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  • « L'orchestre de Bécaud est renversant de caractérisation et de patte » par l’Av
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    « Pour goûter l'Irlande imaginaire et le ton singulier de L'Opéra d'Aran, unique ouvrage lyrique de Gilbert Bécaud qui y mit un métier sûr et une inspiration certaine, il faut l'abstraire de son époque. Monté en grande pompe au Théâtre des Champs-Elysées le 25 octobre 1962, avec une distribution de premier rang assemblée autour de la Maureen de Rosanna Carteri et dans la régie luxueuse de Margarita Wallman, enregistré en studio par EMI sous la baguette de Georges Prêtre, l'ouvrage divisa la critique - les conservateurs applaudissant derrière Clarendon, les modernistes se rangeant au côté de Claude Samuel qui dégaina un peu vite en raillant une partition certes incongrue l'année où Pierre Boulez achève Pli selon pli. Finalement, ce seront les Américains qui auront le nez creux, débusquant derrière ses apparats de grand opéra vériste ce qu'est réellement L'Opéra d'Aran : un musical flamboyant. Paradoxe : si l'orchestre de Bécaud est renversant de caractérisation et de patte - le jeu [...]

  • « Une époque faste pour l’artiste » par Chant…Songs
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    « La collection « Live in Paris » consacrée à des enregistrements inédits permet de réentendre Henri Salvador sur scène entre 1956 et 1960. Une époque faste pour l’artiste. Il faut bien l’avouer, certaines morceaux de ces enregistrements sur scène ont un peu vieilli aujourd’hui, soit parce qu’Henri Salvador force un peu sur le rire pour… le rire, soit parce que la chanson date un peu ou semble parfois – c’est un comble vu l’artiste – un brin xénophobe quand il en rajoute sur l’accent créole. Mais, il faut bien le dire aussi, Henri Salvador – qui est né en 1917 en Guyane – fait montre dans ces spectacles donnés à Bobino ou à l’Alhambra d’un sacré métier et il signe une prestation de crooner-entertainer dont il a le secret. L’artiste est capable de se moquer du rock – annonçant des chansons créées avec l’ami Vian comme « Rock hoquet » – pour mieux le servir avec un sens du rythme qui balance pas mal. A côté de deux versions du célèbre « Blouse du dentiste », qui demeure un joli numé [...]

  • « Un coffret digne de ceux qui l’ont précédé. Ce qui n’est pas peu dire. » par L
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    « Où va le jazz ? Dans toutes les directions. D’aucuns y voient un signe de vitalité. Certains sont plus réservés. Cette dispersion les inquiète. A chacun de trancher selon les critères qu’il place au premier plan, la liberté d’une musique qui ne connaîtrait pas de frontières, ou le respect d’un minimum de codes, garant de sa spécificité. Les premiers arguent que le jazz a toujours connu, depuis ses origines, la tentation de la fusion. Ce qui n’est pas faux, si ’on songe qu’il a surgi du melting pot de La Nouvelle-Orléans avant d’essaimer de par le monde. Les seconds soutiennent à l’inverse que, s’il est vrai qu’il a assimilé, au cours des ans,  bien des influences, le risque de dilution dans une world music uniforme et sans saveur n’a jamais comme aujourd’hui hypothéqué son identité. On se gardera de trancher. Constatons seulement que la palette est large entre la perpétuation d’un classicisme qu’on aurait mauvaise grâce à confondre avec un psittacisme revivaliste, et une musique [...]

  • « Trois CD à la valeur incontestable de témoignage » par Le Salon littéraire
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    « Où va le jazz ? Dans toutes les directions. D’aucuns y voient un signe de vitalité. Certains sont plus réservés. Cette dispersion les inquiète. A chacun de trancher selon les critères qu’il place au premier plan, la liberté d’une musique qui ne connaîtrait pas de frontières, ou le respect d’un minimum de codes, garant de sa spécificité. Les premiers arguent que le jazz a toujours connu, depuis ses origines, la tentation de la fusion. Ce qui n’est pas faux, si ’on songe qu’il a surgi du melting pot de La Nouvelle-Orléans avant d’essaimer de par le monde. Les seconds soutiennent à l’inverse que, s’il est vrai qu’il a assimilé, au cours des ans,  bien des influences, le risque de dilution dans une world music uniforme et sans saveur n’a jamais comme aujourd’hui hypothéqué son identité. On se gardera de trancher. Constatons seulement que la palette est large entre la perpétuation d’un classicisme qu’on aurait mauvaise grâce à confondre avec un psittacisme revivaliste, et une musique [...]

  • « Un maillon essentiel dans l’évolution de son instrument » par Le Salon littéra
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    « Où va le jazz ? Dans toutes les directions. D’aucuns y voient un signe de vitalité. Certains sont plus réservés. Cette dispersion les inquiète. A chacun de trancher selon les critères qu’il place au premier plan, la liberté d’une musique qui ne connaîtrait pas de frontières, ou le respect d’un minimum de codes, garant de sa spécificité. Les premiers arguent que le jazz a toujours connu, depuis ses origines, la tentation de la fusion. Ce qui n’est pas faux, si ’on songe qu’il a surgi du melting pot de La Nouvelle-Orléans avant d’essaimer de par le monde. Les seconds soutiennent à l’inverse que, s’il est vrai qu’il a assimilé, au cours des ans,  bien des influences, le risque de dilution dans une world music uniforme et sans saveur n’a jamais comme aujourd’hui hypothéqué son identité. On se gardera de trancher. Constatons seulement que la palette est large entre la perpétuation d’un classicisme qu’on aurait mauvaise grâce à confondre avec un psittacisme revivaliste, et une musique [...]

  • « Avec ravissement nous cheminons vers les Lumières » par Philosophie Magazine
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    Il vous faudra environ un Paris-Montpellier en TGV cet été pour entrer dans l’ère moderne de la pensée occidentale en suivant ce « cours particulier » de l’excellent professeur d’histoire de la philosophie Pierre Guénancia. La langue et les idées sont toujours claires – et qu’importe la réalisation sonore austère de ces CD. De Descartes à Hume, c’est avec un ravissement que nous cheminons vers les Lumières qui ouvriront la voie à Kant. La philosophie dont chaque auteur avec son génie propre se fait l’interprète est traversé par la science, la révolution copernicienne, la séparation des ordres (spirituel et temporel, âme et corps…), qui font de la connaissance de l’esprit humain (la « voie des idées ») le grand sujet d’exploration de cette modernité. Particulièrement brillants sont la présentation de Descartes (dont Guénancia est un fin spécialiste) et le rapprochement assez surprenant entre Pascal et Hobbes, l’un religieux et l’autre laïc, mais tous deux habités par une vision pes [...]

  • « Sans doute le chanteur le plus imparable du rock des années 1950 » par Jazz Ma
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    Incandescent, explosif et théâtral ce petit-fils de pasteur baptiste a sans doute été le chanteur le plus imparable du rock des années 1950. Si ses rivaux noirs et blancs ont puisé dans son répertoire d’éruptions vocales et d’onomatopées percutantes, c’est que Little Richard avait « du bagage » et imprimait à ses interprétations autant de rigueur que d’intensité. Son charisme et sa sexualité compulsive, ses coiffures « pompadour », son immersion dans les soirées de travestis, les remords sincères et cocasses qui en firent notamment un adventiste du Septième jour, sont à coup sûr indissociables d’un rock’n roller prompt aux revirements. Mais il a transité par les rassemblements religieux et la glossolalie des fidèles pentecôtistes, les spectacles itinérants de type « vaudeville », le piano d’église ou de bastringue, les orchestres de jump blues et les rencontres clés (Sister Rosetta Tharpe, Billy Wright, Bumps Blackwell, Joe Lutcher…). Sa voix mémorable, qui entraîne l’orchestre et [...]

  • « Un bel exercice à faire… » par Le Soir
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    Les vacances, en fin compte, ce n’est pas que du loisir. Mettons-les à profit pour apprendre. Ecouter Michel Onfray, par exemple. Avec « Philosophie du cosmos », il présente son livre « Cosmos », pas encore publié à l’époque de cet enregistrement. « La philosophie a été l’art d’économiser le réel au profit des livres qui disaient le réel, énonce-t-il. « En l’occurrence la Bible, le Talmud ou le Coran. On ne regarde plus le monde mais le livre qui dit le monde ». En fait Onfray propose de voir à nouveau le monde. Un bel exercice à faire en sa compagnie. L’homme parle bien, clair et aisé. On l’écoute avec attention.Par LE SOIR

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