compères ont du talent à revendre, et la substitution du tuba de Vincent Morinière à la traditionnelle contrebasse contribue à la saveur du propos. Par Max ROBIN – GUITARE MAG
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« Un opus incontournable » Par Chants songs
Catégories : Article de presse ( Article de presse )C’est la renaissance d’un album mythique. Nous sommes en 1960 et l’illustre Jo Privat enregistre un disque qui va devenir, selon l’expression consacrée, culte. Il s’agit de Manouche partie. Devenu un classique du jazz musette, ce disque va influencer des générations de croque-notes. Avec le franc parler qui était le caractérisait, Jo Privat avait déclaré ensuite : « De tous mes disques, c’est certainement celui où tous les musiciens ont mis le plus de cœur; c’était homogène (…) on bandait quoi ! » En refaisant vivre ce disque, Swing of France – un groupe qui se bat pour redonner ses lettres de noblesse au jazz musette – et Daniel Givone ont eu la bonne idée de rester fidèle à l’original sans pour autant jouer la copie conforme. Et le résultat est plein de punch et enlevé. Daniel Givone souligne : « Je crois que la première chose que j’ai entendu en venant au monde c’était un disque de Jo Privat… » Accordéoniste, son père passait régulièrement cet album sur le tourne disque familia [...]
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« L’exil pour éternel refuge » par Le Figaro
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Rebetiko. C’est la musique qui a emmené Tony Gatlif en Grèce pour son nouveau film, « Djam ». « Je l’ai découverte en 1983, quand je suis allé présenter mon film ‘Les Princes en Turquie’, dit-il, ça a été un choc parce que j’y ai retrouvé la même rage que dans le flamenco et le blues. C’est une musique née dans la communauté grecque de Turquie, quand les Grecs furent chassés, en 1922. Une musique de révoltés contre l’ordre imposé. Ils ont inventé en prison ce petit instrument, le baglama. Ils aimaient aller en prison parce que c’est là qu’ils pouvaient chanter ensemble. Et Il y a des textes magnifiques. Ils ont emporté leur musique avec eux, et je l’ai retrouvée à Athènes, dans un cabaret du marché de Plaka. Les clients connaissaient tous les morceaux et chantaient avec les musiciens. Depuis, après le flamenco et la musique arabe, cela faisait partie de mes plans d’aborder le rebetiko. » C’est la musique de l’exil, « quand on part avec une valise sans rien de son pays ». Rien ne p [...]
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« La continuité du travail de Swing of France est impressionnante » L’autre bist
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« J'ai appris il y a quelques jours l'existence du dernier album de Swing of France ; forcément, illico je l'ai commandé et, depuis que je l'ai reçu, je l'ai écouté plusieurs fois. Chaque fois avec le même intérêt et un même plaisir, voire avec un intérêt et un plaisir croissants. Cet album :"Daniel Givone et Swing of France play Manouche Partie" est une réussite. Comme déjà l'était le disque précédent intitulé :"La contre-attaque du jazz musette - Swing of France". Bref, une formation que l'on apprécie à un très haut niveau depuis qu'on l'avait découverte un certain après-midi de Nuits de nacre à Tulle.(...) Pour ma part donc, je m'en tiendrai à quelques notes synthétiques. D'abord, il est clair et évident que cet opus manifeste un projet qui vient de loin. La continuité du travail de Swing of France est impressionnante. Leur devise pourrait être "Défense et illustration du jazz musette". D'autre part, Swing of France est une formation à géométrie variable, de deux à cinq membr [...]
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« La bande son d’un cinéma exalté » par Télérama
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Avec ses films tournés vers l’ailleurs, le réalisateur d’Exilis (2004) a donné vie à un cinéma exalté, plein d’émotions, parfois un peu folklorique. Le trait s’épure avec Djam, road movie aussi simple que son titre – prénom d’une jeune Grecque qui sourit à la vie, et parfois fait la grimace. Elle chante et danse ; elle se braque, toujours trop intense. Elle ressemble au passionné Gatlif, qui ne la quitte pas des yeux.Par Frédéric STRAUSS - TELERAMA
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« Le disque culte de Jo Privat revisité » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Valses musette, accordéon swing, manouche partie, chaloupée créole, sangs mêlés : l’accordéon français rompt les amarres. C’est d’abord le guitariste Daniel Givone qui invite l’accordéoniste Erwan Mellec à revisiter le disque culte de Jo Privat « Manouche Partie », dont il existe sur internet quelques images filmées de l’équipe originale avec Matelo Ferre. Par Franck BERGEROT – JAZZ MAGAZINE
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« Bouvelle brille par son swing et Romane est égal à lui-même » par Jazz Magazin
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Pour son nouvel album « Allo Balthazar ?! », Romane s’est entiché de l’ancien « capitaine des petits prodiges » de Maurice Larcange, Eric Bouvelle. Registre d’accordéon plus musette sur « Swing valse » (Gus Viseur / Baro Ferret) et plus swing (moins vibré) sur « Stardust » (Hoagy Carmichael), on reprend « Smiles » de Charles Chaplin et deux titres de « Manouche Partie » dont la valse de Django Reinhardt « Chez Jacquet ». Les solos swing de Bouvelle brillent comme la nacre un jour de championnat du monde d’accordéon, Laurent Zeller (vln) rabouine à l’envi, Romane est égal à lui-même, tel qu’on l’a déjà souvent encensé ici.Par Franck BERGEROT - JAZZ MAGAZINE
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« Une véritable leçon de jazz » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Stan Laferrière retrace l’histoire du Big Band de 1915 aux 1980, du ragtime au funk et la fusion, en évoquant les styles et orchestres les plus marquants à travers un répertoire de sa plume. Ils sont quasiment tous là, les compositeurs et arrangeurs de Fletcher Henderson à Bob Mintzer, mais aussi les grands solistes qui ont donné au genre ses lettres de noblesse et dont Laferrière a su capter la lettre et l’esprit. Gageure tenue avec brio ! Non seulement le leader se meut comme un poisson dans l’eau dans une chronologie qu’il connaît parfaitement, mais son orchestre compte des solistes de qualité. Il fait preuve, de surcroit, d’une telle faculté d’adaptation et d’un tel swing que ce qui pourrait n’être qu’une pâle copie, voire une caricature, soutient la comparaison avec les « modèles » choisis. Tant et si bien que ce survol à l’allure de saga offre une véritable leçon de jazz dont les vertus pédagogiques sont complétées par le remarquable livret signé aussi Stan Laferrière. Est-i [...]