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« Pour le retour des forêts vivantes ! » par L’Oiseau Mag (LPO)
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Nous savons maintenant combien les forêts sont des abris pour une faune et flore abondante, qu’elles fertilisent les sols et régulent le climat. Imaginions-nous seulement, qu’au cœur de la forêt amazonienne, des villages et des villes étalaient leurs rues et avenues jusqu’au début du XVIe siècle et que cet écosystème que nous qualifions de vierge était largement « cultivé » par une population de près de 8 millions d’habitants ? Que la préservation de l’environnement et de la forêt a été un instrument de colonisation et d’appropriation des terres en affirmant, contre l’évidence, que les autochtones ne sont pas capables de gérer convenablement leurs espaces (au passage, ces arguments « racistes » sont encore utilisés de nos jours). Que la moitié des forêts françaises ne sont que des plantations monospécifiques… Laurent Testot livre une histoire des arbres et des forêts de la planète, de leur origine à il y a 400 millions d’années jusqu’à nos jours. Parmi tous les ouvrages parus c [...]
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"Une pure jouissance !" par Enfance et Culture
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Ce quintette d’hommes, chanteurs aux belles voix et à la technique formidable, venus de la chanson française, du théâtre, de l’opéra ou des musiques traditionnelles, propose dans cet album un hommage à la mémoire paysanne. Aux chansons populaires revisitées s’ajoutent des récits des résidents des EHPAD où ils ont travaillé, dans le cadre d’un partenariat avec la Fondation « Artistes à l’hôpital ».Le résultat est une série de chansons tendres, espiègles, dans lesquelles l’humour et la créativité du groupe se déploient, dans des arrangements polyphoniques d’une grande beauté.Une pure jouissance ! Par Enfance et Culture
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« Une vie pianissimo rythmée par le jazz » par Le Télégramme
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Événement éditorial, le pianiste et compositeur Martial Solal, doyen des jazzmen français, adulé par ses pairs dans le monde entier, publie son autobiographie. Un livre passionnant où le jazz le plus exigeant swingue avec l’humour du vieux sage et une réjouissante science du détail savoureux.À ceux qui veulent gagner du temps - cent ans par exemple - dans la connaissance de l’histoire de la musique en France, on conseille vivement la lecture de « Mon siècle de jazz », l’autobiographie de Martial Solal, doyen des jazzmen français. Considéré comme le plus grand par ses pairs - il était, par exemple, pour Petrucciani un inatteignable Himalaya - Solal commença sa carrière dans les années 1940. Il ne s’arrêta jamais de jouer, en funambule qu’il est, sur le fil entre une musique solaire, puissante, subtile et lumineuse, et des arabesques d’une complexité folle, où son immense technique n’est jamais prise en défaut. Il a joué (le verbe lui convient mieux qu’à quiconque) avec Grappelli, C [...]
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« Une pièce maîtresse de la littérature jazzistique » par Couleurs Jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Cet ouvrage d’Alain Gerber évoque la vie haute en couleurs du grand pianiste Jelly Roll Morton dont l’anthologie avait fait l’objet du troisième coffret de la collection « The Quintessence » paru il y a maintenant trente ans.On y trouve évoqués la personnalité et le parcours hors norme de Ferdinand Joseph Lamothe, alias Jelly Roll Morton, un Winin’ Boy tombeur de femmes, joueur de billard, arnaqueur aux cartes, dispersant son énergie entre une existence de patachon et ses activités de pianiste et de chef d’orchestre.Hâbleur jusqu’au mensonge, ce créole, fier de ses origines françaises, dont la carte de visite portait la mention « originator of jazz » , tentera jusqu’à l’obsession de retrouver une prétendue place au sommet, indument occupée, selon lui, par tous « ces pitoyables rois du swing, les Benny Goodman, les Count Basie… »Cette attitude amènera, par presse interposée, la célèbre polémique avec W. C. Handy, l’une de ses bêtes noires (voir l’article de Philippe Baudoin intit [...]
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« Ne pas coller à l’actualité » par Jeune Afrique
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Dans son récit politique « Deux histoires, une terre », Emmanuelle Morau, journaliste à « Jeune Afrique », raconte la séparation entre Israéliens et Palestiniens, qu’elle a observée au cours de ses nombreux voyages dans la région. J’aurais dû prendre un avion le 27 octobre 2023 pour Tel-Aviv, comme je le fais régulièrement depuis près de dix ans. Adhérente à l’Association France Palestine Solidarité (AFPS), j’ai fait des voyages de découverte qui m’ont permis de rencontrer les acteurs politiques mais aussi de la société civile en Cisjordanie, avant d’y retourner pour la cueillette des olives, temps fort de la solidarité internationale avec les Palestiniens. Cette année-là, j’ai attendu jusqu’au dernier moment pour décider si j’y allais, recevant au compte-gouttes des nouvelles de la situation sur place. C’est finalement la compagnie aérienne qui a décidé pour moi en annulant tous les vols, et Israël en fermant l’aéroport. Quelques mois plus tard, un éditeur m’a demandé si j’ [...]
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« Irrésistible » par Les dernières nouvelles du jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Pas étonnant que la maison Frémeaux qui s’attache à faire oeuvre de mémoire rende hommage par la voix de la franco-américaine Stephy Haïk à un merveilleux songwriter de l’American Songbook, Burt Bacharach (1928-2023) pianiste, arrangeur et chef d’orchestre qui a marqué l’histoire de la chanson et des musiques de film des sixties et seventies. Nous ne citerons qu’un exemple parmi une production pléthorique, la B.O de Butch Cassidy and The Sundance Kid pour lequel il obtint l’oscar de la meilleure musique en 1970. Des labels (Blue Note ou la Motown ) comme les jazzmen se sont emparés de sa musique de Diana Krall (The Look of love dans Casino Royale) à Sonny Rollins pour Alfie du film éponyme, chanson que Stephy Haïk chantait déjà dans son premier album The Longest Mile.Cet album de jazz vocal fera plaisir à tous les amoureux de la musique de Burt Baccharach-ils sont nombreux, même si nous sommes beaucoup pen France du moins, à fredonner ses chansons sans toujours savoir qui en est [...]
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"Febrer has an impressive technique, and swings” Syncopated Times
Catégories : Article de presse ( Article de presse )“The French violinist Mathilde Febrer has had a wide-ranging career. Although trained in classical music, jazz interested her much more. She has performed with rock groups (including Led Zeppelin), Claude Bolling, big bands, swing groups, and even on a recording of the music of James Reese Europe.Milou En Mai is her recording debut as a leader. A tribute to the great violinist Stephane Grappelli, it finds Ms. Febrer playing in a sextet that also includes Jean-Marie Ecay and Samy Dussat on guitars, pianist Alain Jean-Marie, bassist Yves Torchinsky, and drummer Julien Charlet.Paying homage to an instrumentalist who plays the same instrument can be tricky. One has to balance emulating aspects of the subject’s style with adding to the music; there is no point in trying to be an exact copy. While inspired by Grappelli in her sound and phrasing, Mathilde Febrer also displays her own musical personality throughout her well-rounded set. She performs two Grappelli originals (“Milou En Mai” [...]
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« Du jazz grandiose et talentueux ! » par Jazz Gazette
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Pour le grand (voire très grand) public, Sacha Distel (1933 – 2004) était avant tout un charmeur, une vedette de la chanson et de la variété à la voix de velours, un présentateur de télévision et aussi un playboy du show business dont certaines conquêtes féminines appartenaient au gratin du monde des people des années d’insouciance.C’est oublier qu’il a été l’un des meilleurs guitaristes de jazz en France avant d’entamer avec succès cette carrière de crooner.« Sacha Distel 1955 – 1962 » (Frémeaux & Associés) est un coffret de 3 cds pour nous rappeler le rôle qu’il a joué dans la galaxie du jazz en France à cette période.Durant ces années, lui, le neveu du chef d’orchestre Ray Ventura qui avait appris la guitare en 1947 auprès d’Henri Salvador, alors guitariste au sein du big band « Les Collégiens », va côtoyer et enregistrer avec ce qui se fait de mieux dans le monde du style be-bop émergent dans l’Hexagone et aux Etats-Unis.Outre-Atlantique justement où, envoyé par son oncle, i [...]