-
Coup de coeur de la rédaction par Guitar Events
Catégories : Article de presse ( Article de presse )" Un album incontournable cette année et une nouvelle référence de la scène jazz internationale."Par Guitar Events
-
« Une merveille » par Rock & Folk
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Voici, tout simplement, la meilleure anthologie consacrée au rocker qu’on ait jamais vue. Celle d’EMI sortie dans les années 90 étant perfectible et très datée, « The indispensable » est donc le moyen idéal de s’enfiler tout Eddie. L’homme avait tout : belle gueule, voix polyvalente et ultra sexe, jeu de guitare éclectique et fougueux. Ce qui étonne chez lui, c’est le temps passé pour tout mettre en place. Là où Elvis avait sorti le meilleur de lui-même dès 1954, Cochran prendra plus de temps à trouver sa voie. Il y a les débuts country avec les Cochran Brothers, puis les reprises rock and roll et rockabilly (« Blue Suede Shoes », « Long Tall Sally »), beaucoup de morceaux de variété avec des chœurs masculins (« badaboum badaboum ») à faire passer les Jordanaires pour des sauvages, mais margré tout, le charisme du chanteur sauve invariablement l’ensemble. Il faut attendre 1957 pour passer aux choses sérieuses avec « Twenty Flight Rock » et « Jeannie Jeannie Jeannie », 1958 pour « [...]
-
« Un disque remarquable » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Dans son excellent ouvrage « Swing Under the Nazis, Jazz as a Metaphor for Freedom », Mike Zwerin, tromboniste et critique de l’ “International Herald Tribune” décrit autant qu’il imagine un jeune Django Reinhardt âgé de dix ans, vers 1920, faisant la manche en jouant sur banjo déglingué au marché du Kremlin-Bicêtre : « Sa musique était, disons, étrange. On avait l’impression que quelqu’un d’autre que lui grattait les cordes. Quiconque ayant fréquenté La Nouvelle-Orléans aurait même pu reconnaître des bribes d’un phrasé rappelant le blues. Vraiment étonnant car Django, bien sûr, n’y avait jamais mis les pieds. » Quatre-vingt-dix ans plus tard, le clarinettiste louisianais d’adoption, Evan Christopher accompagné de deux guitaristes, David Blenkhorn et Dave Kelbie, et d’un contrebassiste, Sébastien Girardot, ressuscite, développe, réinvente ce lien ténu et miraculeux qui semblait unir le génial improvisateur manouche aux talentueux pionniers créoles de Tremé et de Back O’Town. Ce pr [...]
-
« Une entreprise garante du respect de la sève » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )On aurait bien aimé avoir un papa comme le sien, virtuose génial, prompt au coup de poing (voire à la « révolvérisation »), et impénitent amoureux du beau sexe. Lorsque le batteur Daniel-Sidney Bechet rassemble quelques émérites bretteurs du jazz de La Nouvelle-Orléans (dont le saxophoniste Olivier Franc… mais pas de clarinette), l’entreprise est garante du respect de la sève. Cet album offre la réinterprétation d’une flopée de classiques (« Si tuvois ma mère », « Petite fleur » ou « Dans les rues d’Antibes ») tous joyeux, mais un peu mélancoliques tout de même, nimbés du parfum des jours heureux enfuis. A ce sujet, le thème de « As-tu le cafard » tirera des larmes, puis ragaillardira une journée entière. C’est ça qui est bien, avec la musique.Par Christian LARREDE – JAZZ NEWS
-
« Du style bien enlevé » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Un jour, il faudra bien décerner une récompense à Jean-Pierre Meunier, vénérable collectionneur qui redonne leur lustre aux merveilles des Antilles. On ne compte plus les volumes sortis chez l’éditeur logé à Vincennes. Ce dernier honore les frères Coppet, le clarinettiste Honoré et son cadet – et plus célébré – le saxophoniste Barel, dont les orchestres furent précurseurs du merengue, un rythme importé de Saint-Domingue par le Guadeloupéen Gérard La Viny. Du style bien enlevé, idéal pour les chaudes soirées typiques.Par Jacques DENIS – JAZZ NEWS
-
« Ne cherchez plus. Voici Scott Hamilton » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Vous ressentez des tiraillements, l’époque classique vous manque ? Vous aimeriez qu’un saxophoniste ténor vous bouleverse à chaque phrase ? Vous rêvez d’un discours swinguant qui intégrerait Chu Berry, Lester Young, Flip Phillips, Zoot Sims et Jean-ClaudeFohrenbach ? Sans se départir d’un discours irréfutablement personnel… Ne cherchez plus. Voici Scott Hamilton. Depuis quarante ans l’Américain de Providence balance un jazz de derrière les fagots. On le savoure en compagnie des bretteurs du vibraphoniste Dany Doriz, secouant comme un prunier le caveau parisien de La Huchette. Et quand le mousquetaire susurre non-stop un céleste « Que reste-t-il de nos amours » de sept minutes, on se passerait presque des paroles de Charles Trenet.Par Bruno PFEIFFER – JAZZ NEWS
-
« Toujours le bon tempo, Charles » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Secrétaire du Hot Club de France avant la scission avec Hugues Panassié, manager de l’ensemble de Reinhardt et Grappelli, journaliste, Charles Delaunay fonde en 1937 Swing, label sur lequel il fait cohabiter au gré de sessions pour la plupart parisiennes vedettes hexagonales (Alix Combelle, Gus Viseur) et stars d’outre-Atlantique (Bill Coleman, Eddie South). Ce coffret en trois chapitres, aux documents sonores remarquablement restaurés, ne témoigne pas uniquement de la mélancolie de ces pièces, même les plus dansantes, et d’une époque exsangue. Garland Wilson, seul au piano, ne pouvait se dissiper dans la Grande Amnésie. Quelques mois après, Delaunay se consacra à d’autres activités, en rejoignant la Résistance : toujours le bon tempo, Charles.Par Christian LARREDE – JAZZ NEWS
-
“Very,very, entertaining” par Blues & Rhythm
Catégories : Article de presse ( Article de presse )This album, originally issued in 1999, offers French café music, but with a twist, as you might expect when Robert Crumb is involved. The previous “Les Primitifs Du Futur” album I reviewed (in B&R 283) was strongly rooted in blues and jazz, and those elements, plus a few others, are again in evidence here, though admittedly not as frequently : try “Scattin The Blues”, with mandolin solo from Mr. Crumb, “Le blues De Dix-Neuf Heures Trente”, or the almost Paris sidewalk Dixieland jazz of “Fox Musette”, where everything is thrown into the mix – two accordions, alto, tenor and baritone saxes, scat singing, piano, a few guitars (including slide), mandolin, ukulele, and drums. The sound is set at vintage throughout the album, and besides those instruments already noted, North African oud, musical saw, and clarinets also crop up. Robert Crumb even speaks French on “Portrait d’un 78 tard” and fiddler Ian McCamy – also recently in these pages – contributes to a couple of numbers. Bandleade [...]