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“As a collection of wonderful Crescent City music, it is hard to beat!” By Blues
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« A Losing Battle As you might expect after looking at that track-listing, this collection offers an excellent overview of the bluesier side of New Orleans music from within the stated time-span. The only issue I have is that this is intended as a look at the roots of soul music in New Orleans, and in that it is a little less successful. The first CD includes the wild Reverend Utah Smith and the rather more restrained Mahalia Jackson, with both providing indisputable evidence that the greatest part of the roots of soul music lie in gospel. The remaining tracks tend to have been picked for specific instances: Satchmo’s ‘Mack The Knife’ is here because it uses a gospel rhythm and Armstrong uses some vocal techniques also common in gospel music, and many of the blues tracks are here because “blues was fundamentally an extension of Negro spirituals”. Hmmm – the music is still wonderful though, and the thought did occur to me that for once a theme such as this set has would have been a [...]
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« Ce coffret riche retrace trente ans de compagnonnage » par Chant… Songs
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« L’histoire remonte au milieu des années 70. En janvier 1975, Gérard Pierron et Bernard Meulien dirent et chantèrent au théâtre du Tertre, rue Lepic à Paris, les textes de Gaston Couté. Depuis, Gérard Pierron n’a cessé de promener le timbre de sa voix sur le répertoire de cette graine d’ananar, célébré aussi, à ses heures, par Bernard Lavilliers. Entre autres. Il est vrai, Gaston Couté n’est pas un pèlerin comme les autres. Poète libertaire et fils de paysan monté à Paris pour se produire dans les cabarets de la Capitale, Couté a connu une vie et une carrière en forme de comète : il est mort à 31 ans seulement en 1911. Il n’était pas du style à vibrer aux accents optimistes de la Belle Epoque, mais brocardait une société nationaliste et volontiers belliciste. Chansonnier et éternel rebelle, Gaston Couté n’a jamais renié ses origines et ce fils de meunier. (...) Au fil des ans, Gérard Pierron n’a cessé de célébrer avec finesse et justesse l’univers de ce type fidèle à sa terre, [...]
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« De la musique que l’on ne se lasse pas d’écouter » par Daily Books
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« En juin 2016 cela fera deux ans que Claude Bolling a cessé de se produire sur scène. Cet enregistrement célèbre les 60 ans du Big Band créé à l’initiative de Frank Ténot. Mais si vous le connaissez ce Frank. Je suis sûr qu’une bonne partie d’entre vous a connu les beaux jours d’une station de radio dite périphérique avant 1981. Frank Ténot et son compère Daniel Filipacchi animaient une émission intitulée « Salut les Copains » et le soir plus tard une émission de jazz. Claude Bolling vous le connaissez aussi peut-être comme accompagnateur et compositeur du groupe « Les parisiennes » qui chantait « Il fait trop beau pour travailler »… Faites vibrer votre mémoire ou actionnez votre moteur de recherche habituel… A la suite de l’initiative de Frank Ténot, le Big Band de Claude Bolling n’a jamais cessé de travailler entre accompagnement des émissions télévisées de Maritie et Gilbert Carpentier et tournées triomphales de par le monde en jouant les classiques du Duke, arrangés par Claud [...]
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« Un mythe de la chanson française » par Chant… Songs
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Caricaturé, parfois moqué, Tino Rossi demeure un mythe de la chanson française. Avec un coffret regroupant des raretés, des chansons de films et des prénoms féminins, les éditions Frémeaux & Associés offrent quelques pépites de l’univers d’un artiste à la voix de velours. Avec un joyeux cocktail de mélodies corses, de mélodies classiques, parfois de chants religieux, Tino Rossi -fils d’un tailleur et… farouche admirateur de bel canto – a su toucher le grand public durant cinquante ans de carrière. Pourtant celui qui fut petit employé au service des hypothèques d’Ajaccio, n’a pas connu tout de suite un succès fulgurant. Et il faudra sa rencontre avec Petit Louis pour que sa carrière ne connaisse un franc essor après des débuts timides mais prometteurs. Tout l’intérêt de ce coffret (*) qui regroupe des productions allant de 1934 à 1962, c’est de montrer comment le crooner corse a su se construire un répertoire qui chassait large : des chansons comme Noël en mer à des airs d’opére [...]
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« Un témoignage à redécouvrir avec le sourire » par Jazz Around Mag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Dans la série « Live In Paris », de plus en plus étoffée, Patrick Frémeaux, Michel Brillié et Gilles Pétard proposent des enregistrements de concerts donnés à Paris. Quelques albums de cette série ont déjà été présentés ici même. Cet opus consacré à Henri Salvador y tient toute sa place. En effet, on y entend les applaudissements nourris du public qui donnent des ailes à Salvador, dont la verve atteint ici des sommets. On soulignera aussi les morceaux composés sur des textes de Boris Vian, dont deux versions du fameux Blues du dentiste (juillet 1958 et novembre 1958), ainsi qu’une du non moins désopilant Dérouillade Blues (décembre 1959). Pour le reste on retiendra les morceaux « jazzy », dont deux versions de Trompette d’occasion, ainsi qu’une parodie de gospel (Donne donne). Le coffret propose aussi plusieurs « covers » : Petite fleur, Une île au soleil. Sans oublier les titres à l’humour loufoque : Gin et télévision, Ha ha ha, Rock hoquet, Oh s’il y avait pas ton père et aut [...]
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« Il mérite d’être découvert ou redécouvert » par Le Salon littéraire
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« (…) Autre réussite, la compilation consacrée au saxophoniste ténor Don Byas. Intitulé New York-Paris 1938-1955, ce coffret de deux CD présente des enregistrements réalisés au sein de diverses formations ou de ses propres groupes par un musicien dont l’importance dans l’histoire du jazz est incontestable (3). Ainsi que le souligne Alain Tomas, concepteur de cette anthologie, « nombre de ses collègues le considèrent comme une référence incontournable en matière de saxophone ténor ». Sans doute a-t-il été, auprès des amateurs et du grand public, plus ou moins éclipsé par Coleman Hawkins, sa première source d’inspiration, et par Lester Young. Il mérite pourtant d’être découvert ou redécouvert, pour la constance de son inspiration, son sens du swing, et cette sonorité incomparable, chaleureuse et sensuelle, qui est sa marque propre. A ses côtés, durant la période 40-45, des musiciens éminents : Andy Kirk et ses Clouds of Joy, Hot Lips Page, Count Basie, Coleman Hawkins lui-même, sans [...]
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« Une aventure qui va durer treize ans » par Chant… Songs
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« L’Intégrale David & Dominique, c’est le retour aux sources de toute une époque de la chanson française. Où certains artistes ne cultivaient pas le mou, les interrogations psychologiques à répétition mais savaient aussi rêver à une autre société. David Jisse et Dominique Marge se sont croisés au bord d’un autoroute. L’infirmière débutante et l’étudiant en médecine ont alors décidé de se lancer dans la vie d’artistes. Une aventure qui va durer treize ans et sera marqué par quelques succès -dont Ouvre moi vite la porte, version française de A vava inouva, créée par le grand chanteur kabyle Idir en 1975. Ensuite, chacun a vécu une carrière artistique de son côté : Dominique avec le groupe Transhumance fondé avec Daniel Clark et destiné au jeune public et David, toujours auteur et compositeur, mais qui deviendra aussi producteur à la radio et directeur d’un Centre national de création musicale. L’une de leurs chansons, Avant le cinéma, sur un texte d’Apollinaire, a connu une belle vi [...]
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« Bird en majesté au plus haut de son talent » par Djam
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« On est parti dans le bop avec les conseils des parents. Ils ont pas tenu devant l'anthologie. Faut être juste. On raconte toujours trop le même bop ; pas faux mais un peu à côté de ce qu'on peut entendre dans ces trois disques. Radiophoniques ou live, des titres de quinze minutes contre les trois-quatre que donnaient les studios de l'époque. Des chorus longs comme une cuite de Parker. Tout ce que firent Bird et ses potos, trop rarement audibles sauf dans ce genre de mine d'or : ça va vite, ça cite à tour de bras, ça rythm changes à donf, ça cogne dur (un violent ''How High the Moon'') puis ça tire les larmes (''Easy to Love'' par exemple avec une formation toute pétée de violons et hautbois). Le grand cirque du bop. Du coup on se demande... Dans l'entretien qu'il nous avait accordé il y a près de six mois, Patrick Frémeaux pensait ces intégrales pour les fous capables d'accorder plusieurs dizaines d'heures d'écoute dans leur vie à Armstrong, Duke, et donc Parker. Et faut avouer [...]