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  • « Une influence énorme… » par Juke Box Magazine
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    Crime contre l’humanité, l’esclavage laisse de profondes cicatrices. Massivement déportés d’Afrique vers l’Amérique, les esclaves ont parfois trouvé refuge, consolation ou espoir dans le chant et la musique. C’est ce qu’illustre ce CD triple (70 titres, livret 44 p. bilingue). La musique afro-américaine prend bien des aspects et son influence est énorme, d’où une sélection où voisinent chant de travail, gospel, blues, soul, etc. La présence d’esclaves capturés au Brésil ou dans les Caraïbes a également une incidence. La belle préface du livret est due à Christiane Taubira.Par Jean-William THOURY – JUKE BOX MAGAZINE

  • Document sonore socioculturel par Big Bear
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    31 titres qui sortent pour l’exposition « Mayas » au musée du Quai Branly. En 1969 et 1970, François Jouffa et Serge Rotterman organisèrent plusieurs expéditions en Amérique latine en commençant par Mexique dans le but d’enregistrer des musiques populaires avant qu’elles ne disparaissent. C’est du pris sur le vif à l’extérieur et du spontané. Quelques instruments rudimentaires comme des flûtes accompagnant les chants. Des musiques de danses de processions et pèlerinages sont en fin de disques avec évidemment des accompagnements de pétards comme ils aiment si bien le faire. C’est surtout un document sonore socioculturel.Par Yves GUSTIN – BIG BEAR

  • Albums somptueux par Jazz news
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    Exhumant des concerts exceptionnels d’artistes en tournée, le précieux label Frémeaux & Associés a offert tout au long de l’année quelques albums somptueux dans sa série « Live in Paris ». Une Emma au sommet de son art, radieuse, joyeuse, qui enchante l’Olympia. Un Ray Charles fringant, qui à trente-et-un ans, mène un big band de vingt musiciens depuis son orgue Hammond, et triomphe plusieurs soirs de suite au palais de sports devant un jeune public subjugué. L’imparable Sinatra qui se refait une réputation de gentilhomme en tournée caritative après quelques amitiés compromettantes avec le milieu. Quand au jeune Quincy Jones, passé par les cours de Nadia Boulanger, revenu en leader d’un ensemble de premier plan (Clark Terry, Benny Bailey, Jimmy Cleveland…), il déploie des trésors d’opiniâtreté pour maintenir à flot une visite torpillée par les événements d’Algérie. Juste le temps de vérifier son talent d’arrangeur hors pair, au milieu du chaos.Par R. G. – JAZZ NEWS

  • « Essentiel (et superbe mastering) » par Rock&Folk
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    Trois CD bien tassés et bien conçus pour aborder le ska. D’abord, via ses influences américaines (Louis Jordan, Professor Longhair, T-Bone Walker, puis Johnny Guitar Watson ou BB King), lorsque les musiciens noirs US mirent en place un shuffle caractéristique devant considérablement influencer le backbeat fondateur du reggae, puis en Jamaïque. C’est sur ce dernier CD qu’on peut découvrir ou redécouvrir les trésors fondateurs de Bob Marley (en 1962), Count Ossie, Roland Alphonso, Don Drummond, Laurel Aitken, etc. Les Jamaïcains émigrés à Londres feront découvrir cette précieuse musique aux jeunes mods anglais qui eux-mêmes, en le transmettant aux jeunes skinheads, permettront au genre de prendre une dimension internationale lorsque Chris Blackwell en fera une affaire personnelle (et hautement lucrative). Essentiel (et superbe mastering). Nicolas UNGEMUTH-ROCK&FOLK

  • Une merveille par Soul Bag
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    Frémeaux nous propose une évocation (comme toujours remarquablement documentée) de l’esclavage dans la musique afro-américaine. Elle se présente en 3 CD (66 titres) qui constituent autant de chapitres distincts : « Slavery », « Songs of Freedom » et « Racial Segragation & Modern Slavery ». Si l’actuel territoire des Etats-Unis a vu débarquer beaucoup d’esclaves venus d’Afrique, une partie a essaimé sur la côte sud-américaine (au Brésil) et aux Antilles. Il est donc également question ici de traditions musicales d’Haïti, de Trinidad et Tobago, de Cuba, de Jamaïque, de Guadeloupe… En termes de musique, le premier CD considère des œuvres africaines souvent basées sur des chants et des percussions, des danses traditionnelles, de magnifiques works songs immortalisés par Alan Lomax en milieu pénitentiaire, un peu de jazz et de blues. Sur le deuxième CD, on retrouve ces styles avec une représentation accrue des spirituals et du gospel (superbes réalisation de John Davis et Bessie Jones), [...]

  • « La plus grande. » par Télérama
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    Une compilation pour mettre tout le monde d’accord à Noël. Voici la plus grande chanteuse de jazz : Sarah Vaughan. Quoi ? Et Billie Holiday ? Ella Fitzgerald ? Du calme ! Et d’abord cette histoire qu’affectionne notre confrère Francis Marmande. Une lettre arrive à la poste centrale de New York City, simplement adressée « Au plus grand batteur de jazz ». Un employé black s’écrie : « Je le connais, il habite près d’ici, c’est Roy Haynes ». Il lui apporte la lettre. Roy Haynes sourit : « Le plus grand, c’est Max Roach. Voici son adresse ». Max Roach, flatté, dit : « Ecoutez, le plus grand vit encore, c’est Jo Jones. Il habite pas loin. ». Jo Jones ouvre l’enveloppe et lit ceci : « Cher Ringo Starr… ». Donc, Sarah Vaughan (1924-1990), la plus grande, ça se discute. Mais Billie Holiday est un cas à part : pas une grande vocaliste, mais une artiste géante, les pieds dans le blues et la tête dans le désespoir. L’émotion pure. Ella, au contraire, est le swing primesautier qui emporte paro [...]

  • « Un raz de marée émotionnel » par Le Temps
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    Le Genius saisi en son émergence ? C’est ce que, emporté par l’enthousiasme, on aimerait dire de ces concerts parisiens qui se (re)vivent comme un raz de marée émotionnel. En 1961-62, le phénomène Ray Charles existe déjà depuis plusieurs années : c’est donc, plutôt, aux balbutiements de son exportation qu’on assiste ici - mais exhiber dans les salles de la vieille Europe la boussole de la soul est en soi quelque chose d’énorme, dont ces bandes bénies et amoureusement restaurées ont capté la magie. Sensible à cet accueil messianique, Brother Ray chante, joue, respire, se balance (on entend tout cela) comme si le destin du monde en dépendait. En quoi il avait parfaitement raison.Par Michel BERBEY – LE TEMPS (SUISSE)

  • « Daniel Mesguich sert avec tout son talent ce chef-d'œuvre » par l’Avant-scène
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    « Après un premier ensemble, déjà lu par Daniel Mesguich, Frémeaux & Associés poursuit avec A la recherche du temps perdu pour compléter son anthologie parlée de l'œuvre de Proust. Toujours aussi subtil, souple et distingué, Daniel Mesguich sert avec tout son talent ce chef-d'œuvre, continuant à épouser avec une remarquable justesse la langue de Proust, poursuivant sa déambulation littéraire, mélange de maîtrise imperturbable et de nonchalance, dans cette œuvre intemporelle. Ce deuxième volet raconte l'univers familial du jeune narrateur, la Normandie de sa grand-mère, son adolescence, moment privilégié des premiers émois, mais surtout le début de sa vocation littéraire, qui naît là, près de la mer, au creux des vagues, dans cette Normandie si chère à Proust et source d'inspiration. »Par L’AVANT-SCENE THEÂTRE

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