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Grandiose par Jazzmag – Jazzman
Catégories : Article de presse ( Article de presse )«C’est le label Frémeaux et Associés qui accueille la republication des concerts de Miles Davis à l’Olympia sous le titre « 21 mars/11 octobre 1960 », sous le label Body & Soul de Gilles pétard et la responsabilité de Michel Brillé, l’ancien assistant de Daniel Filipacchi et Franck Tenot qui en produisirent les bandes pour Europe 1. On a dit mille fois dans ces pages l’importance historique de celui de mars avec Coltrane sans négliger celui plus routinier d’octobre avec Sonny Stitt. Ils manquaient au catalogue les revoilà. L’édition Tréma de 1994 prenait soin de monter les applaudissements entre les morceaux, restituant ainsi la façon qu’avait Miles d’enchaîner rapidement. Ici, on n’a même pas pris la peine de les shunter. Dommage ! Quant à la photo qui illustre la pochette, on y aperçoit Tony Williams à la batterie : elle date donc forcément d’après 1962… Pour le reste tout y est, et c’est évidemment grandiose. Par JAZZMAG - JAZZMAN
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« Bon voyage… » par Jazzmag - Jazzman
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Alain Tercinet nous conte ici un autre débarquement dont il est fin connaisseur : celui d’un bop qui aurait eu Lester Young comme ascendant plutôt que Coleman Hawkins, et dont le ténor Sandy Mosse et le guitariste Jimmy Gourley furent les éclaireurs au sein du sextette parisien d’Henri Renaud en 1951, aussitôt rejoints par des partisans indigènes. Au sein des formations d’Henri Renaud, Bobby Jaspar, Bernard Peiffer, Sadi, Jean-Claude Fohrenbach, Armand Migiani, Sacha Distel et Jack Dieval nous (re)découvrons les légendaires Jean Liesse et Bernard Hulin et les historiques Roger Guérin et Christian Bellest (tp), des lesteriens en tous genres Jean-Louis Chautemps, Barney Wilen, Georges Grenu (ts) William Boucaya, Michel De Villers (bzars)… Des Américains leur donnent la réplique : Buzz Gardner (tp), Nat Peck, Billy Byers (tb), David Amram (cor), Lucky Thomson, Allen Eager (ts)… André Hodeir pour le Jazz Groupe de Paris, Pierre Michelot pour l’orchestre de Kenny Clarke, Christian Chev [...]
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« Trois heures solaires incomparables » par Classica Répertoire
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Une des grandes entreprises discographiques de notre époque se poursuit avec ce treizième volume de l’intégrale de Louis Armstrong. Comme les précédents, celui-ci détaille en un livret illustré de 28 pages comprenant une discographie méticuleuse la production musicale du trompettiste au cours de l’année 1947 regroupée sur trois CD. Les moments marquants : les concerts au Town Hall de New York en mai et au Symphony Hall de Boston en novembre ; mais aussi l’émission de radio « This is Jazz », enfin convenablement restaurée, et la musique pré-enregistrée aux côtés de Benny Goodman, Lionel Hampton et Louis Bellson pour la bande sonore du film d’Howard Hawks « A Song Is Born ». Armstrong, qui approche alors la cinquantaine y demeure impérial, éclatant. En ces temps de morosité chronique, profitons de ces trois heures solaires incomparables. Par Jean-Pierre JACKSON – CLASSICA REPERTOIRE
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« Une voix puissante inoubliable » par Classica Répertoire
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Enfin, on peut retrouver Mahalia Jackson, l’immense interprète de gospels associée très tôt au combat pour les droits civils aux côtés de Martin Luther King. Ce douzième volume de l’intégrale qui lui est consacrée, où figure une rareté (le Ed Sullivan Show où Mahalia chante « La Bible ») ne dément pas l’impact émotionnel de cette voix puissante inoubliable.Par CLASSICA REPERTOIRE
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« Parker au sommet de son art » par Jazzmag - Jazzman
Catégories : Article de presse ( Article de presse )La seule séance studio de ce recueil est la première de Parker avec cordes et hautbois, celle du 30 novembre 1949, que l’on appréciera tout particulièrement ici dans le voisinage voulu par la chronologie entre différentes captations en public. Où l’on voit le Bird capable d’adapter comme personne son sens du développement et la densité du propos aussi bien au format court du 78-tours qu’à celui ad lib du concert. Le sucre de l’orchestre de chambre filé par l’arrangeur Jimmy Carroll fait une traîne légère aux solos d’un Charlie Parker que cette situation incongrue, voulue par lui, transporte littéralement. Auparavant, on l’aura entendu jammer au Carnegie Hall, devant les micros du JATP, avec Roy Eldridge, Tommy Turk, Lester Young, Hank Jones, Ray Brown et Buddy Rich. Ça barde et le public trépigne ! Les deux autres Cd montre Parker au sommet de son art même si la prise de son du 18 février 1950 à la St. Nicolas Arena ne nous permet pas d’apprécier Roy Haynes à sa juste valeur. Pa [...]
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« Ouvrez vos oreilles sans idées préconçues »
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Coffret sur les racines des musiques noires édité en partenariat par rapport à l’exposition à la Cité de la Musique du 11 mars au 24 août 2014. Culture hybride aux multiples facettes, sans aucun doute : cette compilation un peu fourre-tout va de Blind Blake, Robert Johnson, Big Joe Williams à Charlie Christian, Nat King Cole, Ray Charles, Bob Marley, Chuck Berry en passant par Perez Prado, Mongo Santamaria, Tito Puente, John Coltrane, Earl Hines. Toutes ces tendances font la grandeur et l’universalité de la grande musique noire du XXè siècle. Une excellente façon de faire découvrir des choses différentes à un public large ou à des amateurs fixés sur un style particulier. Le blues et le r’n’b’ sont largement représentés, le gospel avec 4 titres seulement est en sous-effectif semble-t-il. Mais surtout allez voir l’exposition et ouvrez vos oreilles sans idées préconçues, vous ne pourrez qu’en être enrichis.Par Marin POUMEROL - ABS
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« Des moments épiques… » par Le Monde
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Bien avant d’être le producteur réputé de Michael Jackson, le trompettiste, chef d’orchestre et arrangeur américain Quincy Jones a été un homme du jazz, à partir du début des années 1950. Avec Lionel Hampton ou Dizzy Gillespie, arrangeur pour Sarah Vaughan, Dinah Washington ou Count Basie. En 1960, il est à Paris, avec un big band impressionnant. Au sein des pupitres on trouve notamment Clark Terry et Benny Bailey aux trompettes, Phil Woods et Sahib Shihab aux saxophones, Jimmy Cleveland et Quentin Jackson aux trombones, Buddy Catlett, ami d’enfance de Quincy Jones à la contrebasse. Le présent double CD compile des concerts de l’orchestre. Une partie au Barclay Hoche Studio, transformé en club de jazz ouvert au public et une autre à l’Olympia. L’orchestre est en grande forme et, si le répertoire ne manque pas de moments épiques dans lesquels les solistes sont aux avant-postes, on s’attachera surtout ici aux arrangements soyeux de Jones, marqués par son intérêt pour la musique impr [...]
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« Nous replonge dans cette époque bénie du rock’n’roll » Par Le Quotidien du méd
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Plus de 35 ans après sa disparition, l’unique « King » du rock fait toujours rêver. Deux publications discographiques en témoignent. Difficile d’imaginer que la couronne d’Elvis Aaron Presley, né le 8 janvier 1935 à Tupelo, une bourgade perdue du Mississippi, et décédé le 16 août 1977 à Memphis, capitale du rock et du blues, en pleine gloire à l’âge de 42 ans, brillerait encore de mille feux plus de trois décennies après sa mort. Difficile, alors qu’il avait été vilipendé, ridiculisé et malmené dès le début de sa carrière de rocker. Des débuts tonitruants, cependant, que l’on peut redécouvrir dans « Elvis Presley & The American Music Heritage - Vol. 2 1956-1957 » (Frémeaux & Associés). Sous-titré « Elvis Presley face à l’histoire de la musique américaine », ce triple album nous replonge dans cette époque bénie du rock’n’roll, à la fois blanc et noir. L’auditeur pourra se faire un aperçu de la façon dont s’est bâtie la carrière du King à partir de très nombreuses reprises, qui vo [...]