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« Michel Onfray philosophe alternatif » Interview par Béatrice Sutter - Revue A
Catégories : Article de presse ( Article de presse )B.S. : Vous avez transgressé les codes d’une discipline que l’on considère volontiers comme trop complexe pour être populaire en lançant l’université populaire de Caen. Quelles étaient vos motivations ?M.O. : Je ne crois pas avoir transgressé de codes. L’université a les siens. J’ai les miens. Je n’ai jamais pensé l’université populaire comme une contre-université traditionnelle ou comme une machine de guerre lancée contre l’institution. L’Université officielle fait un travail qui est celui de la reproduction des idées dominantes par la transmission des pensées dominantes. Elle sélectionne ainsi les élites qui reproduiront le système. Elle est payante, ouvert sur inscription, elle exige un diplôme à l’entrée et en distribue un à la sortie, pour ce faire elle contrôle les connaissances. L’université populaire fonctionne à l’inverse : gratuite, ouvert à tous sans fichage administratif, elle ne demande aucun niveau, ne contrôle aucune connaissance et ne délivre aucun certificat. Elle [...]
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« Michel Onfray philosophe alternatif » interview par Béatrice Sutter - Revue AD
Catégories : Article de presse ( Article de presse )B.S. : Comment parvenez-vous à rendre la philosophie plus appétente ?M.O. : En évitant de me placer sur le terrain de la domination du maître et de la servitude des disciples : je n’ai pas besoin d’une cour. Dans mon séminaire de « Contre-histoire de la philosophie », je me mets au service des pensées d’autrui et je ne mets pas autrui à mon service : je suis un passeur des idées des autres. Je les sers et ne veux pas m’en servir. Après treize années de ce séminaire qui a couvert vingt-cinq siècles de pensée occidentale, j’ai ouvert un autre chantier qui est celui d’une « Brève Encyclopédie du monde ». Cette fois-ci, je m’autorise à enseigner ce que je pense personnellement. Pour autant, je m’inscris toujours dans la grande tradition de lisibilité de la philosophie française qui, hormis une parenthèse ouverte avec Sartre en 1943 et fermée avec les derniers structuralistes dans les années 1990, a toujours été limpide, claire, lisible. Au XVIIIe siècle, vous ne trouverez aucun philos [...]
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« Le Henry Mancini ou le Lalo Schifrin français » par Le Soir
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Claude Bolling, c’est une belle figure du jazz européen. Pianiste, arrangeur, compositeur, spécialiste des musiques de films. Ses musiques résonnent encore dans les oreilles d’aujourd’hui. Celles de Borsalino, par exemple, celle du Magnifique ou des Brigades du Tigre, de Flic Story ou du Gitan. Le Henry Mancini ou le Lalo Schifrin français. De 1960 à 1998, voici les BO de Claude Bolling. Qui est d’ailleurs toujours vivant : il a 85 ans. »Par Jean-Claude VANTROYEN – LE SOIR
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« Une réjouissante anthologie » par Le Monde
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Rien de mieux que danser pour se laisser distraire du temps présent. Ce coffret contient 70 prétextes à chalouper sur la musique haïtienne d’avant le son numérique en vogue dans les Caraïbes d’aujourd’hui. Conçu sous la direction artistique de Bruno Blum, il a été réalisé à partir de vinyles restaurés dont beaucoup n’avaient pas été réédités jusqu’alors. On y entend de la meringue (oui, au féminin, comme la pâtisserie à base d’œufs en neige et de sucre), genre musical et chanté issu de la contredanse, apportée par les colons européens au XVIIIème siècle et puis du konpa, la musique nationale d’Haïti, inventée dans les années 1950 par le saxophoniste Nemours Jean-Baptiste. Celui-ci se paie la part du lion dans cette réjouissante anthologie, accompagnée d’un livret bien documenté. » Par Patrick LABESSE – LE MONDE
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« Réunit des héros de ce genre chaleureux » par Le Monde
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Après celui consacré à la musique cajun, paru également chez Frémeaux & Associés, le critique de jazz et dessinateur Jean Buzelin propose un coffret dédié à la musique noire et créole francophone de la Louisiane, le zydeco. Ce florilège retrace son histoire. Il réunit des héros de ce genre chaleureux, défini comme «blues français de la Louisiane » par Buzelin, dans son livret, tels que Clifton Chenier, Bois-Sec Ardouin et son acolyte Canray Fontenot, l’accordéoniste et chanteur Amédée Ardouin (mort en 1942), considéré, par la façon dont il a introduit le blues dans la musique cajun, comme le «godfather » de la musique zydeco. Celle-ci prendra véritablement son envol au début des années 1950, propulsée à coups d’accordéon, de violon et de washboard (frottoir) dans les bals où l’on n’avait pas d’autre souci que de « laisser le bon temps rouler » Par Patrick LABESSE – LE MONDE
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“Lockwood established his own musical identity long ago” The New York City Jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )“Didier Lockwood, who turns 60 this month, counts late violin master Stéphane Grappelli among his influences, though Lockwood established his own musical identity long ago. For this tribute, Lockwood utilizes a constantly shifting supporting cast of veterans and others deserving wider international recognition, with most of the 18 selections pieces Grappelli recorded or performed during his career. For much of his Gypsy-flavored rendition of “Night and Day” Lockwood emulates a whistler with his violin, though he swings quite nicely, complemented by Romane’s Django-inspired guitar solo. Lockwood opts for subtlety in his approach to “Tea For Two”, playing a spacious duet with guitarist Sylvain Luc. Pianist Martial Solal is his partner for the darting take of “C’est Si Bon” while the rhythm section is anchored by the underrated veteran pianist René Urtreger in an explosive take of “Just One of Those Things”, featuring some of Lockwood’s best work on this release. Guitarist Martin Tay [...]
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« De grands moments de bonheur ! » par Classica
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Enfin réédités, voici les concerts que l’orchestre de Count Basie donna à Paris en 1957 et 1962 à l’Olympia et au Palais de Chaillot ! Bien captés (on entend la guitare de Freddie Greene…), superbement édités, ce sont de grands moments de pur bonheur. Qui a physiquement senti un jour la rythmique se mettre en marche et les sections souffler avec précision et force se précipitera sur ce double album. Si ce n’est pas le cas, voilà l’occasion rêvée d’en éprouver l’effet. Par CLASSICA
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« Jubilatoire ! » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )…un trio qui, à l’enseigne de « La Section Rythmique » distille une musique jubilatoire…Par Jacques ABOUCAYA – JAZZ MAGAZINE