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  • « Paul-Emile Victor au Groenland » par Arts et Métiers Magazine
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    Treize ans après sa première expédition avec le commandant Charcot, le célèbre explorateur ethnographe repart à la conquête du Groenland, du 14 mai au 13 octobre, avec une équipe de 27 hommes. Le 14 mai 1948, à 6h30, le « Force », un caboteur norvégien, appareille du port de Rouen avec à son bord 90 tonnes de matériel. Il embarque 7 véhicules à chenilles amphibies, 14 traineaux en duraluminium, 3 cabines de laboratoires scientifiques, des caisses et des vivres pour six mois. Le tout a été acheminé depuis Paris par 35 camions de l’armée. Paul-Emile Victor, le fondateur des expéditions polaires françaises en 1947, dirige cette mission d’envergure subventionnée au Groenland. Il part avec 27 compagnons. Parmi eux, des scientifiques - gravimétristes, géophysiciens, glaciologue, météorologiste, topographe – mais aussi le journaliste Georges de Caunes, de la Radiodiffusion. Les préparatifs ont duré six mois. Le départ a lieu du quai même où Paul-Emile Victor était revenu en 1935, à bord [...]

  • « Un père fondateur » par Blah Blah
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    Toute musique a un fondement et par extension un père fondateur, il s’en trouve pour proclamer que Jimmie Rodgers est le créateur de la country music. Ce double album met en lumière les ponts qui existaient en fait entre blues naissant et country balbutiante, un mélange entre la musique des cow-boys des Appalaches et les chants allemands ou suisses faisant appel au yodel. La série des chansons réunies sur ce double album ont une énorme valeur musicale. Les chansons de Jimmie Rodgers sont pures et sans arrière-pensées commerciales, ce sont les chansons d’un type qui mourut jeune et enregistra jusque sur son lit de mort pour que sa femme et ses enfants touchent des droits après sa mort. Fils d’un contremaître travaillant à l’entretien des voies de chemins de fer du sud des Etats-Unis, le jeune Jimmie fut très vite intéressé par la musique et ne montra que peu d’enthousiasme pour les études. Il prit la route très jeune et tourna avec les medecine shows, l’ancêtre du cirque ambulant t [...]

  • « La marque de fabrique du Chicago blues » par Blah blah
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    Probablement né entre 1909 et 1908, Johnnie Temple s’est dégoté un beau-père pasteur. Comme, dans le Sud, la religion et la musique font bon ménage, le petit Johnnie s’est mis au Gospel. Il est devenu un musicien demandé et renommé pour les parties et les anniversaires de la communauté noire de Jackson, Mississippi. C’est au cours de ses années qu’il a rencontré Charlie Patton et devient l’ami de Skip James. Il finit par partir pour Chicago et sera l’un des premiers à faire monter le rural blues dans le froid de cette citée industrielle nordiste. Mais la chance n’est pas de son côté à Chicagop, et il finit par trouver un job de joueur de mandoline dans un orchestre dirigé par Charlie McCoy. Il s’est fait pas mal d’argent en étant membre régulier des fêtes d’Al Capone, orchestre pour lequel le répertoire se limitait à des chansons italiennes. Passé cet interlude, Johnnie Temple se met à étudier le jazz, car il se rencontre que son blues de la campagne n’accroche pas les gens des vi [...]

  • « An artist of genius » by Thirteenth Moon Magazine
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    Sidney Bechet made a strong impression on those around him, not only for his wonderful clarinet and soprano saxophone playing but also for his antagonistic, mean-spirited personality ; Born in New Orleans  sometime before the turn of the century, he was proclaimed « an artist of genius » as early as 1919 by conductor Ernest Ansermet. Bechet was on the move for much of his career, and the Creole musician made nearly as many enemies as he did records. He performed with contemporaries such as Louis Armstrong and Jelly Roll Morton as well as formed his own group, The New Orleans Feetwarmers. Sadly, he felt misunderstood and could only articulate himself through his music. Before his death in 1960, he wrote, « Me, I want to explain myself so bad. I want to have myself understood. And the music, it can do that. The music, it’s my whole story. » Sidney Bechet : The Quintessence (1932-43) is yet another very fine and comprehensive two-disc collection in Frémeaux & Associés’ The Quintessen [...]

  • Exceptionnelles qualités esthétiques du guitariste par Claude Oberg
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    « C’est mon regretté ami et confrère Michel Laverdure (disparu en 2006) qui me fit découvrir Latcho Drom, par le biais d’une cassette audio (le groupe n’avait pas encore enregistré son premier  album) qu’il m’envoya pour me demander mon avis. L’enthousiasme que je manifestais fût au moins égal au sien !  Depuis, au fil d’une discographie jamais décevante, j’ai eu l’occasion d’écrire tout le bien que je pense de Christophe Lartilleux et de ses musiciens, qui comptent parmi les meilleurs continuateurs d’une esthétique manouche, d’un jazz gitan dont Django fût le fondateur, et dont il demeure l’incontournable référence. D’où l’importance de cette intégrale qui, au travers des trois premiers albums de Latcho Drom (1994-1997), reflète, de fidèle et enthousiasmante façon, les exceptionnelles qualités esthétiques du guitariste leader (inspiration, musicalité, lyrisme, virtuosité), et l’admirable talent de ses partenaires. Bref, sur un chemin jusqu’ici jalonné de succès, à tous : Latcho D [...]

  • « La légende de la musique cubaine » par le Monde de la Musique
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    Une fois de plus, la méthode Frémeaux répond à un besoin auquel personne n’avait encore su répondre : un survol anthologique des grandes faces enregistrées de la musique cubaine. Pourtant tout commence assez mal : une citation de Manuel de Falla en exergue au dos du boîtier qui pourrait être interprétée de manière fort péjorative et une liste d’inconnus qui n’incite guère à l’achat le néophyte auquel cette publication est en premier lieu destinée. Il faut ouvrir le livret pour réaliser qu’il s’agit d’une liste de compositeurs. Les noms des interprètes risquent de vous être plus familiers : Antonio Arcano, Arsenio Rodriguez, La Sonora Matancera, Perez Prado, Tito Puente, Tito rodriguez, Los Compadres (le duo qui valut à Francisco Repilado son  surnom de Comapy Segundo), Machito, Chucho Valdes…et d’autres noms moins connus, notamment en ce qui concerne le premier de ces deux disques, mais qui confirment que la légende de la musique cubaine est là entre vos mains, racontée par une sp [...]

  • « L’évolution des rythmes et des musiques » par La Croix
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    Dans la suite des compilations vouées au jazz, au fado ou au swing, les éditions Frémeaux & Associés proposent deux doubles CD, l’un consacré à la samba brésilienne, l’autre à Cuba. Souvent « historiques », les enregistrements ne sont pas toujours d’une qualité idéale. Ils ont cependant l’immense mérite de permettre de suivre l’évolution des rythmes et des musiques, apportant au charme évident des Pixinguiha, Noêl Rosa, Carmen Miranda pour ce qui est de Brésil, des Maria Teresa Vera, Tito Rodriguez ou Chucho Valdès pour Cuba, une valeur ajoutée irremplaçable. Par-delà les plaisirs exotiques, torrides ou langoureux, du baduqte et des sambas batuque, cançao, amaxixado…ici, des danzones, cha-cha-cha et autres mambos là, c’est autant l’histoire que l’âme des peuples qui se découvrent. Chaque CD est accompagné d’un livret très complet où spécialiste comme néophyte trouveront leur compte.Didier MÉREUZE – LA CROIX

  • « Une plongée dans le temps et dans les styles » par L’autre Afrique
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    On ne les compte plus, on croit le réservoir épuisé, mais chaque nouvelle « compile » de musique cubaine, amène son lot de découvertes et d’émerveillement. Cuba :1923-1995 n’échappe pas à la règle et révèle des perles rares retraçant une partie – une partie seulement – de l’épopée de la musique cubaine. Tant il est vrai qu’il « existe peu de pays au monde ou la musique soit aussi présente et exubérante qu’à Cuba », écrit isabelle Leymarie, auteur de plusieurs ouvrages sur les musiques de l’île, dans le petit livret explicatif qui accompagne les deux CD. L’auteur a aussi assuré leur direction artistique. Cuba : 1923-1995 est une plongée dans le temps et dans les styles. La première partie du voyage (CD 1) commence en 1923 à La Havane, avec Los cantares del Abacua d’Ignacio Pinciro, pour se terminer avec Fefita de Jose Urfe en 1953. On croise, entre-temps, des artistes tels que Eusebio delfin, Gilberto Valdes, Guillermo Castillo…La seconde partie du parcours (CD 2) débute en 1948 po [...]

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