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« Un des grands moments de l’âge d’or de la radio » Par Echo Découverte
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Il y a quelque chose de prodigieux dans ces « Mémoires improvisés 1951-1952 » (Frémeaux & Associés), 12 CD de 41 entretiens de Paul Claudel avec Jean Amrouche. Le ton et l’ambiance d’abord, où se conjuguent respect et courtoisie, confiance mutuelle et liberté d’expression. Diffusés entre mai 1951 et le 14 février 1952 sur la chaîne nationale de la Radiodiffusion télévision française, il s’agit de l’un des grands moments de l’âge d’or de la radio. A 83 ans, Claudel est heureux de pouvoir partager avec les auditeurs ce qui a fait la richesse de sa vie de diplomate, de dramaturge et de père de famille. Au fil des questions posées par Amrouche avec admiration, traquant aussi bien les silences éloquents que les hésitations de l’écrivain, l’auteur du « Soulier de Satin » improvise et se laisse aller, puisant dans son intacte mémoire souvenirs, impressions, rencontres et confidences. C’est ainsi toute son œuvre poétique et théâtrale qui se construit au fil d’un siècle d’histoire politiqu [...]
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« D’irrésistibles voluptueuses volutes sonores gorgées de swing » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Réécriture originale de la saga « gipsy swing », le projet Django à la créole, déjà six ans d’âge et un troisième CD à paraître début 2014, est un concept imaginé par Evan Christopher, Louisianais d’adoption et « l’un des meilleurs clarinettistes de tous les temps », dixit Ahmet Ertegun, fondateur d’Atlantic Records. Cette idée de créolisation de la musique du Quintette du HCF est venue à Christopher après l’écoute des sessions enregistrées par Dajngo avec le clarinettiste Barney Bigard en 1939. Evan Christopher développe d’irrésistibles et voluptueuses volutes sonores, qui empruntent aussi à la Caraïbe et au Brésil, mais toujours gorgées de swing.Par Jean-Pierre BRUNEAU – JAZZ NEWS
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« Un magnifique coffret de 72 titres » par Blues & Co
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Le nom de soul musique aurait été attribué aux interprètes de rhythm and blues dans la période des sixties parce qu’ils chantaient cette musique afro américaine avec une grande intensité chargée d’émotion. Dans le livret qui accompagne ces documents sonores, l’étude menée par Bruno Blum débute en 1928 avec Blind Willie Johnson et son épouse sur « Lord just can’t keep from cryin’ » dans un style proche du gospel. On nous apprend que les origines viendraient de negro spirituals et de chants de travail des esclaves bossant principalement dans les champs de coton. Avec le temps et l’évolution musicale, d’autres interprètes venant du jazz (Louis Armstrong, Billie Holiday, Dina Washington), du rhythm and blues (Aretha Franklin, Otis Redding, Wilson Pickett) blues (B.B.king), du funk (James Brown), voire du doo-wop (Clyde McPhatter) et de la Tamla Motown (The Temptations, Smokey Robinson)…….ont bénéficié de l’étiquetage « soul ». Cette influence prendra son essor sur certains groupes ang [...]
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« Un choix de programme remarquable » par Jazzman – Jazz Mag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Le trio qui a présidé à la conception de ce double CD (Alain Gerber, Alain Tercinet et Daniel Nevers) est le gage d’une expertise sans faille pour la période où la chanteuse enregistrait sur le label Verve. Outre des renseignements discographiques précis et des textes pertinents des deux premiers nommés (une habitude dans cette collection), c’est surtout le choix du programme qui est remarquable, guidé, devant une production pléthorique, par la volonté de présenter le talent de la chanteuse dans toute son étendue. Douée d’une imagination incroyable, Ella est connue de tous pour son extraordinaire habileté à scatter (« Air Mail Special » pris sur un tempo d’enfer à Newport en 1957 ou « How High the Moon » qu’elle réinvente à Berlin en 1960 en dialoguant avec le batteur Gus Johnson). Mais on retrouve également ici les qualités qui firent d’elle l’une des grandes divas du jazz : registre incroyable (parfaitement juste du plus grave au plus aigu), articulation parfaite (« Moonlight in [...]
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« Un deuxième album savoureux » par Jazzman – Jazz Mag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Accommoder Thelonious Monk, Charles Mingus, Claude Debussy ou Joe Henderson à a la sauce manouche, c’est la recette de ce quartette parisien à cordes, agrémenté sur quelques titres de trois cuivres. Tout cela est frais, bien joué et non dénué d’humour, comme en témoignent la reprise de « Jet Song » (« West Side Story ») ou la pochette potache de ce deuxième album savoureux.Par B.B. – JAZZMAN – JAZZ MAG
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« Une artiste complète et généreuse » par Citizen Jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Pour son quatrième album, la chanteuse Annick Tangorra se recentre sur des sonorités plus jazz tout en conservant l’essence de l’esprit tropical qui marquait les précédents. Cette orientation résulte sans doute de sa collaboration avec Mario Canonge, qui signe la réalisation du disque. Des Caraïbes, elle conserve une pulsation chaloupée menée de main de maître par Canonge, Tony Rabeson et Thomas Bramerie, ainsi que quelques invités. Ces rythmes sont un environnement idéal pour sa voix, dont la clarté et la sensualité sont bien rendues par un enregistrement de près. La chanteuse, qui signe tous les textes, ne se complaît pas dans le confort de morceaux ensoleillés, pourtant si séduisants à la sortie de l’hiver. Il faut aussi l’entendre en duo avec Alain Jean-Marie dans une reprise de « Melancholia » (Duke Ellington), ou une ballade épurée signée Rabeson (« Stroll In The Night »), pour prendre conscience qu’on a affaire à une artiste complète et généreuse. »Par Arnaud STEFANI – CI [...]
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« Chanteuse à la voix solaire » par Blog de Choc (Pierre de Choqueuse)
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Chanteuse à la voix solaire, Annick chante en plusieurs langues une musique métissée qui sent bon l’enivrant parfum des îles, une musique d’outre-mer associée à la danse et aux rythmes latins. Elle change aisément d’octave, invente ses propres onomatopées rythmiques, apporte des couleurs afro-cubaines aux morceaux qu’elle reprend, les siens et ceux des autres. Mario Canonge (piano) et Tony Rabeson (batterie) se sentent bien avec elle et portent le groove au cœur de la musique. Thomas Bramerie complète avec bonheur le groupe à la contrebasse et Alain Jean-Marie est invité à se mettre au piano. » Par Pierre DE CHOQUEUSE – BLOG DE CHOC
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« L’exigence de la vérité » par Lire
Catégories : Article de presse ( Article de presse )A l’occasion des 90 ans de Marcel Conche, cinq philosophes se sont réunis en mai 2012 pour débattre de sa philosophie. Dans le premier CD, Conche présente sa pensée ; dans les quatre suivants, il répond aux questions de ses amis. « Sa philosophie, écrit André Comte-Sponville, est un naturalisme tragique – la nature est éternelle, aucun monde ne l’est – qui débouche sur un sagesse singulière et sur « la morale une et universelle ». Il apprend à habiter l’apparence et la nature, mais sans céder sur les droits de l’homme ; à penser l’infini, mais sans dévaloriser la finitude ; à se passer de Dieu, mais sans renoncer à aimer. » Ce qui est clair, c’est que passe dans la voix posée de Marcel Conche une terrible exigence : veiller à ce que la réflexion ne puisse être parasitée par aucune autre passion que celle de la vérité… N’en déplaise à ceux qui souriront en l’écoutant parler d’Emilie.Par Jérôme SERRI - LIRE