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« Dernier opus élégant et pudique » par Jazz news
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Discret ces dernières années, Chassagnite l’était surtout devenu car il avait quitté l’épicentre parisien du jazz en France, comptant sur des compagnons de musique de la région niçoise. Ce sont eux qui sont à ses côtés pour ce dernier opus à son image, élégant et pudique. Chassagnite aimait Chet Baker et Art Farmer. Comme ces deux grands lyriques de la trompette, il préférait désormais la guitare pour l’accompagner, plutôt que la présence d’un piano : trois guitaristes se chargent, tour à tour, de soutenir son jeu, sans surcharge, allant à l’essentiel. A quelques reprises, Chassagnite pousse aussi la chansonnette, sans prétention, avec des inflexions qui rappellent un peu Boris Vian : un trompettiste comme lui parti trop tôt.Par Vincent BESSIERES – Jazz news
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« Talents de guitariste (et) de compositeur. » par Jazz Mag-Jazzman
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Paru en 1996, le troisième disque de Romane confirme tant ses talents de guitariste que ceux de compositeur (Gipsy Fire, Ombre, et la valse Patrimonio). Autour de lui, Florin Niculescu (vin), Doudou Cuillerier, Laurent Bagata (g), Pierre Maingourd (b) et un Francis Varris des grands jours à l’accordéon, plus l’irrésistible clarinette de Marcel Cazes sur une seconde version d’Ombre.par AS – Jazz Mag-Jazzman
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Les disques de ce grand guitariste étant si rares, celui-ci est le bienvenu. par
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"Il y a plus de 15 ans, Frémeaux avait sorti sous la houlette du regretté Didier Roussin (qui était un fan d’Oscar Aleman), « Buenos Aires 1928-1943 », compile du guitariste argentin, toujours au catalogue. Bonne idée de sortir aujourd’hui un autre disque de ce guitariste méconnu dont le nom devrait figurer aux côtés des plus grands.Né en 1910 comme Django, qu’il connut et côtoya avant-guerre, Oscar Aleman débuta à Rio en 24 au sein d’un groupe appelé « les loups » ; Accompagnant Joséphine Baker en Europe en 31, il s’introduit peu après dans les orchestres de jazz de Paris, développant un style spécifique conjuguant verve, fantaisie de l’improvisation, et swing intense, ses racines lui conférant un lyrisme particulier. Styliste au phrasé sautillant immédiatement reconnaissable, Oscar Aleman joue, chante, scatte avec humour, finesse, rage et inspiration, mêlant jazz et rythmes brésiliens. Après sa dernière apparition en Europe (Espagne et Portugal en 1951), Oscar Aleman est quelque [...]
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Longue vie et belle santé à ce jazz lointain et proche par On-Mag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"Lors de la sortie de son premier CD, Meloalegroia, nous avions signalé, dans la revue Jazz Hot, à quel point le guitariste Alvaro Bello ouvrait une nouvelle voie au jazz joué avec un accent chilien.Il y avait déjà, pour autant qu’il m’en souvienne Laurent Bellante au piano, Didier Ithursarry à l’accordéon, Javier Estrella aux percussions et Marcelo Marquez qui chantait sur un titre. Sans oublier, bien évidemment, le maître d’œuvre, Alvaro Bello. Ils sont de nouveau ici, avec toujours cette sonorité jazz et cette teinte et cette sensibilité chiliennes si caractéristiques. L’équipe a bougé un peu, s’est augmentée, notamment avec l’arrivée de Remy Chaudagne à la basse, mais l’esprit est le même, douleur diffuse sur fond de mélancolie du déraciné. Il y a toujours des effets, des samples, car, manifestement, Alvaro Bello aime ça. Mais cela ne nuit pas à l’esprit général du CD. La virtuosité guitaristique de son compositeur fait passer bien des lubies personnelles. Alors on dit oui au [...]
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« L’homme serait-il donc le seul être capable d’être inhumain ? » par Philosophi
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Transhumain, posthumain… La science fait espérer un dépassement de notre condition, ayant pour effet de rendre incertaines les barrières qui séparent l’homme de l’animal, de la machine de Dieu même ! Jusqu’à y perdre notre inhumanité ?Qu’est-ce que l’homme ? C’est la grande question de la philosophie ; et elle ne cesse d’être creusée, renouvelée, modifiée par les débats contemporains. Les progrès foudroyants de la génétique, de la neurobiologie, de l’intelligence artificielle, de la robotique, mais aussi ceux de l’observation des comportements animaux, l’espoir (ou le cauchemar) d’un trans- ou d’un posthumain, qui ne connaîtrait ni la maladie, ni la vieillesse, ni la mort : tout cela rend flottantes et incertaines les frontières pourtant réputées infranchissables entre, d’une part, l’homme et, d’autre part, l’animal, le vivant, les choses, les machines, les ordinateurs, l’Univers... jusqu’à Dieu même ! Comment s’y retrouver ? En fait, les formes des grandes réponses ne sont pas [...]
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« Le merveilleux Pagnol de toute la Provence » par l’Inédit Nouveau
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« J’ai trop pris l’habitude d’appeler classique le vers régulier, mais ici j’attribue le terme à toute production artistique ou littéraire, qui sans prendre de rides figure ou doit figurer au panthéon des plus grands. Et je commence par un extraordinaire triple CD consacré au « Marius » de Marcel Pagnol. Celui-ci présente, commente et même illustre d’anecdotes les enregistrements historiques de 1931 (le film d’après la pièce de 1929) et, pour les textes de liaison de l’auteur, de 1960. L’auteur a d’ailleurs admirablement choisi les extraits qui font la joie absolue de cette première partie de la trilogie mythique. Le contraire m’aurait surpris, puisqu’il est encore le merveilleux Pagnol de toute la Provence, celui qui a fait de l’accent du Midi une langue universelle dont nul désormais ne se passe. Les félibres et les troubadours eux-mêmes n’avaient pas réussi cela. Pagnol le raconte d’ailleurs fort bien comme l’arrivée du cinéma parlant, si contestée à ses débuts et qu’il imposa [...]
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« Une immense vedette internationale du show business américain dès 1959 » par A
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Grâce à son talent et un peu aussi à sa participation au film « Imitation of life », Jackson franchit la barrière des couleurs et devient une immense vedette internationale du show business américain dès 1959. Son contrat renouvelé avec Columbia va l’amener à aller encore plus loin dans les concessions : accepter d’être accompagnée par des chœurs pesants et solennels et même, dès 1960, par des grands ensembles symphoniques avec cordes et orchestrations ampoulées sous la direction de poids lourds comme Percy Faith, Johnny Williams, Marty Paich, etc. Mais malgré ces handicaps, la diva du gospel parvient (presque) toujours à tirer son épingle du jeu et à transformer des morceaux qui auraient pu être de la guimauve peu appétissante et indigeste en grands moments musicaux grâce à sa voix unique, son swing naturel et à sa garde rapprochée, la pianiste Mildred Falls et l’organiste Willie Wabb. Quand on se lance dans la réédition d’intégrales en ordre chronologique, on ne peut pas évite [...]
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« Nous donne accès à une quantité de titres » par Jazz Magazine - Jazzman
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Pour 30 € chez Frémeaux, Daniel Nevers nous fait parvenir le volume 10 – « Radio Days, 1941-1944 » de son intégrale (trois CD, livret 32 pages) et nous donne accès à une quantité de titres qui par leur nature échappent aux deux coffrets précédents : radio des forces armées (dont Nevers nous conte la grande aventure), musiques pour l’écran et un bonus de cinq acétates de qualité enregistrés en 1940 au Cotton Club et récemment retrouvés. »par JAZZ MAGAZINE – JAZZMAN