-
« Un album à l’ambiance raffinée » par Accordéon
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Le guitariste Rodolphe Raffalli nous entraîne dans le folklore latino-américain. Il est accompagné de l’accordéoniste argentin Raul Barboza, des guitaristes Rudi Flores, Miguel Filippini et David Gastine, et du contrebassiste Sébastien Gastien. De l’Argentine au Venezuela en passant par le Chili, le Paraguay, le Pérou, Cuba, le Mexique, ils nous offrent quinze morceaux interprétés dans une grande sérénité musicale : « Estoy Cintento, Amarraditos, Ha mi corrientes pora, Tres palabras, El solitrio, La barca… ». Des titres d’une grande fraîcheur et remplis d’émotion. Raul Barboza, subtil accompagnateur, intervient avec caractère et perspicacité sur « Que nadie sepa mi sufrir » ou « La foule », valse péruvienne du compositeur argentin Angel Cabral écrite en 1936. Dans « Quiero ser tu sombra » et « La partida », il nous emmène dans de séduisantes valses vénézuéliennes. On y découvre l’envoûtant « Amapola » ou la célèbre « Palomita blanca ». Un album à l’ambiance raffinée, ensoleillée [...]
-
« Nous décernons un Choc pour l’intégrale du Bird » par Jazz magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Réedition : On l’aura compris en lisant les lignes ci-dessous, ce n’est pas seulement à ce treizième (et ultime) volume que nous décernons un Choc, mais aussi à l’intégrale des enregistrements du Bird conçue et commentée par Alain Tercinet.« Je n’aurai jamais cru arriver jusqu’en 1955 », disait le Bird, il mourra le 12 mars de cette année, sans plus rien avoir enregistré d’autre que le contenu rassemblé sur ces quatre CD. Tout n’est pas essentiel ici, c’est la loi de l’intégrale. On peut ainsi se passer de l’enregistrement bâclé par Norman Granz des trois faces arrangées par Gil Evans pour Verve et l’on préférera les trois titres live de février 1954 avec l’orchestre de Stan Kenton qui mettent le Bird très en valeur. Des séjours au Hit Hat de Boston, je retiendrai les cinq morceaux du 22 septembre 1953 pour Herb Pomeroy (tp, musicalité à découvrir), Sr Charles Thompson (p), Jimmy Woode (b) et Kenny Clarke (dm), suivis de trois autres captés deux mois plus tard à Portland avec Chet [...]
-
« Aux sources du drumming volcanique de l’extraordinaire Elvin Jones » par Jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Cette double compilation s’arrête en 1962. Voilà qui pourrait être frustrant. Mais au bout du compte (vingt et un morceaux, plus de deux heures et vingt minutes de musique), elle se révèle fort intéressante puisqu’elle revient aux sources du « drumming » volcanique de l’extraordinaire Elvin Jones. Le plaisir est grand que de le réécouter swinguer – ah, ce jeu de balais aussi vif que celui de « Philly » Joe Jones ! – à la tête de son propre (trio featuring son brother Hank au piano), avec Lee Konitz (dans un extrait du fantastique « Motion », Verve, 1961), Freddie Hubbard (« Crisis », dans l’épatant « Ready For Freddie », opus Blue Note de 1961) ou encore avec le « scandaleusement mésestimé » pianiste Tommy Flanagan (Je cite mon confrère Alfred Sordoillet). Oui, Elvin est bien ce maître qui a «donné le hoquet aux métronomes trop bien élevés » et a su mener « sa petite sarabande en toute impunité, bien à l’abri dans l’inattention des gardiens du temple » (Alain Gerber, signataire de [...]
-
« Hallelujah ! » par ABS Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« En mai 1961, après une tournée triomphale en Europe et au Moyen Orient, Mahalia Jackson est de retour chez elle dans le South Side de Chicago. Elle est éreintée et aspire au repos, mais on lui fait une offre qu’elle ne peut refuser. Irving Townsend, son producteur chez Columbia, lui a concocté des séances d’enregistrements filmés pour la chaîne TEC (Television Enterprise Corporation). Cela doit se passer dans les studios Paramount à Hollywood en Californie en juin et juillet. Fatigue ou pas, elle doit enregistrer 85 chansons de trois à quatre minutes chacune en 15 jours. Et elle relève courageusement le défi. Il en résulte 84 bobines en 16 mm dont tout ou partie a fait surface ces dernières années en vidéo VHS et en DVD, mais toujours en piètre qualité tant visuelle que sonore. Patrick Frémeaux a pu récupérer 82 titres qui ont été remastérisés et seront, avec l’expertise de Jean Buzelin, réédités en qualité sonore excellente, dans une série de quatre volumes, « Mahalia Jackson S [...]
-
« Un des ensembles les plus blues et R&B de l’histoire du jazz » par ABS Magazin
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Le trio du pianiste Les McCann, avec Herbie Lewis à la basse et Ron Jefferson à la batterie, est sans conteste un des ensembles les plus blues et R&B de l’histoire du jazz dans les années 60. Certains y voient même un groupe à l’origine de la musique soul. Pour la série (très recommandée) Live In Paris, Gilles Pétard, Michel Brillié et Patrick Frémeaux proposent un concert du dit trio enregistré au Caméléon Jazz Club, la mythique boîte de jazz de la Rive Gauche à Paris, le 28 juillet 1961. On a ici 18 morceaux sur deux CD avec un livret de 11 pages. Toutes les faces sont instrumentales, quoi que Les McCann parle et, comme Erroll Garner, il grommelle et fredonne la mélodie qu’il joue au piano. En toute objectivité, c’est très prenant et d’une écoute plus qu’agréable, de bout en bout. Il y a du gospel avec A Little 3/4 Time for God and Co, Come On And Get That Church et The Truth (Wade In The Water), du R&B swinguant et vitaminé avec They Can’t Take That Away From Me, Vacushna, Oh [...]
-
« Tout à fait remarquable » par La Vie protestante
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Ces 5 CD offrent une présentation globale tout à fait remarquable de ce qu’est la Bible, du milieu dans lequel elle a pris naissance, des différents livres qui la constituent et fondent sa diversité et son unité. De manière agréable à écouter, Olivier Millet, bien connu pour ses ouvrages sur la pensée de Calvin, introduit l’auditeur à la formation du canon biblique de l’Ancien et du Nouveau Testament, ainsi qu’aux différentes traditions interprétatives juives et chrétiennes de la Bible, qui enrichissent sa compréhension depuis deux millénaires. Par touches suggestives, il évoque le thème de la Bible comme littérature, les problèmes que pose sa traduction en différentes langues, la différence entre Bible et Coran et, enfin, les différents modes de fidélité du cinéma au message biblique. »Par Jean BOREL – LA VIE PROTESTANTE
-
« La genèse d'un apprenti sorcier » par Le Quotidien du médecin
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Pour tous les amateurs de jazz, Elvin Jones (1927-2004) restera LE batteur emblématique du célébrissime quartet de John Coltrane (dont on commémorera en juillet le 50e anniversaire de la disparition). Pourtant, le batteur, qui avait été à l'origine d'un tourbillon sonore et d'un tonnerre rythmique sans précédent dans le jazz, avait connu une belle carrière avant sa rencontre avec le maître saxophoniste. C'est ce qui ressort à la découverte d'une compilation, « The Quintessence - New York City - Stockholm - 1956-1962 » (Frémeaux & Associés, double CD). Si deux titres appartiennent à la période coltranienne (« Blues To You » et « Impressions »), les autres permettent d'entendre le rythmicien, à l'époque nullement tellurique, accompagnant Bobby Jaspar, Sonny Rollins, Steve Lacy, au sein du big band de Gil Evans, Freddie Hubbard, Lee Konitz et McCoy Tyner, ou en leader avec son frère Hank (piano). La genèse d'un apprenti sorcier. »Par Didier PENNEQUIN - LE QUOTIDIEN DU MEDECIN
-
« Il faut féliciter la maison Frémeaux et associés » par Médiapart
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Le MJQ, pour Modern Jazz Quartet, a vu le jour en 1952. Composé de John Lewis au piano, Milt Jackson au vibraphone, Percy Heath à la contre basse et Kenny Clarke puis, très tôt, de Connie Kaye à la batterie, cet ensemble reposait sur une solide référence au classicisme- fugue et contre-points lui donnaient son sens, à la façon d'un nombre d'or- en même temps que sur le désir de chanter. De là peut-être le succès qu'il rencontrait parmi les jeunes français, dont la culture était construite sur la double aspiration de la rigueur et de la fantaisie. L'enregistrement des trois concerts que le MJQ a donnés à l'Olympia, en avril 1960 et novembre 1961, traduit cet engouement: recueillement, suivi d'applaudissements nourris d'enthousiasme, à la mesure du plaisir partagé. Le génie de ce groupe était fondé sur le contraste entre la liberté, la belle humeur de Jackson et l'esprit de sérieux de Lewis. Qu'il s'agisse de Vendôme ou de Concorde, avec eux, Paris toujours était une fête. Il faut [...]