-
« Quelle époque ! » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Si l’histoire est connue, ne boudons pas notre plaisir de voir paraître ces trois CD documentant les passages parisiens de la tournée Jazz at the Philharmonic en 1958 et 1960. Notamment parce que de réels morceaux de bravoure sont désormais disponibles dans le plus grand des conforts (de son et de présentation, comme toujours chez Frémeaux). Comme la découverte par le public européen de l’orchestre phare du jazz West Coast, Shelly Manne and his Men où brillent Richie Kamuca et Joe Gordon. Stan Getz s’y taille également la part belle, soit avec son éphémère quartette venu du Danemark, soit avec la cohorte de légendes du jazz qu’étaient Benny Carter, Coleman Hawkins ou Don Byas, plus consensuels que le quintette de Miles Davis avec John Coltrane qui fit tant de vagues. Enfin Dizzy Gillespie survole l’ensemble dans une maestria de technique et de musicalité. Quelle époque !Par Bruno GUERMONPREZ – JAZZ NEWS
-
« La qualité des textes et la finesse des mélodies » par Le Monde
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« David Jisse, âgé de 70 ans, semble avoir autant de vies que les chats avec lesquels il partage le sens de l’observation et le goût de l’itinérance. Sans jamais ronronner, ainsi que le savent les amateurs de musique contemporaine qui le rencontrent depuis des lustres dans des situations toujours inattendues, comme organisateur (à la tête de La Muse en circuit, le centre de création musicale qu’il a dirigé de 1998 à 2013) ou comme compositeur (principalement de musique électro-acoustique). Avant de jouer avec les micros (y compris comme producteur à Radio France), David Jisse est entré en musique comme auteur-compositeur-interprète de chansons présentées en duo avec sa partenaire Dominique Marge. L’intégrale que l’on découvre aujourd’hui frappe par la qualité des textes et la finesse des mélodies. Elle couvre vingt ans de création multipistes. L’époque (par exemple, celle du Michel Berger de Starmania ou celle du Michel Legrand des tubes entre jazz et classique) est toujours perce [...]
-
« Chaque note rend un hommage lascif à la beauté » par Télérama
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Une anthologie rend hommage à cet héritier oublié de Coleman Hawkins, qui faisait du saxophone ténor une arme de séduction massive. Don Byas apparaît comme le grand oublié de l'histoire du saxophone ténor, où il se situe idéalement entre Coleman Hawkins et Sonny Rollins. Né en 1912, il commença très tôt mais ne réalisa son premier enregistrement qu'assez tard, en 1938. De 1941 à 1943, il succéda à Lester Young dans la section de saxophones du Count Basie Orchestra. Il y fit merveille. Sa sonorité avait la majestueuse beauté d'une cathédrale, il en jouait avec un art consommé. On s'en fait d'emblée la meilleure idée en l'écoutant interpréter vingt-quatre mesures dans Harvard Blues (1941), où il précède le chanteur Jimmy Rushing, à la voix éraillée. Cette façon de composer un chorus avec une imparable logique tout en jouant la séduction du son pour le son, on la retrouve tout particulièrement dans les ballades, mais aussi dans les tempos TGV, comme Cherokee, qu'il dévale en sc [...]
-
« Un petit régal » par Chant… Songs
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Riche idée des éditions Frémeaux & Associés que de publier Georges Moustaki et ses premiers interprètes, une intégrale 1955-1962 des œuvres du futur auteur du Métèque qui portait, à ses débuts, un autre patronyme. Tout le monde sait qu’Edith Piaf fut la première à faire connaître le style de Moustaki par son interprétation de Milord. Et pourtant, la grande artiste a aussi chanté magnifiquement Eden Blues, Les Orgues de barbarie. Grâce à ce coffret de trois CD, on redécouvre ces versions oubliées et celles d’autres interprètes de Moustaki qui le firent connaître bien avant qu’il ne devienne célèbre. Que ce soit Michèle Arnaud à la manière de chanter légère et parfois profonde (Pourquoi mon dieu) à Henri Salvador avec C’est celle que j’aime, en passant par le travail toujours fascinant d’une Barbara dont la version de Vous entendrez parler de lui est d’une absolue modernité et offre son écrin vocal à l’univers original et poétique du barde grec né en Egypte. En écoutant le coffre [...]
-
« Un beau programme pas si facile à réunir » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )L’accordéon américain en 3 CD, le premier consacré au Brésil (Chiquinho, Luis Gonzaga, Sivuca, Mario Gennari), un fourre-tout plus « rural » très incomplet à dominante dominicaine (les affolantes basses flottantes du merengue !) et enfin un CD consacré au jazz : Art Van Damme, Matt Matthews (avec Oscar Pettiford et Kenny Clarke), Tommy Gumina avec Buddy DeFranco, Pete Jolly avec Shorty Rogers et Jimmy Giuffre, Orlando Digirolamo alias Lanny Dijay avec Teo Macero. Tout ça un peu en vrac, mais un beau programme pas si facile à réunir.Par Franck BERGEROT – JAZZ MAGAZINE
-
« Ces all stars offrent peu de mauvais moments » par Jazz Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Alain Tercinet qui a pris en main les liner notes de ce nouveau Live un Paris, s’interroge avec nous quant à la présence, le 30 avril 1958, de Sonny Stitt aux côtés de Roy Eldridge et Coleman Hawkins et pas avec Dizzy Gillespie et Stan Getz figurant à la même affiche. On accordera que ces all stars offrent peu de mauvais moments, avec des instants de grâce lorsque chacun s’isole à tour de rôle avec la rythmique (Lou Levy, Herb Ellis, Max Bennett, Gus Johnson) le temps d’une ballade. Le 25 novembre 1960, selon le même principe (morceau de chauffe du all stars, puis ballades en quartette), Benny Carter prend la place de Stitt aux côtés de Roy et Hawk, plus Don Byas (seul sur « I Remenber Clifford » qu’on ne connaissait pas encore au répertoire du ténor, et dessaisi de « Laura » par Carter) avec une rythmique empruntée à Dizzy (Lalo Schifrin, Art Davis, Chuck Lampkin étant remplacé par Jo Jones). Mais le sommet de cette soirée, c’est la restitution par Dizzy et son quintette de « Gil [...]
-
« Et l’on comprend soudain ce que le mot ‘transe’ signifie » par Trad Mag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Mieux qu’un conservatoire national, Haïti est un conservatoire international qu’une terrible instabilité politique et hostilité des grandes puissances a longtemps coupé du reste du monde. Lorsque les premiers chercheurs étrangers y sont allés, ils ont découvert avec effarement des musiques qui avaient peu changé depuis l’époque de l’esclavage, une invraisemblable profusion de rythmes qui venaient de toute l’Afrique. La nouvelle compilation de Frémeaux & Associés reconstitue la quête de ces aventuriers de l’enregistrement, d’Alan Lomax (hélas mal équipé lors de son voyage de 1937) au journaliste Maurice Bitter, en passant par le producteur américain Jac Holzman, qui aura plus de succès par la suite avec les Doors. Les notes de pochette de Bruno Blum sont, comme toujours, d’une érudition démente. Et les enregistrements eux-mêmes, bien qu’imprécis, ont parfois une telle force que l’on comprend soudain ce que le mot « transe »signifie.Par François MAUGER – TRAD MAG
-
« Le choix de Michel Portal » par Jazz Mag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Je me souviens comment gamin j’ai été fasciné par ce musicien qui jouait du même instrument que moi mais avec une virtuosité et une modernité totalement déconcertantes. Il avait une fluidité incroyable dans son phrasé qui faisait sonner la clarinette à la manière d’un violon parfois mais aussi un sens de l’articulation redoutable qui lui permettait de swinguer dans n’importe quel contexte.Par JAZZ MAG