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« Un brillant innovateur » par Mondomix
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Le belge Gus Viseur fut un peu à l’accordéon de l’entre-deux guerres ce que Django Reinhardt fut à la guitare : un brillant innovateur, qui osa frotter les traditions européennes au jazz et donna ainsi naissance à l’accordéon swing. Ce volume constitue le prolongement d’un premier paru chez Frémeaux en 93, en rééditant pour la première fois nombre d’enregistrements des années 42 et 52. Entouré de formations variées (guitaristes, pianistes, clarinettistes, saxophonistes), Viseur distille une musicalité malicieuse et précise, particulièrement sur les valses qui composent la majorité des 20 titres. Egalement au menu, quelques polkas, boléros, et un standard américain, Body and Soul. C’est Ry Cooder, grand admirateur du bonhomme, qui va être content. B.B. - MONDOMIX
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« Ca swingue sévère » par Siné Mensuel
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Gus Viseur invite sous nos oreilles le jazz à l’accordéon et prend ses distances avec le musette. Il est accompagné par la bande à Django et, croyez-moi, ça swingue sévère. SINE MENSUEL
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« L’album du retour à la Nouvelle-Orléans » par l’Enseignement
Catégories : Article de presse ( Article de presse )En 2005, les crues qui submergent la Nouvelle-Orléans obligent le clarinettiste Evan Christopher à quitter la ville. Il trouve à Paris un refuge logique : la France est depuis les années 1920, une terre d’accueil pour les jazzmen noirs américains. Quand un musicien a tout perdu, il lui reste la musique – en France, Evan Christopher crée le groupe Django à la Créole. Il lui reste aussi des souvenirs qui fondent The Remembering Song, l’album du « retour à la Nouvelle-Orléans ». S’il s’est imprégné de la tradition au point que ses compositions ne déparent pas à côté des classiques de Tommy Ladnier ou de Jerry Roll Morton, Evan Christopher ne l’a pas figée. Loin de l’exubérance de Sidney Bechet - l’un de ses maîtres -, son quartet (clarinette, guitare électrique, guitare acoustique, contrebasse) propose un jazz de chambre où la douceur swingue avec la douleur. Un jazz d’après-Katrina. RENE TROIN - L’ENSEIGNEMENT
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« Sade est le dernier philosophe féodal » par Le Point
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Le Point : Comment expliquez-vous la fascination autour de Sade ? Michel Onfray : C'est un symptôme des années 70. Tous les grands biographes de Sade ont donné dans l'hagiographie. Relisez Annie Le Brun, Gilbert Lely ou Jean-Jacques Pauvert et vous serez estomaqué par la complaisance avec laquelle ils décrivent la vie d'un individu qui n'était ni plus ni moins qu'un délinquant sexuel. Voilà un homme qui prend des femmes en otages, les menaces de mort, les torture, leur inflige les pires sévices, et il faudrait en faire un parangon libertaire et le héraut de la parole bâillonnée ? Tout cela est sidérant, surtout lorsqu'on ajoute qu'il est le premier des philosophes modernes, alors que je crois qu'il est bien plutôt le dernier philosophe féodal. On ne peut pas dire non plus que tout le monde est à genoux devant Sade ? Michel Onfray : Heureusement ! Il est par exemple rassurant de constater que deux penseurs de premier plan tels que Hannah Arendt ou Albert Camus ne sont pas tombés [...]
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« Une musicalité et une poésie rares » par Django Station
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Depuis l’aventure Paris musette au début des années 90, Daniel Colin est une star au Japon. Il se produit régulièrement au pays du soleil levant où il est considéré comme une sorte de trésor vivant, et y sort des disques produits par Kenichi Takahashi pour son label Respect Records (« French café music « en 2007, « Chansons d’amour de Paris » en 2008, « Mon cœur est un accordéon » en 2011), repris généralement en licence par Frémeaux. C’est le cas pour cette Rencontre à Paris »,( inédite, en tous cas sur disque), enregistrée à Paris en mai-juin 2010 pour Respect records, par deux légendes du dépliant, Daniel Colin (accordéon, bandonéon) et Raul Barboza, l’argentin de Paris roi du chamamé. L’équipe est la même ou presque : Dominique Cravic, guitare, chant, Claire Elzière, chant, Grégory Veux, piano, Laurent Larcher, contrebasse, plus quelques invités ici ou là. Les japonais considèrent l’accordéon et la chanson en général tendance rive gauche comme de la musique parisienne typiqu [...]
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« Elfes, trolls et lutins reprennent vie » Par l’A.R.P.L.E.
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Claude Colombini et Olivier Cohen ont choisi de présenter certains des plus beaux contes collectés au 19ème siècle. Elfes, trolls et lutins reprennent vie dans les contes lus avec talent et sobriété par Thierry Lhermitte et l’excellente Marina Fois. Tous deux retransmettent ce magnifique patrimoine des pays nordiques, peu connu des enfants.Par L’ASSOCIATION DE RECHERCHE ET DE PRATIQUE SUR LE LIVRE POUR ENFANTS
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« Un monument… » par Jazz News
Catégories : Article de presse ( Article de presse )En 40 cd, un monument dédié à l’œuvre magnifique du plus grand, du plus influent et du plus prolifique jazzman européen. Qu’on en juge par les chiffres : 500 compositions, 600 enregistrements « avérés », 200 « attribués à ». Une compilation qui regroupe, outre tous les phonogrammes, d’inédits enregistrements de diverses provenances. Loin du son HCF, la saison 3 est particulièrement intéressante qui pointe les nouvelles directions empruntées par Django.Par JAZZ NEWS
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« Une initiation dans l’esprit de cette contre institution philosophique »
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Comment une vulgaire pissotière issue d’un magasin de sanitaires a-t-il pu devenir l’objet signataire de l’art contemporain ? Sur le terrain esthétique, nous vivons sous le signe de Marcel Duchamp, l’auteur de cette fameuse œuvre d’art et, avec elle, l’initiateur de ce qu’il est convenu d’appeler l’art contemporain. Cet univers est un continent qui dispose de son langage. Mais qui dirait d’une langue qu’il n’a pas apprise qu’elle ne veut rien dire ? Personne. Pour être plus juste, on doit bien plutôt dire qu’on ne la comprend pas, parce que, justement, on ne l’a pas apprise. Il en va de même avec l’art contemporain qui est une langue étrangère qu’on n’apprend nulle part : ni à l’école, ni dans les médias de masse, ni dans la plupart des familles peu au fait de ces enjeux. Comment dès lors pourrait-on le juger correctement ? Il ne faut pas s’étonner qu’on le voue si souvent aux gémonies avec des arguments fautifs. Michel Onfray expliquera les rudiments de cette langue et montrera [...]