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« Un portrait lumineux… » par JAZZ NEWS
Catégories : Article de presse ( Article de presse )La publication d’un coffret consacré au rhythm & blues de Kingston vient confirmer l’étroit cousinage entre les cultures afro-américaines et jamaïcaines, dont la conséquence directe a été la naissance du reggae.Au milieu des années cinquante, au moment où les Afro-Américains se lancent dans la lutte contre la ségrégation et la reconnaissance de leurs droits civiques, les Antilles britanniques se battent pour leur indépendance. En Jamaïque, le mouvement rasta pilote la contestation en prônant un retour en Afrique largement inspiré de la doctrine édictée par Marcus Garvey à Harlem, au lendemain de la Grande Guerre.Cette fascination pour l’Amérique noire ne se limite pas à la politique, elle trouve un prolongement musical logique que soupçonnaient les amateurs de rhythm’n blues, et dont Frémeaux & Associés apporte la preuve avec le double CD Jamaica – Rhythm & Blues 1956-1961.Bien servi par le travail éditorial de Bruno Blum, les 44 enregistrements réunis ici dressent un portrait lum [...]
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« Un demi-siècle de musique enregistrée » par L’Express
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Duke Ellington : de 1924 à 1974, un demi-siècle de musique enregistrée ! Cette anthologie en deux CD dresse un portrait fidèle de la première manière. Les chefs-d’œuvre du début sont l’occasion de croiser les solistes les plus impliqués dans le style « jungle » : « Black and Tan Fantasy » (1927) met en valeur le trompettiste Bubber Miley, le tromboniste Joe Nanton brille dans The Mooche (1928), Mood Indigo (1930) constitue le plus bel écrin pour la clarinette de Barney Bigard. Le deuxième disque donne aussi un bon aperçu de l’année 1940, période bénie pour les solistes (Concerto for Cootie), comme pour l’orchestre (Ko Ko, Chloe). Enfin, Take the A Train, en 1941, ouvre sur l’avenir, qui verra se développer une fructueuse collaboration avec l’« alter ego » Billy Strayhorn. »Par A. M. – L’Express
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« Bienfaisantes radiations » par Mondomix
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« C’est un vide crucial qui se trouve comblé par la parution de ce double CD. Au milieu des années 50, lassés de devoir importer des disques américains, la poignée de propriétaires des sound systems qui font danser Kingston franchit le pas de la production. Leur modèle : le rhythm & blues américain voisin, particulièrement les shuffles et leur syncope propice aux déhanchés sur le pistes, qu’ils demandent aux musiciens de particulièrement accentuer. Les producteurs ? Coxsone Dodd, Prince Buster, Duke Reid, Edward Seaga. Les musiciens ? Roland Alphonso, Rico Rodriguez, Don Drummond, ou Ernest Ranglin, qui délivre ici moult lignes de guitare à haute tension. Les 44 enregistrements présentés n’étaient plus disponibles depuis les années 60. Leur importance historique n’a d’égale que l’humeur bonhomme qui s’en dégage, prémices à toutes les bienfaisantes radiations qui émaneront bientôt de la Jamaïque. »Mondomix
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« Trois monstres sacrés de la période bebop … » par JAZZ HOT
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Dans sa collection anthologique The Quintessence, Frémeaux nous présente ici trois monstres sacrés de la période bebop qui ne sont pas sans lien entre eux, puisqu’Art Blakey et Horace Silver furent tous les deux à l’origine des Jazz Messengers, même si Horace Silver en laissa la paternité effective au batteur sur la durée. De fait, dans cette période les formations d’Art et d’Horace sont très proches dans l’esprit (« Come on Home »), quand elles ne sont pas communes, avec ce côté de la musique qui est si marquée par une forme de blues churchy, tant il y a peu de distance de l’église à la ville (« Sister Sadie », etc .) .Par ailleurs, on notera qu’Art Blakey fut le premier et le dernier batteur de l’œuvre enregistrée de Thelonious Monk sous son nom, et qu’il fut son batteur référence pour nombre d’enregistrements historiques, « son batteur préféré » aurait-il dit, et on le comprend.Art Blakey est effectivement un maître dans une époque de batteurs de haut niveau, et ces trois antho [...]
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« Précieux documents sonores » par L’Enseignant
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Ce coffret de deux CD reproduit une série d’entretiens diffusés par France Culture dans le cadre des émissions « Les chemins de la connaissance ». Le négationnisme n’a de cesse de se répandre, et rencontre un écho consternant. Pour répliquer de manière citoyenne aux thèses négationnistes, la réponse la plus pertinente est sans doute de rappeler simplement les faits historiques, avérés par des témoignages indiscutables, et les archives provenant des nazis eux-mêmes. Les enseignants ont ce devoir de vérité face à la perception, par les jeunes générations de ce crime indélébile du XXe siècle. Ces précieux documents sonores les aideront à ancrer le refus de la haine et du racisme. »L’Enseignant
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« La France raconte son histoire… » par le Journal du Médecin
Catégories : Article de presse ( Article de presse )En pleine « campagne de France », à l’heure où l’histoire contemporaine se fait, les éditions Frémeaux, en collaboration avec les Presses Universitaires de France, proposent une série de cours particuliers sur l’histoire de notre grand voisin.Le premier à s’y coller Bruno Dumézil, qui retrace l’épopée des hommes sur le territoire hexagonal depuis les Gaulois jusqu’à la fin de la dynastie carolingienne. Au passage, l’historien tord le cou à quelques clichés, notamment ceux qui voudraient que les Gaulois buvaient de la cervoise (ils passaient au vin dès que leurs moyens le leur permettaient) ou que les druides ressemblaient à des chamans ou au Père Samuel… Et surtout que l’héritage gaulois en France se limite à quelques noms propres (Ardenne) et quelques mots comme chariot.De sa voix chantante du Sud-Ouest (il dit Gole plutôt que Gaule) et grand pédagogue, Dumézil raconte autant qu’il explique : du coup l’auditeur lui prête une oreille attentive.Par B.R. – LE JOURNAL DU MEDECIN
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« La Contre-histoire est l’histoire des philosophies évincées » par Le Magazine
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Michel Onfray :« La Contre-histoire propose de lire des philosophes oubliés parce qu’ils étaient des penseurs de la sagesse pratique concrète insoucieuse des dieux, ou de Dieu et de la pensée dominante du moment. Il existe une histoire officielle écrite par les vainqueurs qui, en Europe, et ce depuis l’empereur Constantin, sont les chrétiens. Dès lors, il existe des vaincus. Les vainqueurs mettent en avant toutes les philosophies qui, soit semblent préparer le christianisme, soit sont compatibles avec lui : le platonisme, le stoïcisme, l’aristotélisme font bon ménage avec les vainqueurs, ainsi que les spiritualistes, les déistes, les théistes, les dualistes, les croyants divers et multiples. En revanche, les matérialistes, les atomistes, les athées, les sensualistes, les empiriques, les anarchistes font mauvais ménage avec les officiels.La Contre-histoire est l’histoire des marges, des philosophies évincées, des penseurs vaincus – Démocrite, Gassendi, Helvétius, etc. Ce sont les a [...]
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« Une réjouissance truculente » par Jazz Magazine - Jazzman
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Né en 1909, ce guitariste débarqua en France après avoir assimilé un important bagage guitaristique sud-américain. Ayant découvert le jazz, il sera le discret concurrent de Django Reinhardt jusqu’à son retour en Argentine à la veille de la guerre. Sans égaler le génie de son rival, il développa, tant en single notes qu’en accords, une technique phénoménale et un langage bien à lui qu’il mit au service tant du jazz que des musiques « typiques ». Deux brèves vidéos le concernant sur le net révèlent en outre un showman hors du commun. Si la publication en France de ces faces argentines étaient entendues des connaisseurs, il est prioritaire d’acquérir la précédente réédition Frémeaux, « Paris-Buenos Aires, 1928-1943 ». Certes , on se réjouira de découvrir, sur ce nouveau disque, l’Oscar à la guitare électrique, mais son orchestre de 1965 et ses re-recordings de guitares en 1975 rappellent que, contrairement à Django, il ne su pas actualiser son jeu. Reste à savourer ses longues arabes [...]