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  • « L’inépuisable génie improvisateur du Bird » par Classica
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    Consacré aux années 1950-1951, l’intégrale Charlie Parker se poursuit. Un duo avec Coleman Hawkins, les traces providentielles de la tournée en Suède, les faces latines avec Machito, des séances en studio pour Norman Granz et les prestations avec des cordes au Birdland constituent l’essentiel de cette nouvelle livraison. La variété des contextes mais aussi l’inépuisable génie improvisateur du Bird rende ce nouveau coffret au son magnifiquement restauré aussi miraculeux que les précédents, et auusi indispensable que ceux qui feront suite. (CHOC) CLASSICA

  • « Taillé pour l’éternité » par Jazz News
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    En trois disques on retrouve « Mama Africa », la grande dame qui lutta contre l’Apartheid, de ses premières années à Johannesburg jusqu’à son exil new-yorkais, après avoir figuré dans le film réquisitoire Come Back, Africa. En clair du terriblement swing « Baby Ntsoare » avec les Manhattan Brothers aux ballades plus afro-soul comme « Nomeva », en passant par sa version du classique « Mbube » (le lion est mort ce soir…) à une vision clair obscur de « House of Rising Sun ». Taillé pour l’éternité. JAZZ NEWS

  • « Une somme de ressources considérable et de premier ordre » par Soul Bag
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    Composées de titres réédités disponibles sous diverses formes d’artistes souvent très connus, les anthologies Frémeaux réservent peu de surprises. Mais outre un son de qualité, elles s’assortissent de discographies complètes et de livrets descriptifs documentés (ici, Jacques Demêtre et Jean Buzelin), véritables « petits livre d’histoire » qui abordent les contextes sociaux et culturels des différents thèmes explorés. Prises globalement, elles forment donc en quelque sorte les volumes d’une encyclopédie qui mine de rien ne cesse de prendre de l’ampleur, et constitue aujourd’hui une somme de ressources considérable et de premier ordre. Comme l’indique son sous-titre, ce double CD est une étude via les textes du blues de la montée du racisme, et surtout de la ségrégation qui a conduit à la lutte pour les droits civiques à partir des années 1950. Bien avant cela, dès les années 1920, le bluesman intégraient ces thèmes à leurs chants mais cela restait quasiment sans écho en dehors de l [...]

  • « Un grand monsieur du saxe » par Le quotidien du médecin
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    Saxophoniste-ténor, Barney Wilen(né Bernard-Jean à Nice en 1937 dans une famille franco-américaine, décédé en 1996 à Paris) s’est principalement fait connaître lorsque Miles Davis l’a appelé au sein de son groupe pour tourner en Europe en 1957 et surtout graver la musique d’« Ascenseur pour l’échafaud », le film devenu légendaire de Louis Malle, le seul survivant de la séance étant le pianiste René Urtreger, 80 ans. Afin de (re)faire connaissance avec ce musicien qui a eu l’occasion de côtoyer les plus grands jazzmen de cette époque, il faut se plonger dans « Barney Wilen - Premier chapitre 1954-1961 » (Frémeaux & Associés). Dans ce triple CD, on redécouvre des extraits de ses participations à des enregistrements très connus, comme, outre « Ascenseur », les musiques des films « les Liaisons dangereuses » (avec les Jazz Messengers d’Art Blakey) ou « Un témoin dans la ville ». Et on appréciera avec un grand intérêt des moments moins connus, voire inconnus, comme ses prestations au F [...]

  • « Une pièce incontournable pour les amateurs de chansons et de musiques » par Ch
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    Bécaud a tellement marqué la chanson française que l’on a oublié un peu qu’il a suivi une formation classique très jeune. Avec la sortie du coffret  Opéra d’Aran, on redécouvre une de ses œuvres un peu tombée dans l’oubli.En 1962, Gilbert Bécaud a 35 ans et déjà quelques grands succès derrière lui, y compris à l’étranger. Ainsi, un an avant, les Everly Brothers ont fait un tube de la version américaine de Je t’appartiens, sous la titre de Let it be me. Cette année-là, il compose ce qui deviendra « son » tube, Et maintenant. « Monsieur 100 000 volts », comme on le surnomme déjà, travaille comme un fou, compose, fait moult rencontres. Et c’est au cinéma, pour ses premiers pas à l’écran en 1956, dans Le pays d’où je viens, de Marcel Carné, que Bécaud évoque pour la première fois l’idée de signer cet Opéra d’Aran. De l’idée au produit fini, il faudra quelques années que Bécaud mettra à profit pour  peaufiner cet opéra avec la fine équipe de librettistes formée par Jacques Emmanuel, Lo [...]

  • « Professeur de vie plutôt que d’idées » par Blog Ministre de la culture
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    Confucius… Dont le nom même porte la trace de cette latinisation que les jésuites avaient briguée, cherchant dans ses pensées le calque de leurs idées pour pouvoir plus facilement convertir les chinois à leur religion. Confucius auquel Voltaire s’intéressa tant, croyant retrouver dans ses paroles l’idée de l’impératif catégorique kantien. Il y avait bien certes du Socrate en lui, et du Montaigne. De fait, il fut le quasi contemporain de Socrate et tout comme lui, il n’écrivit pas mais enseigna oralement sa pensée sans chercher à la rigidifier dans un texte canonique. Tout comme lui, Confucius préféra se livrer à une maïeutique plutôt que d’être lige d’une théorétique, méditant tout haut auprès de ses disciples sur la conduite de l’expérience morale dans la vie de tous les jours. Cyrille Javary nous en conte, littéralement, dans un ton qui surprend au début, rebute même dès l’abord par sa manière puérile de professer, avant de trouver son rythme et de finir plus enjoué [...]

  • « L’œuvre d’art est une manifestation permanente du monde » par Blog Ministre de
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    Qu’est-ce qu’une œuvre d’art ?, s’interroge Hannah Arendt. A ses yeux, une telle œuvre n’a tout d’abord rien à voir avec le monde de la vie : elle ne fait que renvoyer au monde des œuvres, et dans une large mesure, elle n’a rien à nous dire sur notre vie quotidienne. C’est en quoi l’objet culturel se distingue des autres objets de consommation. C’est en quoi par exemple la littérature contemporaine ne peut en rien passer pour culturelle, tout particulièrement dans le champ du polar, cet ex-mauvais genre qui ne relève plus guère aujourd’hui que du loisir de plage, y compris quand il prétend regarder la société et en faire la critique, obéissant qu’il est, à des codes par trop éprouvés. On le voit, aux yeux de Hannah Arendt, peu d’objets de ce qui forme notre culturel contemporain satisfont à l’exigence qu’elle dessine. Cela est vrai du roman policier, tout comme de la plupart des œuvres dites artistiques, qui relèvent presque toujours du même traitement que celui des objets de cons [...]

  • « On met cinq étoiles » par Le Temps
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    On met cinq étoiles parce qu’on ne peut pas aller au-delà. Ella non plus ne peut pas aller au-delà de ce qu’elle donne à jet continu dans ces années 1957-1962, couvertes ici par six concerts parisiens qui correspondent bien à une quintessence de son art. Elle établit alors avec le public, qui réagit au quart de tour à ce traitement, un rapport de complicité qui humanise l’écrasante, essoufflante  et paralysante perfection avec laquelle elle égrène les perles d’un répertoire idéalement équilibré. Ella la sentimentale, Ella la cocasse, Ella l’exubérante, elle est tout cela tour à tour et parfois à l’intérieur d’un même thème, tel le « Saint Louis Blues) du 30 avril 1958, réussite absolue qu’on s’empresse de ranger dans le coffret à bijoux de cette Castafiore sublime.Par Michel BARBEY – LE TEMPS

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