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  • « Une sorte de percussion poétique ou de poésie percussive » par Classica
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    Un disque de Daniel Humair es toujours une grande joie. D’abord parce que l’on sait que la liberté en est la base, ensuite parce que pouvoir écouter l’un des plus grands batteurs vivants est un privilège. A travers des compositions soignées, on pénètre dans un univers singulier où la distinction entre « soufflants » et batterie n’a pas de sens, tant l’approche des tambours et des cymbales est strictement musicale et précisément éloigné du … tambour. Il s’agit ici de couleurs, de souffles, de timbres, bref, d’une sorte de percussion poétique ou de poésie percussive. Le groupe est impeccable d’entente et de partage du projet, ce qui rend ce « Drum Thing » absolument splendide. Jean-Pierre JACKSON-CLASSICA

  • « L’esprit musical visionnaire de ces musiciens » par Classica
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    Le jazz est caractérisé généralement par la prédominance de l’improvisation, tandis que la musique classique l’est par celle de la composition. En réalité la simplification abusive est double. D’une part, la musique classique contemporaine a intégré dans son langage des éléments provenant du jazz et plusieurs des grands compositeurs classiques – de Bach, Vivaldi, Tchaïkovsky, etc. – le matériau de leur répertoire où ils trouvent des enchaînements harmoniques et des modes de phrasés nouveaux. En réalité, de Scott Joplin et James P. Johnson à Keith Jarrett et nombre de musiciens de jazz actuels, la musique dite « classique » et la musique dite « jazz » se sont constamment interpénétrées. En deux CD, nous est présentée une anthologie passionnante de quatre pionniers dans langage musical qui en rend compte : Jacques Loussier, André Hodeir, Claude Bolling et André Previn. À l’écoute, les 39 pages, enregistrées majoritairement dans les années cinquante et devenues rares, témoignent de l [...]

  • « L’un des plus beaux sons jamais sortis d’un saxophone alto », par Classica
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    L’un des plus beaux sons jamais sortis d’un saxophone alto est celui de Johnny Hodges, membre essentiel de l‘orchestre de Duke Ellington. Le 19 mars 1961, il était sur la scène de l’Olympia en compagnie d’ellingtoniens de haut vol (entre Lawrence Brown, Harry Carney, Ray Nance et Sam Woodyard), le pianiste Al Williams remplaçant le Duke. Quatorze morceaux étroitement associés au répertoire ellingtonien composent le programme, plus un Blues for Madeleine dû à Johnny Hodges. Bien heureux spectateurs de l’Olympia qui virent cette phalange mettre en œuvre une vision apollinienne du jazz, s’exprimant avec suavité sur des tempos toujours medium, les solistes étant maîtres de la paraphrase élégante, d’une manière de politesse musicale qui, au fond, relevait presque d’une forme de civilisation, tous ont disparu mais, par la grâce de ce CD, ils revivent avec grâce à nos oreilles trop souvent saturées de la cacophonie du monde. Jean-Pierre JACKSON-CLASSICA

  • « Cette délicatesse pianistique et vocale unique » par Jazz News
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    Sa voix enfantine au charme ineffable, la formidable élégance de son jeu de piano au time implacable, le goût exquis de savoir bien s’entourer, celui pas moins délicieux d’un répertoire choisi qu’elle a su s’approprier avec grâce : on chercherait en vain les défauts dans la discographie de Blossom Dearie, a fortiori dans ses débuts, parfaitement racontés dans ce volume. Des débuts qui auront Paris pour décor puisqu’elle y forme les Blues Stars, octuor de jazz vocal (avec Christiane Legrand) qui rencontrera un certain succès. Elle épouse le saxophoniste-flutiste Bobby Jaspar, mais surtout Eddie et Nicole Barclay lui font enregistrer un premier album instrumental et rapidement Norman Granz la remarque à son tour. De retour aux États-Unis, elle enregistre un beau bouquet d’albums pour Verve, tous indispensables pour concentrer cette délicatesse pianistique et vocale unique. Bruno GUERMONPREZ-JAZZ NEWS

  • « Un décalage savoureux du fond et de la forme » par Jazz Magazine
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    Tout au long de son histoire, le jazz a entretenu des rapports plus ou moins étroits avec d’autres formes de musique, « classique » ou « populaire ». Relations à doubles sens : nombreux sont les standards de jazz provenant des comédies musicales de Tin Pan Alley. A l’inverse, le jazz inspira des compositeurs tels Maurice Ravel ou George Gershwin. L’avènement du cinéma intensifia encore ces échanges. Ainsi les musiques de films composées par des jazzmen, Miles Davis, le MJQ, les Jazz Messengers, ou les bandes sonores « jazzifiées » comme par exemple, « Someday My Prince Will Come » empruntée à Walt Disney. Swingin’ Affair a opté pour cette dernière démarche. Le groupe, composé de jazzmen éprouvés de la scène française, s’empare de bandes originales connues pour en détourner l’esprit initial et en donner une version pétrie de swing. Un pari quelque peu risqué. « Les Tontons Flingueurs » ou « Le Gendarme de Saint-Tropez » ne présentent, a priori, aucune affinité particulière avec le [...]

  • « Une réunion qui prend un caractère d’évidence » par Jazz Magazine
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    La réunion, en 1974, sous l’égide d’Hughes et Louis Panassié pour le film « L’Aventure du Jazz », de deux grands guitaristes accompagnés par le batteur Jackie Williams prend d’emblée un caractère d’évidence. Naturel, décontraction, limpidité, inspiration et émulation, connivence, tout semble aller de soi pour faire de cette session une réussite. La rencontre tenait pourtant de la gageure : différence d’âge, influences et parcours contrastés, tout aurait pu séparer les partenaires qui, au demeurant, n’avaient jamais enregistré ensemble. Al Casey (1915-2005) a bâti sa carrière et sa réputation sur des collaborations avec Fats Domino, Louis Armstrong, Billie Holiday, Coleman Hawkins et autres étoiles de première grandeur. Pour sa part, Billy Butler (1924-1991) s’est fait Connaître auprès de vedettes de la soul et du rhythm’n blues, de Bill Doggett dont il fut un sideman assidu, mais aussi aux côtés de Dizzy Gillespie, Sonny Stitt ou Dinah Washington. Quant au benjamin du groupe, Jack [...]

  • « Une affaire de cœur » par Jazz Magazine
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    Préfaçant cette sélection conçue et commentée par le regretté Alain Tercinet, Alain Gerber pointe ce problème : « Si l’art de Duke Ellington ou d’un Count Basie relève de l’esthétique, celui de Woody Herman fut avant tout une affaire de cœur. C’est sans doute la raison pour laquelle il prétendait – à tort de toute évidence – que ses orchestres n’avaient jamais eu de style qui leur fût propre. » Et si c’est « à tort », ce n’est cependant pas sans raisons que cette « Quintessence » ne paraît pas la plus quintessentielle de la fameuse collection. Réservant les plus tardives de ces faces aux plus fins connaisseurs (qui les traquent sur des peut-être eût-il mieux valu se concentrer sur l’époque où l’orchestre débordait de cet enthousiasme premier qui déteignait sur l’Histoire en cours ou s’imprégnait de ses plus récents soubresauts (du swing au bop, du bop au jazz west coast), notamment du temps où les « Four Brothers » amortissaient du molleton de leurs saxophones (Al Cohn, Zoot Sims, [...]

  • « Romane conçoit son disque comme un roman » par Jazz Magazine
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    Comme il connaît l’art de tourner une mélodie, Romane sait raconter une histoire et conçoit son disque comme un roman, le livret nous rappelant par ailleurs qu’il est l’auteur des « Ondes de l’espoir (Crimes, secrets et trahison) » aux éditions AKFG. Les « liner notes » nous tiennent en haleine jusqu’à la dernière ligne qui nous révèle que L. Zeller et L. Delaveau sont tous deux prénommés Laurent, que le premier est le violoniste et le second le bassiste. En revanche, le mystère reste entier quant aux identités de l’homme à la mobylette, du joueur de washboard et du second guitariste, photographiés en page 2. Le générique enchaine bruits de pas sur des pavés mouillés et une délicieuse valse nocturne sans impro déjà enregistrée avec Srochelo Rosenberg tout comme « Opus de Clignancourt » dont le swing nous signifie ensuite que l’action commence. On retrouvera une majorité de compositions dont Romane nous enchanta par le passé, en premier lieu « Destinée et Dans le regard de Laura », [...]

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