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« Un hommage très complet » par Le Monde
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Je ne sais quoi, traitait de la correspondance de Freud avec la chanteuse, En v’là une drôle d’affaire de sa décision d’arrêter en pleine gloire, de transmettre à d’autres son parlé-chanté novateur et Chansons sans gêne de la fin de sa carrière, ses écrits, ses réflexions sur sa vie artistique, la séduction, la place des femmes dans un monde d’hommes. L’ensemble constitue un hommage très complet à celle qui aura donné ses lettres de noblesse au patrimoine de la chanson de cabaret ou de café-concert, avant d’être l’exploratrice de textes précieux. (…) Un coffret de 3 CD avec le répertoire de chaque épisode. » Par Sylvain SICLIER
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« l’art de faire vivre un texte, d’en exprimer la modernité » Chants…Songs
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Elle fut une grande voix de la chanson, pionnière du féminisme. Dans un coffret étonnant de 3 CD, Yvette Guilbert voit son répertoire revisité par Nathalie Joly. Et de belle manière. Elle fut l’amie de Freud – qui écoutait en boucle sa chanson Dites-moi que je suis belle – et Toulouse-Lautrec l’immortalisa. Reine du café-concert à la Belle Époque, Yvette Guilbert a marqué les annales de la chanson par un répertoire très en avance et pas ses prises de position féministes. La dame était une pionnière du genre à une époque où ces dames étaient corsetées et soumises à la férule de leur époux. (…) Femme émancipée s’il en fut, Yvette Guilbert revit sous la voix de Nathalie Joly qui, après un long travail de recherches, revisite dans un coffret de trois disques l’univers de la créatrice du Fiacre. Car Nathalie Joly l’interprète de belle manière : si elle reprend ses chansons, elle traduit on esprit et ses engagements dans un langage contemporain et une présentation moderne. Au piano, Je [...]
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« L’objet est soigné, musicalement classieux » par Chants…Songs
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« De la télévision à la chanson, il n’y a qu’un – petit – pas. La preuve avec les nouvelles aventures latinos de Karl Zéro et un album au titre long comme un jour sans pain. Pour lancer son album, Karl Zéro n’a pas fait dans la demi-mesure, à son habitude, pour choisir son titre. Qu’on en juge : Songs for Moonlight Swim and Otros Tipos de Ocupaciones. Dans la droite lignée des orchestres swing, tropicaux et raffinés des années 40 et 50, Karl Zéro revisite ici des morceaux de new wave, d’électro-rap ou s’amuse à détourner des incontournables comme L’Eau à la bouche, le classique de Gainsbourg revu et corrigé en version brésilienne… qui fleure bon le sable d’Ipanema. Chantant en français, russe ou arabe, Karl Zéro joue sur un vintage de bon aloi en s’entourant d’une sacrée brochette de musiciens du jazz parisien qu’il a conviée au studio Ferber à Paris. Et c’est Raphaël Lemonnier (compagnon de route de China Moses entre autres) qui mène la danse et a signé les arrangements de l’opus [...]
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« Un disque qui rend hommage au rebetiko » par DNA
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« C’est d’abord un film de Tony Gatlif. C’est aussi, grâce au label Frémeaux et associés, un disque qui rend hommage au rebetiko. Comment une telle musique, marquée par l’histoire et ses violences, éprise d’un profond sentiment de liberté, portée par la mélancolie des plus déshérités n’aurait-elle pas pu toucher l’âme de Tony Gatlif ? C’est lors d’un voyage effectué en Turquie, en 1983, que le cinéaste des Roms et des communautés aux semelles de vent découvre le rebetiko, cette musique des bas-fonds d’Athènes et de Thessalonique, apportés avec leur baluchon par les Grecs d’Asie mineure chassés par Atatürk lors de ce que la mémoire collective hellénique a retenu sous le nom de la Grande Catastrophe de 1922/1923. Cette musique, marquée par l’influence orientale, le métissage des cultures, où cohabitent l’oud et le bouzouki, est au coeur de son film Djam. « C’est une musique de malaimés, mais de gens fiers d’être ce qu’ils sont », commente Tony Gatlif. Il en restitue, dans cette band [...]
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« Une lecture à proprement inouïe » par le Magazine Lire
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Si notre prison est sans fenêtre, notre destin sans issue, toutefois demeure la possibilité de les chanter jusqu’à l’ivresse. Avec « Les Soliloques du pauvre » et « Le cœur populaire » de Jean Rictus (1867-1933) lus par Daniel Mesguich, c’est l’expérience de la subordination de la misère à la beauté d’un chant qui nous est offerte. On connaît l’immense talent de l’acteur. On sait que le poète fascina Céline et Queneau, que Mallarmé trouva « géniale » sa réinvention de la langue loin des « mots de la tribu ». Avec cet enregistrement, on découvre ce qu’une lecture peut avoir de proprement inouï. D’autres acteurs (et pas des moindres), des chanteurs également se sont lancés dans la récitation de ces poèmes. La Maison de la poésie invita même un rappeur qui s’en était emparé. Seul Daniel Mesguich pouvait délivrer le verbe et le rythme de Jehan Rictus de la légende que les autres se plaisent à entretenir dans leur interprétation. Bien sûr le poète eut une enfance difficile, connut la f [...]
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« Un témoignage enthousiasmant de ces soirées parisiennes » Par Classica
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Que dire d’un autre inédit prestigieux présentant en deux CD les concerts de l’orchestre de Duke Ellington à l’Alhambra de Paris en octobre et novembre 1958 ? Vingt-deux morceaux et medleys font revivre dans d’excellentes conditions acoustiques la présence sonore soyeuse, parfois féroce, mais toujours empreinte d’une belle délicatesse harmonique, de la formation du Duke. Les solistes sont de première classe (spécialement Paul Gonsalves, Clark Terry, Johnny Hodges, Sam Woodyard), la version de « Diminuendo ans Crescendo in blue » rappelle celle, historique, de Newport deux ans auparavant. L’occupation favorite d’Ellington, davantage que jouer ou composer, était d’écouter son orchestre. Le témoignage enthousiasmant de ces soirées parisiennes ne peut que nous incliner à partager son choix.Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA
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« Sa dextérité instrumentale est sans failles » par ABS Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Ce pianiste alsacien est diplômé de l’Académie de Bâle. Son éclectisme musical va du jazz au reggae en passant par le blues, la chanson française et…. le Ragtime et le Boogie Woogie. C’est son deuxième album pour Patrick Frémeaux, après « Rag ‘n Boogie » (FA 8507) et sa dextérité instrumentale est sans failles. Ce n’est pas pour rien qu’il a été invité à donner un concert apprécié au fameux Scott Joplin Festival 2016 à Sedalia, Missouri. Il a aussi écrit une méthode de Boogie Woogie publiée par les Éditions Henry Lemoine en 2016. C’est une musique qu’il préfère interpréter en solo et il déploie tout son savoir-faire dans ces 14 faces instrumentales de A La La (A = la note la !) en medium au bien balancé Quelques Flocons inspiré par le fait que ces enregistrements ont été réalisés en hiver comme un Winter Boogie plus enlevé, en passant par des faces rapides qui donnent envie de bouger en rythme comme Chapel Street Boogie et Charlie’s Boogie. On notera de bonnes doses d’humour qua [...]
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« On aime ! » par ABS Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« On peut saluer cette initiative de remettre à disposition des amateurs de jazz (surtout) mais aussi de blues et de gospel, de larges extraits de la bande son d’un film réalisé par Louis et Claudine Panassié à la fin des sixties, sous la direction tutélaire du père Hughes bien entendu. Deux long playings étaient parus en 1971 mais il restait de nombreuses faces inédites qui prenaient la poussière sur des étagères, entre autres, des faces de tournages de 1972, postérieures à la parution des LP. Le passage du vinyl au laser a permis d’ajouter 30 minutes de musique à chacun des deux volumes et il y en a encore en réserve de quoi faire un volume 3, voire 4. Les amateurs de blues se régaleront de faces gravées à Montauban en 1969 : deux de Memphis Slim dont l’une, à sa demande est traduit en live par Madeleine Gautier (Beer Dinking Woman – La Buveuse De Bière) et deux faces de John Lee Hooker. Quant aux amateurs de gospel, ils y trouveront aussi leur compte avec 6,35 minutes d’un serv [...]