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« Une fascinante conquête spatiale » par L’Alsace
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Il serait déplacé de prétendre que le « petit-fils » de Stéphane Grappelli s’émancipe enfin de son aïeul spirituel. Didier Lockwood vient de souffler ses 60 bougies et fait partie de ces explorateurs de la galaxie jazz à l’infinie curiosité. Apesantar le confirme en tous points. D’une seule pièce en 16 parties, l’album traverse une multitude de courants, de la fusion au hip-hop en passant par l’ambient. Réalisé sur le principe de la jam-session avec de belles contributions (Charlier, Sourisse, Balatier et même Patricia Petibon en choriste extraterrestre), ce rêve improvisé permet au violoniste de « se perdre pour mieux se retrouver ». L’auditeur se laissera transporter dans cette fascinante conquête spatiale. » Par Thierry BOILLOT – L’ALSACE
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« Nathalie Joly joue à Guilbert gagne » par Libération
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Parmi les célébrations de l’année, celle des 150 ans de la naissance d’Yvette Guilbert n’est pas la plus médiatique. Cruelle injustice pour cette pionnière qui sut élever l’interprétation de la chanson au rang de l’art dramatique. Si on connaît un peu moins mal l’œuvre d’Yvette Guilbert, c’est grâce à Nathalie Joly, qui présente à Marseille son troisième spectacle dédié à celle dont Toulouse-Lautrec immortalisa la silhouette. Pour la création de « Chansons sans gêne », le choix du charmant Théâtre de Lenche, à mi-pente du quartier du Panier, n’est pas anodin : la Parisienne Yvette vécut ses dernières années entre Marseille et Aix-en-Provence, où elle mourut en 1944. Il n’est pas nécessaire d’avoir vu les épisodes précédents pour goûter celui-ci. Entre refrains et textes tirés des écrits de la chanteuse, Nathalie Joly et son metteur en scène Simon Abkarian brossent le portrait d’une femme qui a connu la gloire et la fortune mais qui ne se réfugie pas dans un passé mythique : l’âge [...]
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« Nathalie Joly réhabilite l’œuvre de cette grande figure d’avant et après 1900
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Le timbre est velouté, avec ce qu’il faut de gravité et d’âpreté cachées dans l’ascension lyrique. Il y a chez elle une force terrienne, une façon musclée d’exister qui font fuir les clichés de la chanson réaliste et de celle qu’on dit leste. Avec Nathalie Joly, les années 1890-1940 vous collent à l’oreille et cognent cœur et estomac.Par Gilles COSTAZ - WEBTHEATRE
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« Une véritable oeuvre de transmission pour les passionnés comme pour les appren
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Quel plaisir de suivre les leçons que Michel Bouquet a données au Conservatoire national supérieur d'art dramatique, en 1986-87 ! Le metteur en scène Georges Werler, qui assistait Bouquet pendant ses cours, avait eu la bonne idée de les enregistrer. Un vrai trésor Michel Bouquet dévoile ici une analyse sensible et passionnée de Molière, Shakespeare, Corneille, Pinter ou encore Beckett, il se révèle un passeur exigeant, précis et malicieux. Sa voix de professeur possède les mêmes qualités de clarté et de présence que celle qu'on lui connaît sur scène. Une réflexion unique sur la manière de penser le théâtre et ses auteurs. Une véritable oeuvre de transmission pour les passionnés comme pour les (apprentis) comédiens. »Nicolas MARC - THEATRE(S) MAGAZINE
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« Nous sommes tous des “malades imaginaires”. » par Théâtre(s) Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Il avait annoncé en 2011 sa décision de ne plus se produire sur les planches. Mais la passion de la scène, à plusieurs reprises, l’a ramené vers le public. On peut actuellement l’applaudir au théâtre Hébertot dans À tort et à raison, une comédie du Sud-Africain Ronald Harwood, créée en 1995. De 1977 à 1987, Michel Bouquet a enseigné aux jeunes acteurs du Conservatoire national supérieur d’art dramatique. Pendant un an, en 1986, Georges Werler – qui met en scène la pièce – a enregistré ses cours. Il publie dans un double CD les meilleurs moments de séances éblouissantes où Corneille, Molière, Shakespeare ou Beckett nourrissaient la parole d’un comédien majeur, passé maître dans l’art de la transmission. Belle occasion pour La Vie de revenir à l’école avec cette figure tutélaire.LA VIE. Vous souvenez-vous de l’année où Georges Werler a posé un micro dans votre salle de cours ? MICHEL BOUQUET. Je savais qu’il y avait un micro, mais j’ignorais quand il enregistrait. Du coup, j’étais [...]
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« A lire, à entendre à revoir… » par Daily Books
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Sans doute, comme moi et beaucoup d’autres, quand vous écoutez des chansons anglo-saxonnes ne faites-vous pas trop attention aux paroles. L’air plus ou moins entraînant vous emporte et s’il vous arrive de reprendre quelques paroles vous n’en cherchez pas spécialement le sens… Là on peut imaginer que les amateurs de Little Richard qui, avant de chanter du rock’n’roll, œuvrait côté musique d’église puisqu’il était pasteur et ceux de Fats Domino qui, avant de faire partie de la cohorte des chanteurs de rock, œuvrait lui aussi côté Soul music se précipiteront pour écouter Lawdy Miss Clawdy ou Dizzy Miss Lizzy et Blue Monday. Mais je leur conseillerai de lire le cahier qui accompagne les trois CD avant d’écouter les titres dans l’ordre. Pourquoi ? Pour une raison simple : la musique – celle dite populaire et présentée ici – traduit la vie de la population qui reprend les refrains et à plus forte raison quand elle s’apprend dans les églises en faisant chanter les communautés réunies. [...]
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« Le sultan serait tombé également sous le charme de la conteuse » par L'Adem
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Les contes des mille et une nuits font partie du patrimoine de la littérature universelle. On connaît l’histoire du sultan qui tuait chaque soir la femme avec qui il se mariait, jusqu’au jour où, charmé par le talent de conteuse de Shéhérazade, il lui laissait chaque nuit la vie pour entendre la suite de l’histoire, jusqu’à ce que, au bout de 1001 nuits, il tombe éperdument amoureux. Shéhérazade eut la vie sauve, sauvant ainsi celle des autres femmes. Il n’y a que trois histoires sur le CD et ce n’est pas Shéhérazade qui raconte les histoires, mais Rachia Brakni. Rien ne nous empêche de supposer que le sultan serait tombé également sous le charme de la conteuse. Elle est accompagnée ici par des belles musiques jouées à l’oud. »Par Cristina AGOSTI-GHERBAN - ADEM
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« Un enjeu intellectuel essentiel pour notre civilisation ! » par Joël Jégouzo
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« En marge de l’exposition Darwin au Muséum d’Histoire Naturelle, les éditions Frémeaux ont l’excellente idée de publier la lecture de l’Origine des espèces du théoricien de la filiation, qui sut développer une magistrale conception non fixiste de la formation des espèces vivantes. Darwin a 22 ans lorsqu’il part en voyage, à bord du Beagle, dont il ramènera son fameux journal, The Voyage of the Beagle, publié en 1839 sous le titre Journal and Remarks, titre qui se réfère en fait à la seconde mission d’exploration. Embarqué en décembre 1931 pour ce voyage autour du monde, Darwin y emporta avec lui une documentation considérable, dont les 7 volumes de Lamarck sur les animaux non vertébrés, un essai sur «l’uniformitarisme» qui proclamait l’uniformité des causes de transformations et dispensait l’idée de la catastrophe comme modèle du changement. Mais on sent déjà un Darwin circonspect quant à ces théories quelque peu surfaites, puisqu’il prend soin dans le même temps de se munir des [...]