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  • « Un tour de force » par Jazz News
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    Hervé Sellin, Jean-Paul Celea et Daniel Humair : trois maîtres pour autant de carrières exemplaires, passées au firmament du jazz bien sûr mais aussi au carrefour du métier d’accompagnateur, de l’expérience de la musique classique et contemporaine, de l’enseignement au plus haut niveau et d’aventures artistiques toujours inédites. La rencontre de telles personnalités n’accouche pas toujours de montagnes, on le sait. Qu’elle est haute pourtant celle que gravit ce trio nouveau ! Comme l’exigence et la modernité dont se réclame cette musique qu’on ne respire d’autant plus rarement qu’à cette altitude. Concentrée dans leurs structures, les thèmes – pour la plupart de la main d’Hervé Sellin – jouent l’érudition alerte, ne sermonnent jamais et engagent un chant commun d’une rare densité. Qui serait presque anecdotique sans cette interaction magique entre les musiciens. Un tour de force. Par Bruno GUERMONPREZ – JAZZ NEWS

  • « Toute la musique du monde » par Classica
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    Laurent Cugny a rassemblé un tentet (orchestre de dix musiciens) qui confronte ses improvisations avec un répertoire d’une grande variété, démontrant ainsi que le jazz transcende les genres et les époques. Le répertoire provient de Michel Jonasz, Duke Ellington, Joni Mitchell, Lennon-McCartney, Miles Davis, et de deux compositions personnelles de Laurent Cugny. L’instrumentation quelque peu inhabituelle compte trois claviers électriques, deux batteries, une guitare, une contrebasse, une trompette, un saxophone soprano et une clarinette basse. Les arrangements sont soignés et inventifs, les improvisations d’une belle maîtrise. La démonstration est patente : ce qui en définitive compte réellement, c’est moins ce que l’on joue que comment on le joue. De ce point de vue, qu’elle interprète « Woodstock » ou « Mood Indigo, « L’air que l’on respire » ou « I Want You », cette formation prouve qu’elle peut mettre à son programme toute la musique du monde. Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA

  • « Nous ça nous va … On confirme ! » par Guitarist Acoustic
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    Inspiré par la guitare de Django Reinhardt et celle d’Henri Crolla, mais tout aussi friand des musiques du Brésil et d’Amérique latine, Rodolphe Raffalli a croisé depuis bientôt une dizaine d’années la très jolie voix de Renée Garlène. Après un opus consacré au répertoire de Georges Brassens (« j’ai rendez-vous avec vous », 2018), nos duettistes associés livrent cette fois un album de chansons entièrement de leur cru, sous le nom de Garifali, consignant les musiques, tandis que Renée se charge des textes ( à l’exception de « la bonne pastille »). Le swing côtoie ici allègrement le Brésil, avec le soutien de quelques partenaires de choix, dont le flûtiste Pascal Lepape, le contrebassiste Sébastien Gastine ou le batteur Eric Dubessay. La guitare de Rodolphe vagabonde admirablement tout au long de cette escapade, sertissant d’incontestables pépites : « Etoile d’or », « Dans la baie », « Insouciance », « Nous ça nous va » …  On confirme ! Par Max ROBIN – GUITARIST ACOUSTIC

  • "Aussi pertinent qu’irrésistiblement dansant un coffret éminemment jubilatoire"
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    « Si l’on entame cette chronique en évoquant un obscur chanteur populaire largement passé sous les radars, mais redécouvert fortuitement quelques décennies après avoir disparu des circuits, vous penserez sans doute à Sixto Rodriguez (réhabilité par le film “Searching For Sugarman”). Sauf que dans le cas de François (dit Franklin) Boukaka, il n’y aura pas de happy end. Ce chanteur et guitariste congolais fut en effet assassiné en représaille à la tentative de putsch contre le président Ngouabi, à l’âge précoce de 31 ans. Pour saisir son parcours, il faut savoir qu’au temps où l’Occident se trémoussait aux rythmes du jerk, du twist et du rhythm n’blues, le summum de la débauche et de l’émancipation dans un Congo tout juste décolonisé consistait à se livrer aux ébats de la rumba zaïroise, telle qu’on la dansait dans les ngandas de Kinshasa et Brazzaville. Cette réédition de la quasi-intégrale de Boukaka est le fruit du travail de Bénédictin d’un homme, Claude Blanchard Ngokoudi. Celu [...]

  • « Une fête qui consacre le partage des valeurs suprêmes du jazz » par LDNJ
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    « L’art du trio, les trois comparses en connaissent les ressorts et les subtilités. La liste serait trop longue de leurs contributions depuis les années 60 à ce format le plus usité du jazz. Loin d’en avoir épuisé les charmes, Hervé Sellin, Jean-Paul Celea et Daniel Humair se livrent ici à une fête qui consacre le partage des valeurs suprêmes du jazz, la combinaison de l’écriture et de l’improvisation. Ces trois-là ne cèdent pas à la tentation de l’excès de confiance et s’épanouissent dans une écoute et un respect réciproques. Les douze titres, dont neuf compositions d’Hervé Sellin (y compris deux signées par les 3 interprètes), sont autant de miniatures, des pièces courtes (au maximum 5 minutes et 6 secondes) dévoilant l’essentiel et laissant deviner le reste. Une alternance de plages de sérénité –en ouverture et clôture de l’album- et de moments enjoués propres à la virtuosité (jamais gratuite) et à ce que l’on dénomme, référence classique, le swing. L’amateur éclairé y retrouve [...]

  • « La présence de Sellin, Celea et Humair impressionne » par Télérama
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    Quand on s’est employé pendant des décennies à combiner les douze notes de mille manières, exécuter dix mille rythmes, explorer cent mille sonorités, que reste-t-il ? Peut-être le désir simple de raconter une histoire. Le jazz a beau inventer l’instant, il demeure musique, donc mémoire. Dans les tréfonds de celle-ci toujours surgit l’enfance : les premiers contes et berceuses, ces yeux qu’on levait vers maman pour qu’elle remette le disque ou chante encore. Le souvenir est reconstitution, narration. Et c’est bien ce double mouvement d’avant et d’arrière, d’avènement et de rétrospection qui détermine la musique d’Hervé Sellin (piano), Jean-Paul Celea (contrebasse) et Daniel Humair(batterie). Des pièces imprévisibles dont chacune donne l’impression d’un être qui parle, raconte son histoire, parfois sans queue ni tête, ailleurs soigneusement agencée. La présence charnelle, conquérante de Sellin impressionne, pas moins le chant discret de Celea, le pointillisme spatial de Humair. Redé [...]

  • « Un album parfaitement réussi. » par Bulletin du HCF
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    Ce qu'il y a de bien avec les jazzmen parisiens du dessus du panier - dont une bonne partie vient de province - c'est de les retrouver mélangés en ordre dispersé et en effectif variable dans diverses formules avec un art du mouvement qui confine à l’ubiquité. Un avantage avec eux, c'est que la qualité est presque toujours au rendez-vous, les ratés tenant plus à une erreur de concept ou de casting complémentaire qu'à des insuffisances techniques ou une quelconque panne dans le "jazzisme". Avec Louis Prima Forever, aucun risque de fourvoiement de cet ordre : concept éprouvé, casting irréprochable, arrangements tournés vers le swing, vont de pair avec une indéfectible affection pour notre chère musique. Le jazz, ils (et elle) le connaissent, le respectent et en font quelque chose... pulsation et langage... et ça fait longtemps que ça dure. Les débutants que nous avons connus sont devenus de grands professionnels sans perdre leur enthousiasme d'amateurs, ils ont fait leur chemin, var [...]

  • « Hauteur de vue de l’esprit du temps » par Télérama
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    Zeitgeist n’est pas le nom d’une exoplanète ou d’un héros de manga, c’est un terme qui, en allemand signifie « l’esprit du temps ». Il renvoie à un pan de la philosophie qui considère l’homme comme tributaire de son époque, de sa classe sociale et de la culture dans laquelle il évolue. Que Laurent Cugny – pianiste, chef d’orchestre, compositeur, docteur en musicologie et enseignant à la Sorbonne – ait retenu ce titre n’a évidemment rien d’un hasard. Plutôt que de s’en tenir au cliché de reportage (vu la tête qu’il a, l’air du temps, c’était l’assurance d’une bonne déprime), Cugny paraît avoir voulu restaurer le milieu musical qui l’a façonné – et dans lequel ont sans doute baigné ses musiciens, tous poussés à leur meilleur. Soit Duke Elington, Joe Zawinul, le Miles Davis d’« In a Silent Way » (« Liviore », composition de Cugny), mais aussi les Beatles (« I Want You ») ou Joni Mitchell (« Woodstock »). Manière d’autoportrait par la bande ? Peut-être. Aisance surtout, à évoluer dans [...]

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