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« La musique sonne, emporte, rebondit » par Jazzmagazine/Jazzman
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« On parlera surtout du bonheur qui s'est dégagé du concert d'hier soir, avec son quintet : un moment très fort, très intense, qui réjouit tous ceux qui connaissent et aiment Didier Levallet. D'emblée la musique sonne, emporte, rebondit, elle est dansante, elle chante, elle swingue, c'est un bonheur de voir Didier Levallet lancer tout ça d'une main à la fois ferme et décontractée. (…) Des pièces comme Adélie et La Jetée, avec leur côté diablement bop, sonnent et même résonnent. (…) Oui la section de soufflantes a un son magnifique (un peu "west coast" en fait), oui quand elle prend un solo Céline Bonacina colore son baryton ou son alto de façon différente, oui Sylvaine Hélary séduit par son phrasé avec intelligence à la flûte alto et aux autres flûtes, oui Airelle Besson timbre admirablement. On n'était pas habitué à ça, il faut bien le dire, et c'est donc un signe très intéressant que ce "nouveau" bonheur d'écrire, de jouer, de rassembler, chez Didier Levallet. Ceux qui connaiss [...]
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« une dentelle de timbres richissime » par Libération
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Didier Levallet a composé à trois vents une dentelle de timbres richissime (trompette, saxophone baryton, flute). Les pointures (Airelle Besson, Céline Bonacina, Sylvaine Hélary) nous retournent les neurones. Car en filigrane de la perspective improbable présumée par la combinaison hétéroclite apparaît un langage totalement homogène. Le projet imaginé au gré de rencontres par le contrebassiste Didier Levallet, et l'écriture en adoration permanente, diffusent profondeur et unité. Les trois solistes et la section rythmique (le drive expérimenté de François Laizeau!) redistribuent, élèvent, transfigurent les lignes de fuite ouvertes par les compositions originales du leader (moins deux, Candide et Siegfried). Quant à son Dur Désir de Durer : du diamant ! »Par Bruno PFEIFFER - LIBERATION
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« Le triomphe de la négritude à la Bo Diddley » par Soul Bag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Dès les premiers enregistrements de Bo Diddley, il est difficile de qualifier sa musique. En 1959, début de la période couverte par ce deuxième volume concocté par Bruno Blum, le doute n’est plus permis : il faut parler de « Diddley style ». Rock and roll, blues, country, surf, variété, autopromotion de son personnage, Bo mélange tout avec bonheur, enregistrant en totale liberté dans son propre studio, les nombreuses fins en « fading » montrant qu’il y avait là beaucoup de choses improvisées. Le son est dantesque, l’écho plus que caverneux, les guitares fuzzent, ce ne sont plus seulement les prémices du surf mais aussi du psychobilly des années 1980. Bo superpose les couches rythmiques, batterie, basse, maracas, piano, guitares, et c’est l’ensemble qui fait la mélodie. Il a également une des voix noires les plus évocatrices. Avec lui, la puissance du gospel, la profondeur du blues, la hargne du rock and roll et la suavité des crooners, se mélangent dans un message ambigu, que rest [...]
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« Des histoires fabuleuses » par le Journal des enfants
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Pour les vacances de Pâques, Simon et Elliot partent en Angleterre chez Elizabeth, la grandmère d’Elliot. Elizabeth adore les contes et tous les soirs raconte aux deux garçons des histoires fabuleuses, à travers lesquelles ils rencontreront des personnages hors du commun comme Antoinette la Poule Savante, le grand dinosaure, Monsieur Loyal, un ancêtre d’un château hanté… Découvrez ces contes musicaux d’Isabelle Aboulker, dont les textes sont chantés en français et en anglais sur de la musique classique. » Par LE JOURNAL DES ENFANTS / L’ALSACE
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« La voix de Gene reste unique » par Soul Bag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"Quand Gene Vincent enregistre « Be bop a lula », le 4 mai 1956, il porte déjà en lui sa destruction inéluctable. Depuis l’accident de moto en juillet 55, sa jambe ne cesse de le faire souffrir, ce qui le mènera à l’alcool et aux drogues et à une aide mécanique, couplée à sa future tenue de cuir noir, contribuera à construire son image de rocker maudit jusqu’à sa mort en 1971. Osons affirmer que Gene seul peut porter ce titre : Buddy holly et Eddie Cochran mourront jeunes, Johnny Burnette virera crooner, Bill Haley se figera dans une posture passéiste, Elvis vivra plus longtemps mais changera de monde. Le seul à suivre le chemin du rock, avec un succès limité, c’est Eugene Vincent Craddock, né en 1935 et touché par la grâce en 1956 avec ses enregistrements Capitol, entouré de son propre groupe, tellement bon que les requins de studio convoqués par le label ont laissé les instruments dans les étuis. Tous les titres avec le fantastique Cliff Gallup à la guitare sont repris puis un p [...]
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« Le souffle d’un air de liberté » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Moreno, guitariste tiré à quatre épingles, a raison : comment l’imaginer empoigner sa guitare coiffé d’un bob, et en tongs ? Le jazz manouche débute bien avant la première double croche, dans l’apprêt, et cet enracinement culturel, cette géopolitique musicale qui forme la jeunesse, et rend Angelo Debarre amoureux fou de la caravane, et Ninine Garcia prolixe dans son évocation du peuple gitan. Quant à Tchavolo Schmitt, il compose face à la mer, et en est tout tourneboulé. Ces quatre mousquetaires de la six cordes swing font naître sous leurs doigts un déboulé de chevaux et des rivières rieuses. Et ce documentaire en portraits croisés, bardé de récompenses lors de son exploitation en salle, vient souffler dans nos salons un air de liberté.Par Christian LARREDE – JAZZ NEWS
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« Un jubilé sautillant » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Installés sur le porte-bagages de Claude Luter, Les Haricots Rouges ont, dès 1963, porté haut le flambeau d’un New-Orleans revival. Surfant sur cette vague anachronique (la même année Charles Mingus et Eric Dolphy gravaient d’historiques sessions), ils célèbrent ici un jubilé sautillant, puisant dans la tradition des classiques hexagonaux. Ce qui vaut quelques relectures douces-amères (« J’ai ta main »), autant d’évidences (« Vous qui passez sans me voir »), et quelques incongruités, tel l’emprunt à « Toute la musique que j’aime » d’Halliday et l’attaque en règle du « Sacré Géranium » de Dick Annegarn. Cette musique sans prétentions ne peut inciter qu’à se mettre à table. Christian LARREDE – JAZZ NEWS
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« Ultra indispensable » par Soul Bag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Voici une généreuse sélection de faces Modern, RPM, Crown et Kent de B.B. King, précédée de deux faces Bullet. On croît connaître par cœur, mais on redécouvre à chaque fois combien toute cette musique est essentielle dans l’histoire du blues. Capitalisant sur ses influences, de Charlie Christian à Lonnie Johnson, en passant par des grands orchestres, B.B. King a su créer une musique tout aussi ancrée dans la tradition que moderne et génératrice instantanée d’une nouvelle tradition, celle du blues électrique moderne à guitares héroïques dont l’influence sur le blues mais aussi le rock et le hard rock des années 1960 et 70 sera énorme. L’intérêt d’une telle compilation en trois disques, et encore plus celui d’une intégrale, est de montrer qu’à côté des classiques, 3 o’clock blues, You upset me baby (un titre qui arrive à être inclus dans toutes les séries du type « Roots of something »), Sweet little angel, il y a nombre de morceaux affriolants, dansants, poignants, pour un rythme, [...]