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« Eminemment tonique et requinque le moral » Par On Mag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« On connaît la boutade, très juste, de Clemenceau : « Il suffit d’ajouter « militaire » à un mot pour lui faire perdre sa signification. Ainsi la justice militaire n’est pas la justice, la musique militaire n’est pas la musique ». Si nous ne devions garder qu’un seul groupe qui illustrerait l’exception à la règle, ce serait celui des Chœurs de l’Armée Rouge. Certes, la musique, c’est avant tout du sentiment, et les impressions que suscitent les chansons des célèbres Chœurs de l’Armée Rouge sont très martiales : le patriotisme, la force, la détermination, le courage, l’amitié virile, la camaraderie, l’optimisme, l’enthousiasme. Mais, créés dans le but de soutenir le moral des révolutionnaires dans une guerre extérieure et intérieure, les Chœurs d’Alexandre (puis de Boris) Alexandrov ont su puiser dans les traditions musicales russes (voix de basses conjugués habilement à celles des ténors, présence de balalaïkas, d’accordéons diatoniques, sifflements) si bien, qu’ils sont un des s [...]
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Une sensibilité jazz à fleur de peau. par On-Mag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )"(...) Francis Lockwood, en traitant la musique du sulfureux guitariste en trio piano-basse-batterie, voulait démontrer que cet artiste, certes rocker hors normes, cachait, derrière ses explosions guitaristiques et scéniques hors du commun, une sensibilité jazz à fleur de peau qui ne demandait qu’à être révélée, et qu’il procédait, en ce sens, au même titre que nombre d’artistes célèbres de rhythm ‘n blues, de la même démarche jazz. Traitée en piano-basse-batterie par Francis Lockwood derrière le clavier, par Gilles Naturel à la contrebasse, et par Peter Gritz à la batterie, les musiques de Jimi Hendrix, celles qu’il a composées (« The Wind Cries Mary » ou « Little Wing » par exemple) ainsi que celles qu’il a chantées et qui étaient de Bob Dylan, d’Eric Clapton ou de Billy Roberts (« Hey Joe ») apparaissent sous un autre jour, plus mélodiques et plus mélodieuses, marquées du sceau du blues et des racines jazz. Cerise sur le gâteau, et pour se (nous) faire plaisir, Francis Lockwood [...]
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« On y apprend mille choses » par Lire
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« A l’aise à l’oral, d’une grande clarté, d’une drôlerie parfois qui ravit un public dont on se demande s’il est acquis au philosophe ou s’il se méfie du sujet traité. En un mot, brillant. Peut-être trop. Quoi qu’il en soit, Michel Onfray a véritable talent de pédagogue. Quatre cents personnes s’étaient pressées à Cannes en avril 2011 pour le voir et l’entendre. « Il nous ouvre enfin les portes des musées et des collections d’art contemporain » lit-on au dos du coffret. […] La conférence s’écoute cependant avec profit. On y apprend mille choses sur le marché de l’art, sur ses coteries, sur le mouvement des Incohérents, sur la connaissance qu’en avait Marcel Duchamp, sur l’origine nietzschéenne du ready-made, etc. Tout cela suscite l’intérêt […]. »Par Jérôme SERRI – LIRE
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« Auprès de Ferry on apprend... » par VSM
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Riche et généreux de son savoir, Luc Ferry se présente régulièrement comme le digne porte-parole de la démocratisation culturelle, tel un roi thaumaturge. Et cela notamment par le biais de cours de philo sur Cd sortis chez Frémeaux et portant sur des sujets pas toujours intrinsèquement philosophiques, comme ici « Freud ». Pour simplifier radicalement les choses comme Ferry le ferait (à raison), les deux premiers CD introduiront avec efficacité les grands concepts de la psychanalyse vus par l’histoire de la pensée avec moult exemples du quotidien, tandis que le troisième CD portera sur des concepts plus complexes mais passionnants. Le magnifique mot « réification », par exemple, fait désormais partie de mon vocabulaire. Auprès de Ferry, on apprend… »Par Jonathan SUISSA - VSM
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« Les doutes et la lucidité d’un musicien … » par JAZZNEWS
Catégories : Article de presse ( Article de presse )En moins d’une décennie, un jeune pianiste aux racines capverdiennes offre à la composition dans le jazz un niveau insoupçonné, pose les jalons du hard-bop, crée les Jazz Messengers en compagnie d’Art Blakey et compose les incunables « Señor Blues » et « Sister Sadie ». Mieux, il s’attache, en tant que leader, l’affection et le respect de ses condisciples, du ténor Hank Mobley à un Donald Byrd, futur prince du soul jazz. D’une session avec le Lou Donaldson Quartet aux premiers pas de chef d’équipe, en passant par le trio comme un havre retrouvé, ce double album décrypte les doutes et la lucidité d’un musicien qui aura toujours fait le pari de la simplicité et de la parcimonie.Christian LARREDE - JAZZNEWS
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« Un placement musical et historique… » par le Cri du Coyote
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Le livret (28p) de Bruno Blum, explique les rapports d’Elvis avec les musiques américaines noires et blanches (1954-1958). On a un rappel historique sur l’origine des chansons (ex ; Love Me Tender) et le rôle des arrangements : la guitare de Scotty Moore, plus inspirée par Merle Travis ou Chet Atkins que les bluesmen. Parfois l’inspiration combine les sources : exemple de Mystery Train (Junior Parker) qui intègre l’accompagnement de Love Me Baby (l’autre face du 45t). Si on peut caractériser le côte blanc (Blue Moon Of Kentucky, Bill Monroe) et le côté noir (Hound Dog, Big Mama Thornton ou Shake Rattle And Roll, Big Joe Turner) l’auteur montre la convergence et donc le mérite d’Elvis. Ces évolutions du country boogie au country & western, vers le rockabilly, font d’Elvis un passeur, pétri de gospel, de swing et de l’influence de sa congrégation baptiste, hostile à la ségrégation. Chaque succès d’Elvis, au long des 3CD est précédé du titre (parfois deux versions) qui inspira la re [...]
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« On peut conseiller ce double disque ne serait-ce que pour le livret de Bruno B
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Qu’est-ce qu’il y avait avant le reggae ? Le ska. Bon d’accord, et avant le ska ? Ah, vous êtes comme moi ? Eh bien, il y avait ça. Jamaïca - Rhythm & Blues, de chez Frémeaux & Associés, nous présente, en un double CD l’une des racines, et non des moindres du rock. Un mélange de blues, de boogie-woogie, de shuffle, de jazz swing, de jump, de soul, de gospel, de nyabinghi, de doo-wop et de rock. Car la dimension africaine (les fameux tambours africains), baigne ce rhythm & blues d’une énergie telle que le rock à la Tommy Steele ou Vince Taylor paraît bien fade à côté. C’est que, derrière cette musique, il y a le mouvement rasta et les revendications raciales qui se font jour. C’est-à-dire l’écho de ce qu’un Marcus Garvey réclamait depuis les années ’10 à Harlem : le retour en Afrique des Afro-Américains qui le voulaient. Destinées à une population locale qui n’avaient pas un sou pour acheter des disques américains, ces chansons étaient enregistrées pour être diffusées dans les so [...]
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« L’envol de Gainsbourg » par L’enseignement
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Cette intégrale inclut Du chant à la une !… et N°2, soit les deux premiers 25 cm de Serge Gainsbourg, plusieurs fois réédités depuis leur parution. La rareté est ailleurs dans ces trois CD. D’abord, il faut remonter à nos oreilles des tout débuts scéniques enregistrés pour la radio au Milord l’Arsouille (le cabaret qui l’employait comme pianiste) ou à l’Alliance française, le 13 mai 1958, où le créateur de la recette de l’amour fou est accompagné au piano par son père, Joseph Ginsburg. Ils nous ramènent aussi à une époque où les auteurs de chansons (et leurs éditeurs !) s’appliquaient à placer leurs œuvres auprès d’un maximun d’interprètes pour générer des droits en conséquence. Ainsi, on peut entendre Le poinçonneur des Lilas chanté par Hugues Aufray, les Frères Jacques et Jean-Claude Pascal, et joué, côté jazz, par Alain Goraguer et son orchestre. Le livret (illustré) retrace la biographie musicale de Gainsbourg des années d’envol. René TROIN – L’ENSEIGNEMENT