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« Un double album de légende » Par Le Soir
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Dizzy Gillespie featuring Lalo Schifrin 1960-61, c’est le titre du double album. Concerts enregistrés à Paris le 25 novembre 1960 et le 19 novembre 1961. Et c’est for-mi-dable. Toute la passion, le talent, l’humanité et le génie du trompettiste US et tout l’art du pianiste, compositeur et arrangeur argentin Lalo Schifrin. Dizzy rencontre Lalo lors d’une tournée en Amérique du Sud. Lui conseille de venir aux Etats-Unis. Quand Schifrin y arrive, Dizzy lui commande des compos pour dans quelques jours. Lalo raconte : « Il regarde la suite que j’ai esquissée. Il me dit OK, tu as 3 semaines. Et il réserve le studio d’enregistrement. » Cette suite, c’est Gillespiana, en cinq mouvements, où le be-bop et les rythmes latino-africains se rejoignent. Elle est créée salle Pleyel à Paris en 1960. C’est le CD 1 et ce fut le triomphe. La musique est imparable. Dizzy revient en 61 avec d’autres musiques latinos, c’est le CD 2 et c’est tout aussi imparable. Un double album de légende. » Par Jean [...]
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« Un vrai régal !!! » par Couleurs Jazz
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« La démarche est passionnante : adapter la pensée et les structures du jazz classique (standards, comédies musicales de Broadway, big band ellingtonien) ou plus moderne (Thelonius Monk, Charles Mingus, Wayne Shorter, John Coltrane), voire des compositions de Debussy ou Bernstein à l’instrumentation restreinte du quartet à cordes manouche (un violon, une contrebasse et deux guitares), tout en en respectant le swing et en évitant l’écueil de la relecture d’un répertoire bientôt séculaire, celui du quintet du Hot Club de France. Elle n’est pas simple, non plus ; on peut la comparer à la réduction de la substance de l’orchestre symphonique classique à son plus petit dénominateur commun, le quatuor à cordes. Il y faut donc de l’intelligence, de la virtuosité, de la complicité, toutes qualités que l’on retrouve chez ces quatre garçons dans le vent*, qui ont su capter l’impalpable esprit de liberté et d’interaction capable de sublimer les difficultés techniques de cette aventure musica [...]
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« Un talent protéiforme » par Le Monde
Catégories : Article de presse ( Article de presse )… Si les états de service de cet enfant du jazz constituent à eux seuls une histoire de la chanson française des décennies 1960 et 1970, trois noms se détachent sur son itinéraire : Vian, Gainsbourg et Ferrat. Le premier est celui qui l’aura fait connaître grâce aux musiques de « Je bois, La Java de bombes atomiques » ou « Fais-moi mal, Johnny » (chanté par Magali Noël). Les deux se sont rencontrés en 1954 à Saint-Germain-des-Prés, présentés par la chanteuse Simone Alma, dont Goraguer est le pianiste. Né le 20 août 1931 à Rosny-sous-Bois, en région parisienne, ce fils d’officier de gendarmerie n’a pas suivi le parcours classique des arrangeurs-orchestrateurs puisqu’il n’est pas passé par le conservatoire, même s’il se rattrapera en se formant à l’harmonie et au contrepoint auprès de Julien Falk. A Lyon, le voilà qui anime les « surprises-parties » de sa sœur. Pour l’improvisation, il prend comme modèles Erroll Garner, Oscar Peterson ou Bud Powell. Et publie, en 1956, en leader de [...]
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Frémeaux & Associés lance son propre lecteur de livres audio
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Alors que le marché du livre audio repose majoritairement sur la vente de formats dématérialisés. la maison d'édition sonore Frémeaux & Associés vient de lancer un lecteur CD et mp3 pour soutenir la vente de ses livres audio physiques. En attendant le nouveau site internet marchand de l'éditeur. Je crois à la viabilité du CD à long terme. Malgré la progression du livre audio numérique, aujourd'hui de très loin premier en termes d'usages, Patrick Frémeaux, fondateur de la maison d'édition sonore Frémeaux & Associés, lance son propre lecteur de CD et de CD mp3: le Fremus 32DB, vendu 89 euros. Produit en Chine en très grandes quantités », l'appareil est compatible avec les CD mp3 de Frémeaux-Audible, Ecoutez lire, Audiolib, Thélème et la majorité des CD et CD mp3 de tous les éditeurs de livres audio. Pour Frémeaux et Associés, le développement d'une offre de lecteurs CD est un pari sur l'avenir. Acteur historique du marché du livre audio, l'éditeur a bien constaté, comme l'en [...]
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« Un mastering aux petits oignons » par Paris Move
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Dans les années 70, Norman Granz, fondateur du mythique label Verve, en créa un nouveau : Pablo Records. Doté d’un solide carnet d’adresses, il avait déjà signé certains des plus grands, de Ella Fitzgerald à Count Basie, en passant par Sarah Vaughan et John Coltrane… En 1977, il proposa à Dizzy Gillespie et Lalo Schifrin d’enregistrer un album, quinze ans après leur précédent disque en commun. Le producteur, le trompettiste américain et le compositeur argentin se connaissaient de longue date, puisque c’est Dizzy qui décida Lalo à venir s’installer à New York au début des années 60. Engagé comme pianiste, Schifrin devint rapidement compositeur et arrangeur de plusieurs albums de Gillespie (à commencer par “The New Continent”, paru sur Limelight en 1962). Nos deux compères se produisirent en 1960 à la Salle Pleyel, et l’année suivante à l’Olympia, dans le cadre des tournées “Jazz At The Philarmonic” organisées par Granz. Trompettiste véloce et inspiré, Dizzy contribua à introduire [...]
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« Nostalgie… Nostalgie ! » par Jazz Mania
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« En l’absence de la barrière des langues, il est logique que l’Angleterre ait résonné la première aux accents du rock. D’abord avec des orchestres s’inspirant de Louis Jordan comme Ray Ellington et son Jive en 1948 avec des faces déjantées, up tempo et hystériques (« 5 Guys Named Moe », …), imité par d’autres (Ted Heath en 1952, Diana Decker en 1956, …), en concurrence avec le rockabilly de Tommy Steele, Shorty Mitchell ou Wee Willie Harris (dont le « Rockin’ at the 2 I’s » de 1957 flirte plaisamment avec le blues) et avec des skiffle groups comme celui de Ken Colyer ou Lonnie Donegan, avec Chris Barber, dont un « Rock Island Line » (1955) mi parlé mi chanté survolté. Il y a des émules comme ce débutant, Alexis Korner et son skiffle group qui, en 1957, sort un « County Jail » qui n’est pas skiffle mais bien, et déjà, un country blues de belle facture. Alma Cogan donne une bonne version du « I’m in Love Again » (1956) de Fats Domino, et Winifred Atwell se défonce dans un « Jimmy D [...]
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« Un somptueux coffret 3CD » par Paris Move
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Sempiternellement et depuis des décennies, je vante les mérites et l’excellent travail du groupe Frémeaux & Associés en matière de mémoire collective, de librairie sonore, pour la défense du patrimoine historique et sonore, et pour faire renaître de ses cendres les œuvres intemporelles en matière de jazz, blues, rock and roll, rockabilly, country music et toutes les musiques populaires afro-américaines qui révolutionnèrent le paysage musical, social et politique, de l’autre côté de l’Atlantique, et mirent en transe chamanique les teenagers d’une Amérique puritaine et ségrégative. Mais cette fois, c’est le sujet du rock and roll anglais que je vais aborder dans cette chronique. En effet, Patrick Frémeaux propose, comme à l’accoutumée, un somptueux coffret 3CD’s, avec un livret très détaillé de 20 pages concocté par Bruno Blum, intitulé “The Birth Of British Rock 1948-1962” et très justement salué par l’Académie Charles Cros, une référence en la matière. Ce sont les premiers balbu [...]
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« Cette musique n’a pas pris une seule ride » par Classica
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Créée à Broadway en 1957, la comédie musicale « West Side Story » fut aussi un film en 1961. Columbia sur disque publia la bande originale, qui devint un immense succès mondial, certains thèmes de Leonard Bernstein étant rapidement considérés comme des standards. Ce qui explique qu’Oscar Peterson, Dave Brubeck et d’autres en donnèrent leur vision musicale. En deux CD, voici rassemblées la bande originale et certaines des interprétations que les jazzmen - dont bien sûr les deux précités – ont gravées. Après soixante ans passés, cette musique issue d’un triomphe de scène n’a pas pris une seule ride. Par Jean-Pierre JACKSON - CLASSICA