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« Du beau travail, comme d’habitude chez Frémeaux » par Le cri du coyote
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Nihil novi sub sole, concernant Elvis, allez-vous dire en ne voyant ni inédits, ni prises alternatives, ni passages publics nouveaux de la période sur ce coffret 3 CD. Mais là n’est pas l’objet de la parution, au titre fort explicite. Il est, d’ailleurs, souligné par un excellent livret de Bruno Blum, très bien argumenté sur la réfutation du fait qu’Elvis aurait tout pompé aux Noirs, l’apport décisif de la guitare de Scotty Moore et de la contrebasse slappée de Bill Black, la différence entre rockabilly et rock and roll, très bien documenté sur le Tennessee en 1954/ 1955 et les débuts de Sam Phillips. En revanche, et bizarrement, la période pré-Sun d’Elvis, ses aspirations à devenir chanteur de gospel ou de variété (celle-ci sera comblée plus tard), sa tentative d’intégrer le groupe d’Eddie Bond, les acétates Sun, sont occultés, alors qu’ils sont essentiels dans son parcours musical. Il ne s’agit pas d’une intégrale de la période, comme la Complete 50’s Masters, mais d’un tri sé [...]
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« … des classiques de toute éternité » par Vibrations
Catégories : Article de presse ( Article de presse )L’histoire est connue : dans la Zona Sul de Rio de Janeiro à la fin des années 50, de jeunes gens modernes étaient en train d’affirmer une sensibilité nouvelle, irriguée par l’inspiration d’un diplomate-poète en mal de symbolisme - le Père – le classicisme renouvelé d’un disciple de Debussy et Villa-Lobos – le Fils – et l’intransigeance sagement folle d’un sambiste contrarié – le Saint-Esprit. Le miracle advint : fruit de contributions individuelles, la bossa-nova dépassa l’orthodoxie pour ranimer les flammes vacillantes de l’universellement beau avant le tout post-moderne. C’est précisément en ce sens que ce précieux recueil sanctifie les œuvres de Vinicius, Tom et João pour ce qu’elles sont : des classiques de tout éternité.Par Bruno GUERMONPREZ - VIBRATIONS
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« Petit trésor » par Classica
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Comme Jacob Do Bandolim au Brésil, Oscar Aleman guitariste argentin autodidacte disparu en 1980, est un magnifique talent naturel. Estimé lors de ses passages à Paris par Django Reinhardt en personne, il témoigne d’une sonorité personnelle, claire, finement articulée (il utilisait les cinq doigts de sa main droite, non un médiator), d’une vivacité d’inspiration singulière et d’une sorte de joie de vivre permanente qui font de chacune de ses interprétations un bonheur simple et lumineux. Les faces regroupées ici, comprenant les dernières qu’ils ait gravées en 1975, se révèlent assez remarquables non seulement par le jeu du guitariste mais par le soin apporté aux arrangements qui font parfois songer à ceux des petites formations de John Kirby (Honeysuckle rose) quand ce n’est pas la tradition du choro (O Vestido de Bolero). On a donc affaire ici à un petit trésor comparable au disque précédemment édité par Frémeaux (Oscar Aleman Paris 1928-1943, FA020) qui est aussi chaudement [...]
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Armstrong est vraiment dans une forme éblouissante. par On-Mag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"Ce onzième tome (cela fait déjà près de 700 plages) de l’intégrale Louis Armstrong recouvre les enregistrements faits entre la fin 1944 et celle de 1945. Comme sur le tome précédent, il s’agit de concerts radiodiffusés, puis, pour la plupart transformés en V-discs, par les services de l’Armée américaine et envoyés par paquets de trente aux GIs qui finissaient la guerre, histoire de leur maintenir le moral.En effet, on est en pleine grève des musiciens, un bras de fer gigantesque entre eux et les labels qui durait depuis 1942, une grève qui concernait les enregistrements destinés à la vente au public. Après avoir raclé les fonds de tiroirs, l’Armée, plus exactement l’AFRS, récupéra les concerts, à commencer, sur cet album par celui du Metropolitan de New York, organisé par la revue Esquire.Le premier CD débute donc par ce concert de rêve, Armstrong avec, tenez-vous bien, je vais réduire les prénoms pour gagner de la place, R. Eldridge (tp), J. Teagarden (tb), B. Bigard (cl), C. Ha [...]
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Le vent du changement par REGARDS
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"C’est l’histoire d’une Île des Caraïbes de l’Empire britannique, majoritairement peuplée de descendants d’esclaves africains, de pauvres immigrants irlandais, et de quelques Asiatiques. Au cœur des quartiers populaires et des ghettos de sa capitale, des soirées en plein air résonnent au son des derniers titres arrivés par bateaux de la Nouvelle Orléans, ou encore captés sur les radios US. Les premiers producteurs enregistrent des galettes locales directement inspirées de ce qui se passe chez l’oncle Sam. Les stars jamaïquaines s’appellent alors Derrick Morgan, le Cubain Laurel Aitken ou encore Owen Gray. Bien avant le reggae, et même le ska, le vent du changement soufflait donc déjà dans les haut-parleurs de Kingston."Par KING MARTOV - REGARDS
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Deux formidables CDs par Accordéon & Accordéonistes
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"À l’écoute de ces deux formidables CDs, j’ai eu l’impression de revoir défiler ma jeunesse à la fin des années 1950. Une époque où je fréquentais alors le Pichet du Tertre, sur la Butte Montmartre. Il y eut tant de rencontres inoubliables : Bernard Dimey, Francis Lai, Félix Marten, Claude Goaty, Marian Kouzan, Charles Aznavour (venu en voisin) et tant d’autres. Inoubliable Bernard Dimey parti trop tôt. S’il vous prend l’envie de réécouter ses nombreux succès, n’hésitez pas. Il est bon de se rappeler que Bernard a eu à son “catalogue” prestigieux les noms de Félix Marten, Mouloudji, Aznavour, Juliette Gréco, Jean-Claude Pascal, Jacqueline François , Bourvil, Jacqueline Danno, Yves Montand, Jean Ferrat, Rosalie Dubois, Zizi Jeanmaire, Henri Salvador, etc. Bernard Dimey était un authentique poète, servi par des compositeurs de talent et qu’on ne peut oublier, comme le souligne fort justement Francis Couvreux, auteur des notes de livret."par Bernard DEHARBRE - ACCORDEON & ACCORDEONISTES
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« Toujours aussi plaisant, et précis » par Jazz Mag-Jazzman
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Pourquoi acquérir une simple anthologie d’un artiste que l’on aime de longue date et dont on possède de nombreux albums ? La collection « The Quintessence » nous apporte, une nouvelle fois, la réponse par le sérieux de sa présentation et par l’intelligence de la sélection proposée. La présence d’un livret détaillé constitue bien sûr la plus-value attendue : Alain Gerber (directeur de la collection) pour ses impressions sur Art Pepper – que l’on partage ou non ses vues, on ne reste jamais indifférent -, Alain Tercinet pour le parcours biographique et musical – toujours aussi plaisant, et précis. La période 1950-1960 est la plus féconde pour Art Pepper. Les engagements auprès de musiciens aussi exigeants que Stan Kenton, Shorty Rogers et Marty Paich, et l’extraordinaire à-propos de l’altiste (parfois ténor) dans chacune de ses interventions au sein de ces formations, rappellent qu’on ne saurait réduire Pepper à un simple personnage « junkie » juste bon à se traîner de club en club, [...]
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« Les seules vraies intégrales des géants du jazz » par So Jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )On ne saluera jamais assez la persévérance de l’éditeur Frémeaux et associés dans les couloirs des fonds les plus improbables de la planète pour établir les seules vraies intégrales des géants du jazz. Voici le dernier volume en date de celle de Louis Armstrong, établie par Daniel Nevers. Les 3 CD couvrent les années 1944-1945. Y figurent notamment les morceaux exhumés du concert de légende du 18 janvier 1944 au Metropolitain de New York. Une fois de plus, le livret regorge d’anecdotes et de révélations sur la vie de l’un des génies du vingtième siècle. Bruno PFEIFFER - SO JAZZ