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« Il y a lui, et tous les autres » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Trop proche de la mafia pour certains, désireux de redorer son blason aux yeux du clan Kennedy, Sinatra entame une tournée mondiale caritative qui le conduit à ses frais en l’été 1962 sur la scène de l’Olympia, devant un aréopage de personnalités (Juliette Gréco, Henri Salvador). « The Voice » a beau faire le malin, posant une jarretière à l’index sur les photos, ou coursant les girls du Lido dans les couloirs du George V, il reste sur scène l’imparable professionnel qui enthousiasme les audiences. Accompagné de ses musiciens habituels, en particulier du fidèle guitariste Al Viola, le chanteur fait en vingt-six stations, de « I’ve Got You Under My Skin » à « Night and Day » en passant par « I Get a Kick Out of You », la démonstration que dans le créneau du crooner swinguant, il y a décidément lui, et tous les autres. Par Christian LARREDE – JAZZ NEWS
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« Sans le moindre déchet… » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Le côté burlesque d’Henri Salvador enchantait Boris Vian. Le volume 4 de l’intégrale du crooner français qu’entame le label Frémeaux & Associés, fait la part belle à l’auteur de « L’Ecume des jours ». On retrouve les classiques enregistrés sous pseudonyme (« Henry Cording ») dont l’inénarrable « Rock and Roll Mops », arrangés par Michel Legrand (alias « Big Mike »). Mais surtout une avalanche de titres rares exhumés comme « Le Taxi », « Le Fêtard » ou « Le cinglé de la grosse caisse ». Les textes coulent avec l’intensité de la lave. « Il travaillait très rapidement, se souvient Monsieur Henri. Je me rappelle qu’un jour nous avons composé quatre calypsos en vingt minutes » ! Sans le moindre déchet…Par Bruno PFEIFFER – JAZZ NEWS
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« Un phénomène qui déchaîne l’enthousiasme » par L’Express
Catégories : Article de presse ( Article de presse )En octobre 1961 au Palais des sports puis en mai 1962 à l’Olympia, le public parisien se presse pour découvrir un phénomène qui déchaîne l’enthousiasme : Ray Charles. Accompagné de sa formation et de son groupe vocal, les Raelettes, celui-ci confirme sur scène ses succès alors récents, tels « What I Say », « Hit the Road Jack » ou « Georgia on My Mind », mais envoûte aussi avec des chansons moins connues mais éblouissantes comme « The Danger Zone ». En trois CD, ce coffret permet de prendre la juste mesure de son extraordinaire présence, de son inégalable sens du blues et de sa voix uniquePar L’EXPRESS
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« Un véritable all-stars » par L’Express
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Quelle bonne idée que celle d’éditer les enregistrements que fit Quincy Jones à Paris avec son grand orchestre en mars et avril 1960 dans les studios parisiens devant un public choisi et à l’Olympia. Ce véritable « all-stars » où figurent entre autres Phil Woods, Budd Johnson, Jerome Richardson et Clark Terry explose littéralement, phalange de premier ordre, soudée, volcanique, aux arrangements soignés, particulièrement efficaces (« Doodlin’ », « Birth of a Band ») qui rappelle ce que fut ce temps des grandes formations et l’impact émotionnel qu’immanquablement, comme celle-ci, elles causaient.Par L’EXPRESS
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« La perfection » par Juke Box Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« La Collection des grands concerts parisiens dirigée par Michel Brillié et Gilles Pétard présente cette fois un des plus grands chanteurs du 20e siècle, déjà véritable légende de son vivant, Frank the Voice Sinatra. C’est sa première venue à Paris, l’excitation générée par son arrivée est bien retranscrite dans le texte du livret : Et puis soudain s’encastre dans la rue Caumartin une immense limousine, six portes, noire, rutilante. Trois ou quatre gardes du corps en descendent. Costards, lunettes noires, look des Blues Brothers. Ils jettent un coup d’oeil à droite, à gauche, puis ouvrent la porte. On était là, le petit doigt sur la couture du pantalon. Un homme de taille moyenne sort, avec un petit chapeau et un regard bleu acier. Il nous salue de loin et file directement sur scène. Ces concerts parisiens font partie d’une tournée de trente dates, du 30 avril au 17 juin 1962, partant de Mexico pour finir à Monte Carlo. La captation propose l’intégralité du concert du Lido (5 juin [...]
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« L’impact de cet héritage sur la musique afro-américaine » par Libération
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Le label Frémeaux & Associés, éditeur reconnu du patrimoine musical, poursuit sa collection de compilations thématiques avec « Slavery in America », consacré, donc, aux musiques enregistrées des esclaves aux Amériques. Work songs, spirituals, blues ou calypso retracent le parcours, entre 1914 et 1972, des descendants des captifs africains déportés. Le livret très complet, préfacé par Christiane Taubira, détaille l’impact de cet héritage sur la musique afro-américaine : des polyrythmies des Bantous fumeurs de chanvre du Congo à l’Afrique de Coltrane.Par D.Q.- LIBERATION
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« Un tranquille festival à la prenante nostalgie » par Classica
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Univers personnel remarquable, celui de Dominique Cravic l’est aussi. Dans la foulée de Django Reinhardt, auteur de la moitié des thèmes sollicités, il combine les musiques de l’accordéoniste Jean Vaussade, de Charles Trenet, Georges Ulmer et Mireille en un tranquille festival à la prenante nostalgie où brille particulièrement une version renversante de « Anouma », suavement arrangée. Ce « Voyage de Django »est davantage qu’un disque, c’est une mémoire qui ne flanche pas, elle chante. Par CLASSICA
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« De nombreuses occasions de régal » par Jazzman – Jazz magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Non seulement, il s’agit de Martial Solal (il nous objecterait peut-être lui-même qu’il ne s’y reconnaît plus, mais nous y trouvons nous de nombreuses occasions de régal), non seulement il s’agit d’u témoignage capital sur l’émergence d’un jazz français original, mais en plus tout cela était devenu fort rare, le catalogue Swing-Vogue étant à l’abandon. Quant à EMI France, depuis les dernières rééditions pilotées par Daniel Nevers (il apporte son concours à cette réédition cosignée Alain Gerber et Alain Tercinet), il semble qu’il ne s’y trouve plus personne connaissant le nom de Martial Solal. Des faces ici publiées, seules ne relèvent pas de la rareté les Philips (« Kenny Clarke’s Sextet Plays André Hodeir ») et les Fontana (« Jazz et Jazz » de 1960 sur une bande concrète du Groupe de recherches musicales de 1952) rééditées par Universal dans la collection Jazz in Paris. La présente sélection débute avec les œuvres orchestrales – « Au 4ème Top » (1956), « Blouse bleue » (1958), et [...]