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  • « Un excellent condensé « trans-catalogue » par Jazz Magazine
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    Si l’on tient compte des dates d’enregistrement, ce survol remonte à 1953. En retenant les dates de parution des morceaux de leur sélection et en lui donnant un ordre chronologique, Téca Calazans et Philippe Lesage défont ce qu’ils réalisent : une chronologie de l’adoption de la bossa par les jazzmen, qui relativise, sans la nier, l’importance de « Jazz Samba », si l’on considère qu’ « Elizete » et « Meditação » de Cal Tjader sont enregistrés alors que l’album de Stan Getz est à peine paru. Bien plus, les enregistrements de Laurindo Almeida et Bud Shank de 1953 et 1958 (et non de 1962) ouvrent un sacré éventail (qui aurait presque pu être déployé jusqu’en 1942 avec le « Brazil » de Jimmy Dorsey, même s’il ne s’agit pas à proprement parler de bossa). De même, il est dommage que le livret ne mentionne pas le coup de foudre des jazzmen pour la musique brésilienne dès un premier passage de Dizzy Gillespie à Rio pour le Département d’Etat en 1956 (dont il reste un « Cepao’s Samba »), l [...]

  • « Un très bel album » par Mad
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    Il y a d’un côté la voix profonde et le timbre doux de Nat King Cole, plus son jeu subtil au piano. Et de l’autre l’enthousiasme pétaradant de ce remarquable orchestre de Quincy Jones, dans lequel on trouve Phil Woods, Sahib Shihab, Les Spann, John Collins… C’est la rencontre entre les deux qui donne le ton de ce très bel album. Bien sûr, les puristes du jazz pourront dire que Nat King Cole s’est parfois trop rapproché des rengaines sirupeuses et de la chansonnette, mais ses arrangements, sa façon de chanter, son style parviennent sans mal à donner de la vigueur à des thèmes parfois trop mous. Et sur cet enregistrement public, réalisé à Paris le 19 avril 1960, il est royal. On goûte sa fausse désinvolture, sa légèreté, sa façon aérienne de poser le tempo, sa volubilité, sa volatilité. Son humour aussi, qui se concrétise dans le sourire qu’on entend, dans la dernière note aiguë sur le piano. Il chante  « The Continental », « Blues in the night », « It’s only a papermoon », « Sweet [...]

  • « Et soudain miracle : » par Jazzmag
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    Dans notre numéro de mai, Nous signalions ce concert de l’Olympia sur live-in-paris.fr, label qui a également ses entrées chez Frémeaux. Le revoici donc en CD avec cette fois un livret fourni par Michel Brillié qui nous raconte par le menu le pourquoi de ce programme où Quincy Jones, avec le quasi-allstars resté en rade à Paris après l’échec du spectacle « Free and Easy », fait flamber le plancher sous le tabouret du crooner qui se souvient, même si une petite section de cordes complète le big band, qu’il fut un putain de jazzman. Et soudain miracle : l’orchestre congédié, après avoir chanté un chorus d’ « Its Only A Papermoon », il se dirige vers le piano pour accompagner son fidèle guitariste, John Collins, puis prend un solo à son tour. Revenu au micro, il enchaîne avec sa seule rythmique sur une version de 5’47 « Sweet Lorraine » : même scénario qu’il reprend encore sur « Route 66 ».Ce n’est plus le grand pianiste des années 40, mais tout de même. Le CD nous livre les deux con [...]

  • « Du grand Louis » par Le Quotidien du médecin
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    « (…) le label français Frémeaux & Associés, spécialisé dans les rééditions thématiques, propose, dans la série intégrale « The Complete Louis Armstrong » (conçue par l’historien Daniel Nevers), un 14e volume, « Constellation 48 ». On y (re)découvre Satchmo et son All-Stars d’alors – Jack Teagarden (trombone), Barney Bigard (clarinette), Earl Hines (piano), Arvell Shaw (contrebasse) et Sidney « Big Sid » Catlett (batterie) – lors du premier Festival international de jazz de Nice, en février 1948, avant des retrouvailles à Pleyel à Paris en mars de la même année, autour de succès comme « Muskrat Ramble » et « Royal Garden Blues ». Du grand Louis de retour sur le devant de la scène jazz. Par Didier PENNEQUIN – LE QUOTIDIEN DU MEDECIN

  • « Une véritable révélation » par Jukebox Magazine
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    « Dans la série François Jouffa présente, Frémeaux offre en 3 CD un magnifique panorama du rock’n’roll chanté dans la langue de Molière en France (CD 1 & 2) et au Québec (CD 3) avant 1960 (ou presque) : « ANTHOLOGIE DU ROCK 50 EN FRANÇAIS » (75 titres, livret 24 p., Frémeaux FA 5479). Responsable de la compilation et du texte du livret où l’érudition le dispute à l’acuité de la perception, Pierre Layani, aidé par Léo Roy pour la partie québécoise (voir JBM N°329), met à la disposition du plus grand nombre un phénomène souvent méconnu, car occulté par le raz-de-marée Johnny Hallyday en 1960. Or, à partir de 1956 et du succès planétaire de Bill Haley puis d’Elvis Presley, le rock’n’roll touche tous les pays du monde occidental. Chez nous cela est mal perçu par le milieu musical tenu en grande partie par les jazzmen qui y voient une vulgarisation de leur musique, mais qui s’y mettent, pour s’en moquer et/ou pour répondre à une demande grandissante. Boris Vian, Michel Legrand et Henri [...]

  • « Un CD bourré de feeling » par Libération
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    « Daniel a appris la batterie des mains de Kenny Clarke et d’Art Taylor. Il a joué avec Ben Webster, Johnny Griffin, Dexter Gordon. Le quintet de Daniel réhabilite depuis vingt ans la musique de son père. Il tourne avec le saxophoniste Olivier Franc. Quand ce dernier (sur le saxophone de Sidney), entama I’ll Be Proud of You, un inédit retrouvé dans les archives, sur une bande, un frisson a traversé les rangées. Franc attisait sans conteste la flamme, période française, de l’auteur des Oignons. Deuxième inédit ( Sweet Louisiana). Solo suave. Réaction identique : larmes aux yeux, chair de poule, émotion partagée. Quel bonheur! On trouve les inédits (aussi un déchirant Passport to Paradise) dans un CD bourré de feeling édité par Frémeaux et Associés, dont le manager Patrick Frémeaux est également primé à la cérémonie pour l’ensemble de ses rééditions jazz. (...) Le Daniel Sidney Bechet Jazz Group rejouera le 24 octobre 2015, pile soixante années après, le concert légendaire de 1955, [...]

  • « Passionnante leçon d’histoire des idées » par Blog Ministre de la culture
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    « L’altruisme… Une valeur avec laquelle la France a rompu dans les années 80, sous la présidence Mitterrand : l’heure était alors à la compétition, à l’exaltation égotiste. Il fallait libérer l’initiative privée, l’économie, les marchés financiers. Se défaire de ce qui ne paraissait alors plus qu’un fatras idéologique insensé : la pensée dite 68. L’altruisme… Matthieu Ricard et Michel Terestchenko en dialoguent, longuement, passionnément. Le premier pour le placer au centre de cet âge anthropocène qui est le nôtre et pointer l’urgence à renouer avec des conduites altruistes dans un monde qui court à sa perte économique, écologique, politique. L’autre pour rappeler combien le paradigme égoïste de nos société est en réalité une fiction idéologique construite par les élites, que l’on peut très précisément originer dans le XVIIème siècle moraliste, posant sans jamais parvenir à le prouver, l’idée d’une nature égoïste de l’humain. Et c’est sans doute la leçon la plus importance de cet [...]

  • « L’inventivité du discours musical » par Jazz Mag-Jazzman
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    Si, en ce milieu des années 1950, le rock’n’roll n’avait pas encore pointé le bout de son nez sur le Vieux Continent, on peut dire sans exagérer que Lionel Hampton en fut le prophète, comme en témoignent ces enregistrements explosifs de ses premières tournées européennes. Au fil d’un show qu’on imagine parfaitement rodé, Hamp et ses hommes égrènent thèmes fédérateurs (l’inusable Flyin’ Home) et riffs bluesy propulsés par le puissant backbeat de batteur Wilford Eddleton, invitant à la danse et à la fête sans pour autant oublier l’inventivité du discours musical, au fil de solos de vibraphone dont la luxuriance mélodique et la logique implacable évoqueraient  presque Jean-Sébastien Bach. De l’art déguisé en divertissement, à moins que ça ne soit l’inverse ? Le public, lui, ne semble pas se poser la question, tout occupé qu’il est à applaudir, trépigner et encourager les musiciens de chorus en chorus. PR – JAZZ MAG-JAZZMAN

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