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  • « Une inventivité très décontractée » par Jazz Mag-Jazzman
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    La surprise vient de Gadjo Gombo (Révélation !) et de son deuxième disque « A brûle pourpoint » qui met en scène Marc Joubert (g, elg), Philippe Plassard (vln, elg, rhythm g), Jean-Charles Mater (rhythm g), Serge Saussard (g basse électro-acoustique). Le soutien de ce dernier n’est pas d’une élégance folle, tant dans le déplacement que dans le son, de même que la pompe et les sons électriques laissent perplexes, mais il y a beaucoup d’imagination dans l’écriture des thèmes et des arrangements et l’assise des solos leur assurent une inventivité très décontractée. Comme souvent chez les Gadgé qui cherchent à transgresse la tradition, on n’est jamais loin du newgrass de David Grisman et des avatars progressistes du bluegrass. Franck BERGEROT/JAZZ MAG-JAZZMAN

  • « Une jubilation d’écoute » par Jukebox Magazine
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    Pas sûr que l’oncle Georges eût gouté le sous-titre de ce disque : Live in Paris ! En octobre 1961, Georges Brassens enregistre les huit titres de 25 cm « 8 », avec « Le temps ne fait rien à l’affaire (quand on est con…) » et « Dans l’eau de la claire fontaine », chantés en novembre à L’Olympia. On les retrouve ici, plus huit autres, dans cet enregistrement radio du 4 novembre 1961 pour et chez Europe n°1 (sous une photo pour le moins anachronique !). Car, d’une part, Georges a une relation particulière avec cette station, qui dès ses débuts diffuse ses œuvres, y compris celles de la radio d’Etat. Ensuite le poète sétois aime essayer, voire maquetter, ses créations dans les conditions du direct. Toujours avec l’éternel Pierre Nicolas à la contrebasse, sont adjoints neuf autres titres, parmi ses plus connus, à l’occasion d’une série d’émission fin 1955/début 1956. Avec son inégalable travail sur la langue, son côté patriarche de la chanson inspirant le plus grand respect tout en su [...]

  • « Excellent ! » par Jukebox Magazine
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    Du 11 mars au 24 août 2014, la Cité de la Musique à Paris présente l’exposition Great Black Music ; occasion pour Frémeaux de proposer cette sélection (69 titres, 3CD, livret 40 p. français-anglais). Effectuée par Bruno Blum, elle fait référence à une période assez longue, 1927-1962, et à plusieurs terroirs, Bahamas, Brésil, Colombie, Congo, Cuba, Ghana, Jamaïque, Porto Rico, Nigeria, Afrique du Sud et Etats-Unis. Le texte explique qu’on dit d’une musique qu’elle est noire non pour des raisons raciales, mais pour définir son environnement social, une référence aux gens et aux conditions de sa création. Bien que reliés par une sorte d’histoire commune, et en rapport au corps en général absent des musiques dites blanches, les styles évoqués sont divers et variés, negro spirituals, gospel, blues, R&B, soul, rock’n’roll, Caraïbes, Amérique du sud, Afrique, jazz… Les trois CD sont organisés de manière chronologique. 1927-1952, avec Art Tatum, les Mills Brothers, Robert Johnson, Fats Wa [...]

  • « Le meilleur successeur de Bechet » par Jazz Mag-Jazzman
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    Deux inédits et quatorze tubes de Sidney, de Petite Fleur aux Rues d’Antibes, interprétés quasi à l’identique par le quintette de son batteur de fils. Un hommage filial qui serait touchant, sans doute, mais resterait anecdotique si Olivier Franc, flamboyant au soprano, ne le transcendait, confirmant qu’il est à l’heure actuelle, le meilleur successeur de Bechet. JAZZ MAG-JAZZMAN

  • « Avec la haute simplicité qui est son secret » par Jazzmag - Jazzman
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    Après son soutien actif à l’élection de John F. Kennedy et celui qu’elle se fait un devoir d’apporter au « pasteur en marche » Martin Luther King, Mahalia Jackson reprend début 1961 en Californie les séances pour Columbia, la grande maison qui a fait d’elle une diva internationale du gospel avec toutefois un bonheur artistique moins constant que lorsqu’elle enregistrait chez Apollo. Le rythme de valse choisi pour « Nobody but You Lord » est un plaisant message de solidarité envoyé aux réfugiés de tous pays dont s’occupe l’Onu, mais la première vraie réussite de ce début d’année survient avec « The Love of God », composition de 1917 inspirée d’un poème juif araméen du Moyen âge et dont Mahalia fait jaillir la force avec la haute simplicité qui est son secret. La fidèle Mildred Falls est au piano et Louise Weaver-Smothers à l’orgue. Plusieurs versions nouvelles de morceaux déjà gravés pour Apollo souffrent de la comparaison, les parties dévolues aux choristes en étant la cause la pl [...]

  • « Le portrait réussi d’une grande Dame » par Soul Bag
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    Pianiste de grande classe, compositrice prolifique et arrangeuse de talent, Mary Lou Williams a toujours évolué au contact des courants novateurs du jazz tout en perpétuant la tradition. Artiste précoce, elle montre sa maîtrise du piano stride en enregistrant à 17 ans « The bumps » 1927 avec les Jeanette’s Synco Jazzers. Toujours ancré au blues le plus authentique, son jeu s’affermit « Night life » 1930, et gagne en liberté sous l’influence d’Earl Hines comme le montrent ses faces en solo « The Pearls, Mary’s boogie » ou en trio avec Bill Coleman « Blue Skies ». en 1936, elle devient, avec le saxophoniste ténor Dick Wilson, la principale soliste de l’orchestre d’Andy Kirk qu’elle alimente en arrangements  « Mary’s idea ». L’une de ses compositions, « Walkin’and  singin’ » deviendra « Down’s on Teddy Hill » sous les doigts de Charlie Christian et inspirera à Thelonious Monk son fameux « Rhythm-n-ning ». Au même moment, elle dirige les Six Men and a Girl et les Kansas City Seven où [...]

  • « Une décennie fertile pour le jazz européen » par Jazz News
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    Après « East Coast Jazz Workshops », Alain Tercinet récidive avec une autre anthologie, recouvrant sensiblement la même période (les années 1950), aux parentés évidentes. Quel meilleur guide pour explorer cette décennie fertile, et recenseur ceux qui, en Europe, et particulièrement en France, transposaient les exemples développés par Gerry Mulligan, Bob Brookmeyer, Al Cohn, Stan Getz, etc. dans cette nébuleuse qu’on qualifia de « cool » ? on redécouvre les partitions de Henri Renaud et André Hodeir, le phrasé inspiré de Bobby Jaspar, les expériences de Christian Chevallier et Hans Koller, parfois favorisés par des passeurs (David Amram, Lee Konitz) qui contribuèrent à faire glisser sur le jazz européen cette vague de fraicheur.Par Vincent BESSIERES – JAZZ NEWS

  • « La noblesse de ce pan de la chanson française » par Jukebox Magazine
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    Henriette Ragon naît à Paris le 18 juin 1918. Secrétaire (notamment pour les éditions Raoul Breton), elle épouse Jean Billon de qui elle a un fils, Pierre (1947). Le couple ouvre un cabaret et Henriette devient Patachou, surnom donné par Pierre Lazareff. Elle est engagé par Polydor (mars 1950) puis Philips (octobre 1951). Elle encourage Georges Brassens à chanter et est la première à interpréter ses œuvres (1952). Elle fera de même pour Guy Béart. Souvent soutenue par Joss Baselli (accordéon), elle se produit chez Patachou, mais aussi sur les plus grandes scènes, en France et à l’étranger ; à New York, Las Vegas, etc. Elle grave six albums pour le label américain Audio Fidelity. On la voit au cinéma dirigée par Jean Boyer, Sacha Guitry, Jean Renoir… Son talent de comédienne sera d’ailleurs mis en avant dans sa dernière partie de carrière. Dans ce florilège (40 titres, livret 24 p. français-anglais), elle interprète avec brio des chansons écrites par Aristide Bruant, Georges Brasse [...]

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