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  • « La découverte du glissando » par Blah Blah News
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    Le lendemain de la première guerre mondiale, évènement lointain pour les gamins du hip hop, fut pour l’ensemble des populations européennes l’occasion de passer dans le futur industriel et de découvrir l’exotisme. C’est dans cette atmosphère de folie et de fin de monde joyeuse, contrastant avec le fracas des canons de la veille, que le style hawaïen et les vahinés envahirent Paris et les music halls. Au-delà du cliché de carte postale, cette date a été marquée par l’arrivée d’un instrument qui depuis est resté, qui a modifié l’ensemble de la musique populaire électrique : la découverte du glissando, appelé aussi slide guitar ou guitare hawaïenne. Ces enregistrements sont pittoresques, d’un charme bucolique incroyable. On y entend des sifflements de merles sur fond de guitares glissantes. C’est le début d’un jazz nouveau par la grâce du phonographe autonome – vous savez, on tournait la manivelle et le ressort faisait tourner le plateau. Ces merveilleuses machines sont l’ancêtre du [...]

  • « Grands chefs d’oeuvres » par Écouter Voir
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    Ce coffret 2CD est dû à l’auteur de cet article. J’ai essayé à la fois de rassembler certains des grands chefs d’œuvre de la guitare hawaïenne d’avant-guerre et, dans le CD2, de démontrer l’énorme impact de ces musiciens sur leurs homologues Américains, dans le jazz, les variétés, la country music et le blues. Je pense que ce recueil plaira autant aux discothécaires qu’aux emprunteurs. Il a reçu une critique très laudative autant en France qu’aux États-unis et il est évidemment très facilement disponible.ÉCOUTER VOIR

  • « Entre 1916 et 1926 » par Écouter Voir
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    Ce disque dû à Jean Yves Patte, à la plume enthousiaste, rassemble 18 titres enregistrés à Paris entre 1916 et 1926. On peut surtout entendre Frank Ferera avec son épouse Helen Louise ou Anthony Franchini.ÉCOUTER VOIR

  • « L’exotisme des années folles » par Centre Presse
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    Les « étonnants collectionneurs » réunis par Patrick Frémeaux n’en finissent pas de nous épater : après avoir exploité les « sons patrimoniaux de nos émotions » du côté des cow-boys, des chanteurs de tango, des accordéonistes ritals et autres instrumentistes tziganes, ces discographes-fous s’attaquent à l’exotisme des années folles ! Entre les deux guerres, la société cosmopolite qui faisait la fête de New York à Berlin via Paris découvrait le jazz en même temps que les musiques tropicales…Et de nos jours, si la musique hawaïenne concerne surtout la variété Américaine, la musique des Caraïbes est installée dans la musique des fêtes Parisiennes depuis deux ou trois générations. Par exemple, un grand musicien français de jazz comme le créole Eddy Louiss démontre qu’à Paris, les musiques populaires savent « faire la fête », ensemble pour créer de nouveaux plaisirs. Et ce n’est pas le moindre mérite de ces documents que de nous le rappeler.CENTRE PRESSE

  • « Amours exotiques » par Trad Magazine
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    Un disque qui va de pair (qui doit aller de pair) avec le FA035 « Hawaïan music » du même éditeur. Parce qu’il faut comprendre toute l’histoire de cette vague de folie pour la guitare hawaïenne et, par voie de conséquence, pour la musique de ces îles. L’Amérique d’abord, qui annexe les îles et s’emballe pour ses guitares et son chant ; puis l’Europe où les musiciens viennent jouer ou vendre leurs disques et laissent derrière eux une multitude d’Européens devenus musiciens hawaïens. Cette vague déferle sur Paris dans les années 20 (voir l’excellente notice du CD) – c’est une mode, c’est un désir, un plaisir. Franck Ferera, originaire d’Honolulu, commence une carrière discographique aux USA ; ses disques sont réédités en France chez Pathé. Les formules sont multiples. Outre sa guitare, on entend le saxophone ou le xylophone et les flûtes à piston. D’autres orchestres suivent, comme celui que dirige Jacques Deport, on y sent le jazz. Le charme désuet de cette musique, déjà lointaine [...]

  • « Virtuoses hawaïens » par Le Figaro
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    Partant du principe qu’il n’y a pas de mal a se faire du bien, on achètera ce double CD en gloussant de jubilation : il y a là dedans des trésors de vvvvvyyyyyyuuuuu, de wwiwwwwiiii, de piiiiiooong : le meilleur de la folie hawaïenne qui saisit l’Amérique dès la fin des années 20. Aujourd’hui, la country music, le blues et, à l’occasion, toutes les musiques anglo-saxonnes (y compris Eddy Mitchell et Francis Cabrel) usent avec générosité des glissandi sucrés de la slide guitar, des diphtongues moelleuses de la guitare hawaïenne. On a complètement oublié des virtuoses hawaïens comme Sol Hoopi, Frank Ferera ou King Benny Nawahi, qui firent des tubes délicieusement exotiques et influencèrent durablement leurs confrères américains. Ainsi, le père de la country moderne Jimmie Rodgers se passionne pour le yodel hawaien, le New Yorkais Roy Smeck joue Limehouse Blues à la steel guitar…Cette anthologie adorable fait l’inventaire, combinant avec bonheur le plaisir et l’érudition.LE FIGARO

  • « Aux sources du phénomène » par Le Monde de la Musique
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    La musique hawaïenne est contemporaine du musette et de ces musiques populaires urbaines nées avec les grandes métropoles modernes. Bien que les musiciens hawaïens en aient été les créateurs, elle doit plus encore aux répertoires mexicains ou viennois. Musique de variété américaine fort en vogue au début du siècle à l’égard du rag time et du blues auxquels elle emprunte de nombreuses tournures, la musique hawaïenne fut également friande de ces accessoires musicaux qui se multiplièrent avec l’explosion de la lutherie industrielle et le métissage des grandes villes. On en fit d’abord un usage exotique (qui inspira à Spike Jones son Hawaiian War Chant, hélas ! absent de ces plages) avant de leur trouver un véritable statut musical. D’abord évocateur de la lascivité des îles sous le nom de guitare hawaïenne, l’art de la glisse sur cordes pincées deviendra synonyme d’Amérique profonde avec les bottleneck des bluesmen, la lap steel guitar du western swing, le dobro du bluegrass, la peda [...]

  • « Exotisme de bon aloi » par Le Cri du Coyote
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    Sans vouloir recopier le livret de ce double album, on doit reconnaître que « la musique hawaiienne du début du XXe siècle a considérablement influencé toutes les musiques populaires américaines : Country Music, Blues ». L’anthologie, qui rend hommage aux pionniers du genre (Soll Hoopi, Frank Ferera et King Benny Nawahi) nous promène dans un exotisme de bon aloi, où chaque auditeur trouvera son compte : l’amateur de Django Reinhardt comparera sa version de « Saint Louis Blues » à celle de Jim & Bob (The Genial Hawaiians). Le fondu des Cramps pourra conseiller à leur fan club le désopilant « Oua Oua » de Kanui & Lula, un morceau surréaliste précurseur de l’art de Charlie Feathers ! Les fanas de Louis Armstrong coinceront la touche « repeat » sur la plage 6 du CD 2 pour se repaître sans fin de « On a coconut Island » (avec Sam Koki & The Polynesians). Les country boys se concentreront sur Jimmie Rodgers, Roy Acuff (avec Cousin Jody) et Bob Wills. Enfin les bluesmen écouteront avec i [...]

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