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  • Suivez le guide funky par L'Alsace
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    Bruno Blum poursuit son ouvrage d’archiviste en explorant les racines de différentes familles musicales. Après le punk, la soul ou le ska, c’est au tour du genre funk de révéler sa généalogie en trois CD. Passionnant et indispensable.Il était une fois le funk. C’était après le swing et avant la disco. Un proche cousin du rhythm’n’blues que l’on confond souvent avec la soul. Vous l’aurez compris, il est ici question de toutes ces musiques initiées par les communautés afro-américaines pour inciter les foules à remuer le popotin. Autrement dit : du bon son pour faire danser.De 1947 à 1962Historien en chef des tempos qui bougent chez Frémeaux & Associés, Bruno Blum nous aide à remonter le temps. Il situe ces « racines du funk » entre 1947 et 1962. Quinze années fondatrices que l’on aborde à travers différents retours aux sources : le style afro-cubain avec toutes ces passerelles lancées depuis La Havane dès les années 40 (Machito, Tito Puente), la culture vaudou, le blues et la tradit [...]

  • Yves Montand : les années d’or par Chants Songs
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    Avec le volume 4 de L’Intégrale Yves Montand (1954-1958), on retrouve ce grand interprète au sommet de son art. Il y a, en prime, quelques documents qui valent leur pesant d’or.Durant cette décennie, Yves Montand n’a pas encore démarré son immense carrière d’acteur même s’il a déjà joué dans un film important comme Les Portes de la Nuit et Le Salaire de la peur, de Georges Clouzot (1953) qui a obtenu le Grand prix du Festival de Cannes, l’ancêtre de la Palme d’or.  En revanche, le chanteur et citoyen – qui ne fait déjà pas mystère de ses engagements – est déjà au sommet de son art, comme le montre ces enregistrements.Dans ce coffret à la très belle qualité sonore, on retrouve l’artiste à la voix parfaite et qui signe des versions splendides, sans pousser la voix ni forcer son vibrato, de La Ballade de Paris, très beau texte de Francis Lemarque ou des traditionnels comme La Complainte de Mandrin, Les Canuts et Giroflé Girofla. Au piano, son fidèle compagnon de scène, Bob Castella s [...]

  • Salvador à Paris par Médiapart
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    Voici l'un de ces disques passionnants que les amateurs de chanson doivent se procurer.De 1956 à 1960, Henri Salvador construit son personnage. Au sein de l'orchestre de Ray Ventura, dont il fut l'une des vedettes à ses débuts, le chanteur en avait déjà dessiné les contours: un clown capable d'émouvoir avec une ou deux ballades sentimentales-influencées par Paul Misraki, compositeur attitré de cette formation, mélodiste exceptionnel à qui Salvador a toujours rendu hommage. Mais suivant l'inspiration de son épouse, Jacqueline, il en fait l'un des deux piliers de son répertoire, en y ajoutant la figure exotique de celui qui pleure son ile perdue.Le succès populaire ne tarde pas. Mais Boris Vian, fanatique de jazz et militant subtil de l'antiracisme va permettre au chanteur de produire, à partir des stéréotypes de l'époque, une contre-image d'autant plus efficace qu'elle prend le parti de l'humour. Je peux pas travailler retourne le préjugé de l'antillais supposé paresseux, Blouse du [...]

  • La sélection musicale du « Monde »
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    La grande dame de la chanson créole Moune de Rivel (1918-2014) gagne un coffret au livret impeccable, L’Intégrale chronologique 1949-1962, publié par Frémeaux & associés, où il est noté qu’elle fut l’heureuse descendante d’une famille d’exception, qui compta en ses rangs des esclaves affranchis, des anticolonialistes, des musiciens et un magistrat, son père, Henri Jean-Louis, qui combattit en Afrique pour l’égalité des droits et épousa en seconde noce la fille du roi du Gabon, par ailleurs grande prêtresse des rites Niembé. Moune, quant à elle, fait ses débuts de chanteuse dans un cabaret russe de Montparnasse, puis au cabaret « exotique » La Boule blanche de la rue Vavin. Elle y croise Kiki, Man Ray et Foujita. Son nom est attaché à celui de La Canne à sucre, toujours à Montparnasse, un cabaret ouvert en 1945 et fermé en 1996. Compositrice, interprète singulière, Moune de Rivel est aussi passée par Harlem. Elle a enregistré avec l’orchestre d’Al Lirvat des biguines, [...]

  • « Parution à être utilisée sans modération par les enseignants » par Le Cri du C
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    Ce double CD d’anthologie aux deux sens du terme, suit l’évolution du blues de 1927 à 1960 du point de vue politique et social. Le livret est à lire avant écoute, étant très explicite sur une évolution débutant par des sous-entendus dans les chansons, devenant plus impliquée, puis plus contestataire. Certains textes sont très forts : « Uncle Sam says » de Josh White, « Get back » de Big Bill Broonzy, « Eisenhower blues » de J B Lenoir, «  The Alabama blues » de Brother Will Harston, à propos du boycott des bus ségrégués à Montgomery, Alabama, après le refus de Rosa Parks de céder sa place à un Blanc le 1er décembre 1955, ou « The Big race » de Memphis Slim fêtant l’élection de John F. Kennedy. Pour faciliter les choses, les morceaux sont classés par thème chronologique. Quant au contenu musical, on peut dire qu’il suit l’évolution de cette musique : blues rural, folk blues, talking blues, blues urbain plus sophistiqué, l’ajout d’un peu de ragtime, de boogie, de rock, de r’n’b. Cet [...]

  • « Hooker a beaucoup influencé les bluesmen de Detroit et du Delta » par Soul Bag
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    Il a un style si personnel et a tant marqué la scène de Detroit que l’on oublie parfois qu’il est né au cœur du Delta près de Clarksdale et qu’il y a vécu son enfance et adolescence. Bien qu’il ait probablement vu jouer Charlie Patton et que Tony Hollins lui ait donné des leçons, c’est son beau-père Willie Moore (un homonyme natif de Shreveport qui n’a jamais enregistré) qui a façonné son jeu de guitare. Celui-ci retient certainement du Delta blues alors en progression le style modal et le rythme lancinant et hypnotique, encore souligné par un chant profond et presque psalmodique. Hooker a aussi beaucoup influencé la génération suivante des bluesmen du Delta et sa manière et son répertoire se retrouvent jusque chez R.L.Burnside.Par G.H. – SOUL BAG

  • « Etonnant bonhomme au style unique ! » par Soul Bag
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    Eternel Hobo, il circula dans tous les Etats voisins, fit de St Louis sa plaque tournante, forma équipe à Chicago avec Sonny Boy Williamson I, enregistra  à droite à gauche, sauta dans le train du blues revival dès 1957, fit applaudir son imposante silhouette dans tous les festivals et sur les plus grandes scènes d’Amérique, d’Europe et du Japon, et retourna dans sa région natale finir ses jours dans une caravane…pour être toujours prêt à partie ! Etonnant bonhomme au style unique, forgé à partir des polyphonies et de la syncope de Charlie Patton, usant du falsetto, bombardant sa guitare bricolée (à 9 cordes) de breaks, de percussions, de phrases suspendues, de riffs, de rythmes dédoublés, de passages brusques dans les aigus qui s’appuient sur une puissante ligne de basse slappée. Le Delta était bien trop petit pour lui !Par G.H. – SOUL BAG

  • « Ca joue terrible » par Le Monde
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    « Si l’on veut se faire une idée du programme de luxe du Festival Django Reinhardt, 36e édition (de Bratsch à Marcus Miller, en passant par Niño Josele & Chano Dominguez, Indra Rios Moore, J.J. Milteau, ou Electro Deluxe), on s’en tiendra à la première soirée. Ouverture en fanfare à trois guitares : Guitar Family Connection, soit Romane et ses deux élégants fils, les frères Manetti. Ailleurs, ce serait une soirée en soi. Non seulement « ça joue terrible », comme disent les jeunes musicos, mais ils jouent en sourire, sans se prendre le chou, pour le plaisir. Le pire, c’est que l’exercice a l’air des plus faciles : or, cette musique, si facile à jouer mal, exige autant de science que la théorie de la relativité restreinte. Plus le rythme. En dandys accomplis, conscients par définition de leur double jeu, les manouches jouent en se jouant, et se jouent de nous sans jamais nous mentir. Habillage marrant, pour finir, de Take the A Train – composition de Billy Strayhorn que l’on attribu [...]

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