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  • « L’œuvre de Gilbert Bécaud a su se maintenir au répertoire » par Classica
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    L’Opéra d’Aran, ouvrage « sérieux » du chanteur Gilbert Bécaud créé sur la scène du TCE de Paris, en 1962, montre que les frontières esthétiques de l’époque étaient plus perméables qu’aujourd’hui. A l’appui, reproduite dans le livret, la une de la « Revue de l’Art Lyrique » mensuelle Opéra qui lui était consacrée. Formé au conservatoire de Nice, Bécaud avait débuté au cinéma, avant d’être le célèbre auteur-compositeur-interprète des années 1960. Doté d’un solide métier, il n’eut aucun mal à doter sa partition de mélodies bien tournées et l’orchestrer avec talent ; aussi, les propos acerbes de Paris-Presse (Claude Samuel) écrivant : « Il paraît que c’est un opéra ! », ou ceux de Pierre Boulez déclarant, sans l’avoir vu (!) : « Bécaud est le maçon qui pense devenir Le Corbusier » paraissent bien dérisoires face à l’accueil enthousiaste de la presse new-yorkaise, belge ou italienne – et, plus encore, à l’aune du succès public obtenu durant plus de trente ans sur les scènes du monde e [...]

  • « La magie des contes des Milles et une nuits » par Classica
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    On sait tout ce que les contes des Mille et une nuits doivent à la traduction et aux ajouts d’Antoine Galland : sans eux, ils n’auraient pas connu le même rayonnement en Occident et seraient amputés du désormais indispensable Ali Baba et les quarante voleurs. Dans son adaptation destinée aux enfants de quatre à huit ans, Eric Herbette a été bien inspiré de retenir cette version si évocatrice menée au début du XVIIIe siècle qui, de la Bible, rappelle les dialogues limpides et le style d’une pureté d’airain. En 54 minutes ventilées sur huit plages, les histoires, à l’instar de Jacques Le Fataliste, s’encastrent les unes dans les autres : à celles de Shéhérazade jouant sa vie devant le roi Schahriar s’ajoutent ses propres récits, en l’occurrence « Le marchand et le génie », « Le vieillard et les deux chiens noirs » et « Le pêcheur et le génie ». La comédienne Rachida Brakni prête sa voix suave à la fille du grand vizir avec ce qu’il faut de souplesse entre les différents registres, d [...]

  • « Faire revivre cette voix inimitable » par Le Journal du médecin
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    Ils se sont rencontrés sur le tournage de Père et fils de Michel Boujenah en 2002. On devine qui jouait le père… mais la filiation ne s’arrête pas là puisque le jeune comédien, qui fut sociétaire de la Comédie française, rencontre de façon hebdomadaire ce monstre du cinéma français au cours de conversations sur le métier, la carrière, celle de Noiret surtout, bien sûr, les rencontres avec Jean Vilar, Bresson, Romy Schneider, sa femme Monique, les révélations au travers de Gabin ou Fred Astaire. Le lillois d’origine, qu’on a trop souvent pris pour un vieux cabot, y parle sans détour de la mort aussi, à quatre ans de la sienne, de la critique, de la chance et du hasard. De ces conversations sortira un livre (Je me suis régalé) en 2007, peu de temps après la disparition de Noiret. Sept ans plus tard, réécoutant les bandes in extenso, le cadet se dit qu’au fond, plutôt que de ressasser une tristesse du passé, il préfère faire revivre cette voix inimitable et propose à Frémeaux & Assoc [...]

  • « Il n’y a ici que du bon ! » par Jazz Magazine
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    Peu de temps après « Four brothers » (album salué dans notre numéro d’avril) où Barney Wilen était aux côtés de Lucky Thompson lors d’un concert à la radio de Hambourg en 1960, le label de Patrick Frémeaux propose une rétrospective des enregistrements du saxophoniste, sélection réalisée avec la pertinence que l’on connaît par Alain Tercinet. Dans ce « Premier chapitre », on retrouve bien sûr des extraits très connus de se participations à « Afternoon In Paris » (John Lewis), « Ascenceur pour l’échafaud » (Miles Davis) ou « Les liaisons dangereuses » (The Jazz Messengers) et des morceaux issus de ses deux premiers disques en leader, alors qu’il avait à peine vingt ans. Mais le grand intérêt de ce coffret réside d’une part dans des extraits live peu ou pas édités (« Tenor Session » au Festival de Cannes 1958 avec Don Byas, Guy Lafitte, Coleman Hawkins et Stan Getz, « Newport 59 » avec Toshiko Akiyoshi, émissions télé ou radio avec Bud Powell, Dizzy Gillespie ou Clark Terry) et d’aut [...]

  • « Une somme passionnante » par Classica
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    Barney Wilen fut un de nos plus brillants saxophonistes, prodigieusement doué et presque étranger à son propre génie. Ce précieux coffret de 3 CD rend compte avec pertinence du poète nonchalant qu’il ne cessa d’être, du glorieux be-bop à « Ascenseur pour l’échafaud », des Jazz Messengers d’Art Blakey à  l’affirmation d’un style unique avec Gilberto Cuppini ou Franco Cerri. Une somme passionnante.Par CLASSICA

  • « Un traité de Rome passionnant » par le Journal du Médecin
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    Professeur d’histoire romaine à l’université de Lille, Stéphane Benoist raconte en cinq CD denses, les mythes fondateurs, l’émergence, l’apogée, et la chute de la Rome antique, des premiers peuplements jusqu’aux invasions barbares. Ce traité de Rome se montre passionnant, qui remonte aux sources de l’histoire européenne, et laisse songeur quant au destin d’un pays qui à l’instar de la Grèce, domina son monde, et pour qui les vestiges de son glorieux deviennent comme pour beaucoup de pays européens, l’un des principaux moteurs de son économie ou de ce qu’il en reste. Bref un gigantesque magasin d’antiquités.Par LE JOURNAL DU MEDECIN

  • Générations Schmitt par Jazz Magazine
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    Quatre Schmitt Dorado (g, vln), Samson, Amati et Bronson (g), plus Ludovic Beier (acc, accordina), Pierre Blanchard (vln) plus deux guitares rythmiques, une contrebasse et deux invitées : Jisso Ok (cello) et Anat Cohen (cl). Tout ce petit monde était-il à la fois au « Live at Birdland » à New York en novembre 2012 et en studio à Paris en février de la même année (1). Le livret ne le précise pas, mais à lire le détail des solos on sait qu’Anat Cohen partagea une émouvante version de « Nuages » avec Dorado au Birdland. La traversée transatlantique d’un titre à l’autre se passe sans mal de mer et, heureusement, le rythme de TGV que Dorado et ses comparses adoptent sur « Swing Gitan » en ouverture (on reconnaît bien là la frénésie du concert) n’est pas la règle. Ballades (tendre accordina de Beier sur « Manoir de mes rêves) et valses font place au rêve.Par Alfred SORDOILLET – JAZZ MAGAZINE

  • « Une étonnante puissance poétique » par Jazz News
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    Le blues, musique de combat ? Sans doute moins que le gospel, bande son du mouvement des droits civiques. D’autant qu’au moment où cette vague déferle, le public noir préfère la soul au blues hâtivement labellisé péquenot, limite oncle-tomiste. Chroniqueurs du quotidien, les chanteurs  de blues se gardaient bien – pas d’autre choix ! – de tout commentaire polémique. Mais quel art consommé du double sens, au service d’une étonnante puissance poétique ! Lorsque des blues à vocation sociale apparaissent vers 1940, c’est dans le périmètre restreint – et blanc – de Greenwich Village. Et JB Lenoir, le plus politique de tous les bluesmen, doit alors davantage sa notoriété à John Mayall, au couple Seaberg qui le filma, plus tard à Wim Wenders, qu’aux siens.Par Jean-Pierre BRUNEAU – JAZZ NEWS

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