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  • « Une nouvelle éclaboussure irrésistible » par Jazz News
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    Depuis trente ans, le quartet de squatteurs musiciens d’Emmanuel Hussenot dissémine jubilation et frénésie auprès des grands et des petits sous la forme de pastiches loufoques de musique populaire, s’inspirant des fanfares de la Nouvelle-Orléans, des gospels, des rythmes africains et des bandas de l’Amérique latine. Les paroles (qu’un Henri Salvador, un Francis Blanche, ou un Boris Vian n’auraient pas hésité à signer) assurent des plages de bonne humeur. Dans les années 1990, on s’émerveillait de la subtilité fantaisiste de « La Salsal’ de Bain ». L’Orphéon nous barbouille d’une nouvelle éclaboussure irrésistible : « Flic flac faut d’leau ». Ceux dont l’enfance n’a pas disparu en applaudiront le ravissement.Par Bruno PFEIFFER – JAZZ NEWS

  • « Des moments historiques » par Soul Bag
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    Lors des concerts parisiens de Ray Charles, en 1961 et 1962, tout concourait à en faire des moments historiques. Lui-même était au zénith de son art, tant sur le plan vocal qu’instrumental, tandis qu’il était porté par son impeccable premier « big band », comportant des solistes du calibre de David « Fathead » Newman , Don Wilkerson, Phil Guilbeau, ou de la flamboyante Margie Hendrix (quatre duos avec Brother Ray). Quant au répertoire, il était constitué de pièces R&B-soul, de blues, et ballades le plus souvent magistralement « bluesées ». Enfin, Ray commençait chaque concert par quelques instrumentaux. Outre des variations dans le répertoire, la différence essentielle entre les concerts de 1961 et ceux de 1962 réside dans le fait que dans les premiers Ray Charles jouait de l’orgue (pour l’unique fois au cours d’une tournée européenne), et du piano dans les seconds. Toute la musique contenue dans ce triple CD est admirable (il y a même un fabuleux blues instrumental au piano dont [...]

  • « Du jamais vu pour un artiste afro-américain » par Jazz News
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    L’histoire d’amour entre Ray Charles et le public français fut immédiate et considérable (due, en partie, au flair et au sens de la communication des futurs Citizen Kane, Franck Ténot et Daniel Filipacchi). En 1961, Ray Charles a 31 ans, il est au sommet de sa créativité. Il vient de quitter Atlantic pour Impulse et se produit pour la première fois à l’étranger, quatre soirs de suite au festival d’Antibes (filmé par J.-C. Averty, objet du DVD « Live in Europe »). Son succès est tel qu’il revient trois mois plus tard à la tête d’une grande formation (vingt musiciens excellents), troque son piano pour un orgue Hammond durant une série de cinq, finalement sept concerts (dont un réservé aux G.I. durant lequel Ray Charles aurait joué du saxophone alto) au tout nouveau Palais des sports parisien attirant – du jamais vu pour un artiste afro-américain – la bagatelle de 35 000 spectateurs, à 70% âgés entre 16 et 20 ans. Néophytes, minets, futurs yé-yés, amateurs de soul, de blues, de rock [...]

  • « Vivement recommandé ! » par Jazz Dixie Swing
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    Voila déjà plus de trente ans qu’Emmanuel Hussenot charme et réjouit nos oreilles avec les joyeuses prestations de son « Orphéon », petit groupe dans lequel ont défilé au cours des ans un bon nombre de jazzmen de tous horizons, venus apporter leur contribution à une musique avant tout distractive mais, ne nous y trompons pas, interprétée par des instrumentistes de talent pour lesquels jazz et humour sont censés coexister, même si l’humour surpasse souvent la notion de jazz. Mais on a tout de même bien le droit de s’amuser un peu, non ? Surtout quand la qualité des prestations reste toujours au dessus de tout éloge, ce qui est le cas pour cet album enregistré en 2014, et qui comprend, comme d’habitude, la participation de personnages multi- instrumentistes (parfois difficiles à distinguer…) comme le leader Emmanuel qui joue du sax alto, de la flûte à bec, de la trompinette, du kazoo, du pipeau (et l’on serait tenté de dire « et cetera »). A ses cotés, le toujours fidèle Christian P [...]

  • « A jamais nécessaire et inoubliable » par Lire
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    L’exceptionnel talent de Daniel Mesguich, sa maîtrise de notre langue, de sa vibration, de ses couleurs nous poussent à accorder la plus grande attention à chaque sortie de coffret consacré à la lecture d’un auteur classique. L’ancien directeur du Conservatoire national d’art dramatique, une fois de plus, nous comble avec cette lecture d’A l’ombre des jeunes filles en fleurs. Il y eu Les Confessions de saint Augustin, les Mémoires d’outre-tombe, Du côté de chez Swann, autant de lectures qui servent l’œuvre et son auteur de manière magistrale. Notre amour de la littérature s’en trouve en quelque sorte exalté, comme notre passion de la musique lorsque nous écoutons une symphonie interprétée par Sergiu Celibidache ou Carlos Kleiber.Il y a des œuvres qui sont au point culminant de leur présence et de leur charge émotive par la grâce d’une interprétation d’une justesse inouïe qui consiste à rendre la matière sonore entièrement poreuse à l’esprit du texte ou de la partition. Il y a d’au [...]

  • « Un type qui se renouvelle de chorus en chorus » par Jazzmag Jazzman
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    Tant qu’à faire du « Django  revivalisme », autant se montrer à la hauteur du modèle. C’est ce que fait Rodolphe Raffalli, l’une des exceptions d’un genre qui a trop souvent réduit l’héritage de Django à un art de l’à peu près. Inaugurée par le succès public en 2001 de « A Georges Brassens », sa discographie est complétée par cet inédit live de 1996 où déjà le répertoire de Brassens (« Les Copains d’abord, Je m’suis fait tout p’tit, Les Croquants »), Edith Piaf (« Sous le ciel de Paris ») et Aznavour (« Je m’voyais déjà ») se mêle au répertoire reinhardtien (« Tears, Nuages, Troublant Bolero » et les standards « All of Me, My Melancholy Baby, Honeysuckle Rose »). Mais il nous fait aussi part de sa passion pour les cordes latines avec le choro « Tico Tico » et la valse d’Antonio Lauro, « La Partida », qu’il joue cependant, comme le reste de l’album, au médiator sur une guitare manouche amplifiée. Joue-t-il Django à la lettre ou a-t-il infléchi son style à l’écoute d’Henri Crolla ? [...]

  • « Un texte classique à (re)découvrir » Par La Classe
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    Dans l’œuvre de Victor Hugo, « Le dernier jour d’un condamné » tient une place toute particulière. D’abord, c’est un roman bref, sans digression, où le personnage unique – un jeune condamné à mort – s’exprime à la première personne. Ensuite, il constitue l’un des témoignages majeurs de l’engagement politique de l’auteur, en même temps qu’un vibrant réquisitoire contre la peine de mort. A travers ce texte, il nous est donné de suivre les derniers instants d’un homme condamné tels que les a imaginés Victor Hugo. La lecture qu’en a faite Frédéric Mitterrand dans cet enregistrement (3 Cd) restitue avec beaucoup de finesse tous les sentiments par lesquels passe le condamné avant l’échéance fatale : la peur, la révolte… puis la résignation. Un texte classique à (re)découvrir.Par LA CLASSE

  • « C’est la fantaisie qui domine » par Juke Box
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    Pour les non familiers de l’artiste, Ricet Barrier n’est pas un duo, mais un chanteur (1932-2011), Pierre Barrier, dit Ricet, accolés avec ou sans tiret, de nature à compliquer son classement alphabétique (à R ou B ?). Inspiré par Félix Leclerc, il s’accompagne à la guitare, est cosignataire de son répertoire avec Bernard Lelou, passe par le Petit Conservatoire de Mireille et est un pilier des cabarets parisiens (dont il subira la disparition progressive). Dans le contexte rive-gauche / années 50, de certaine répartition des tâches entre interprétation et écriture, comme Serge Gainsbourg ou Claude Nougaro, Ricet Barrier envisage au départ de créer pour les autres, et il est d’abord « chanté par », avant de se faire un nom d’interprète. D’où le thème de cette anthologie des débuts (52 titres, livret 20p.) qui, outre lui-même, mêle Frères Jacques (les plus assidus), Marcel Amont, Gèlou, Philippe Clay, Denise Benoît… Parmi les titres qui circulent le plus figurent « La Servante Du Ch [...]

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