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« Au diapason tropical » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Pianiste martiniquais doué d’une tourbillonnante capacité d’adaptation d’un style à un autre, jazz, zouk, Brésil ou salsa, sans jamais perdre son identité, Mario Canonge, en infatigable défricheur des musiques épicées du monde, éclaboussa la soirée de son inépuisable énergie multicolore. Stimulée par tant d’ardeur, Tangora se mit tout de suite au diapason tropical. Avec flamme, charme et liberté, elle déroula le répertoire de son excellent nouvel album “Springtime” (Frémeaux) dans lequel elle a signé presque toutes les paroles, en français comme en anglais. En particulier, cette superbe Cantabile for Lady Day, une composition de Michel Petrucciani que Canonge a très subtilement réharmonisée. »Pascal Anquetil – JAZZ MAGAZINE
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« Une magnifique anthologie » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Rencontre parfaite de la technique et du son (si toutefois le son ne participait pas déjà de la technique), Don Byas mérite mieux que sa réputation d’épigone de Coleman Hawkins dont il est évidemment un disciple mais dont il a su prolonger l’héritage vers une modernité toute personnelle, à la ligne aussi claire que subtile. Maître de la ballade dont il développe à l’infini les richesses harmoniques (« Laura » comme un emblème), Don Byas excelle également sur les tempi plus rapides et les prouesses du bop naissant n’étaient pour lui que formalités. Son phrasé (marqué par le swing) est enfin l’un des plus élégants parmi les modernes première génération (« Cherokee »). Il posera son saxophone ténor en Europe, notamment grâce à l’intriguant baron danois Timme Rosenkrantz, et imprimera sa marque pétrie de classe dans le jazz français d’après-guerre. Styliste amphibie – il pratiquait avec assiduité la pêche tant à la ligne que sous-marine – Don Byas était vraiment un grand. Et cette mag [...]
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« Un double CD providentiel » par Classica
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Il a joué avec la crème des musiciens, dont Dizzy Gillespie (aux côtés de qui il enregistra la première version de « Bebop », Count Basie, Erroll Garner, et Beaucoup d’autres. Coleman Hawkins, « l’inventeur » du saxophone l’a invité à ses côtés, ainsi qu’Amalia Rodrigues. Il a gravé la plus belle version de « Laura ». Son influence fut importante sur Johnny Griffin, Benny Golson, et plusieurs autres. Cependant, son nom est presque oublié : Don Byas. Saxophoniste pulpeux au timbre de velours mais capable aussi d’un swing féroce, il fut une voix essentielle dans ces années qui virent le passage du langage classique du jazz au be-bop, fréquentant régulièrement le Minton’s Playhouse. Il fut aussi une vedette, comme on disait, dans toute l’Europe. Ce double CD providentiel, superbement remastérisé et pourvu d’un livret très documenté d’Alain Tomas, permet de l’entendre à nouveau lors de superbes sessions à New York et Paris. S’en priver serait se priver d’un plaisir certes innocent mai [...]
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« Impeccable sélection ! » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Il est le dernier. Ou presque puisque son héritage musical, considérable, est désormais assuré. Il est surtout incontournable comme sa discographie est largement accessible. C’est peut-être en raison de tant d’évidences qu’une telle anthologie est aujourd’hui indispensable pour mieux comprendre tous les champs du possible qu’a pu incarner Sonny Rollins. Continuateur hypothétique de Charlie Parker, le saxophoniste va pourtant se faire coiffer au poteau par John Coltrane et Ornette Coleman qui accompliront la réforme. C’est que Rollins a pris le temps de devenir lui-même (cf. la célèbre parenthèse du pont de Williamsburg). Et la diversité de cette impeccable sélection (admirablement présentée par Alain Gerber et Alain Tercinet) ne dit pas autre chose. Ce deuxième volume est donc tout le contraire du superflu. Et un troisième n’en sera qu’encore plus nécessaire.Par Bruno GUERMONPREZ – JAZZ NEWS
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« Transcendant ! » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Nous voilà plongés en Haïti, à une époque où l’esprit d’une Afrique de l’Ouest ancestrale, du Bénin au Sénégal en passant par le Nigeria ou le Ghana est encore le point d’orgue de la culture vaudou. Cette compilation réunit cantiques, prières et chansons cultuelles sur des rythmes tribaux aux religions animistes africaines qui ont parcouru l’Atlantique au cours de la traite négrière. D’abord une centaine de rythmes vaudou parmi les rites aux trois tambours, la musique de l’Haïti Danse Orchestra, le carnaval, ou les chants de possession, parfois surprenants, dans les années 40 et 50. Puis, au début des années 60, place au chorégraphe, danseur et musicien mais aussi journaliste, feu Jean-Léon Destiné, gardien des danses haïtiennes aux Etas-Unis. En créole haïtien, Destiné donne à entendre, avec son orchestre, des invocations par un chœur d’hommes, avec flûte et percussions. L’exploration continue avec la voix ensorcelante de la chanteuse et danseuse Emerante de Pradines, membre d’un [...]
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« Des documents aussi vertigineux que troublants » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Haïti. Plaque tournante du commerce triangulaire et laboratoire bouillonnant du monde créolisé. Terre de cultures multiples fondues en un syncrétisme dense et inextricable. Il n’est pas étonnant que cette grande île de l’arc caraïbe ait fasciné les ethno-musicologues dont le travail est recueilli dans ce volume nécessairement ardu mais passionnant. Passionnant car la nature religieuse du vodou, ses polyrythmies hallucinatoires et sa propension assimilatrice va évidemment voyager non seulement vers les îles voisines, mais sur le continent américain tout proche. C’est le cas notamment en Louisiane où il est permis de penser que la musique entendue au fameux Congo Square de la Nouvelle-Orléans s’en soit profondément inspirée. La dimension spéculative et partielle de cette possibilité – les enregistrements sont collectés prés d’un siècle et demi après la prétendue transmutation du vodou en negro spirituals, blues et autres ragtimes – ne doit pas occulter la puissante véracité de ces d [...]
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« Indispensable ! » par le Cri du Coyotte
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Eloignés des grands circuits de distribution musicale sur les ondes par la couleur de leur peau, les vrais fondateurs du rock’n’roll n’ont pas été connus du grand public, auquel on a surtout donné à entendre en boucle Elvis, Jerry Lee et consorts, roses de peau et non crépus. Dans un mastering d’une qualité époustouflante, Frémeaux propose un triple CD de « black rock music », véritable découverte et nid de pépites que l’on regrette,dès la première écoute, de ne pas avoir connues et aimées plus tôt. Dès la troisième piste du 1er CD on est en plein dans le genre avec Memphis Slim « Rockin’ The House » et la suite est un régal. Jimmy McCracklin « Rock And Rye, Rockin’ All Day », Gore Carter « Rock Awhile », Wynonie Harris « All She Wants To Do Is Rock », Cecil Gant (Killer avant l’heure!) “We’re Gonna Rock”, Tiny Bradshaw “I’m Going To Have Myself A Ball, The Train Kept A Rolling”, Little Richard “ Get Rich Quick”, Jackie Brenston “My Real Gone Rocket”, Roy ‘Baldhead’ Byrd “Rockin’ [...]
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“Un témoignage nostalgique” par Blues & Co
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Quand on aime le rock and roll de Chuck Berry, Eddie Cochran, Little Richard, Wanda Jackson ou Elvis Presley, Il serait normal d’être moqueur lorsqu’on écoute les copies de certains de nos chanteurs des années 60-62. Le véritable rock and roll nous vient des USA. Il appartient au patrimoine culturel américain, tout comme Brassens, Ferré, Brel et les chanteurs à textes le sont pour notre pays. Nous resterons toujours les sous produits de ces rythmes endiablés venus d’outre atlantique. Mais voilà !, il y a cette époque vécue pour un bon nombre d’entre nous autour du mythique Teppaz et ses piles de vinyles 45t de chanteurs yéyés, les virées au Golf Drouot et les boums en province. Dans ce coffret de trois CD comprenant soixante quinze titres, figurent les Chaussettes Noires d’Eddy Mitchell, les Chats Sauvages de Dick Rivers, Johnny Hallyday, Burt Blanca, Sylvie Vartan, Frankie Jordan… et une multitude de groupes éphémères qui ont animé toutes ces soirées de teenagers : Pirates avec D [...]