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  • « Sacré Benoît » par Jazzman
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    A la première écoute, ce n’est pas le coup de foudre. Surtout lorsque trotte encore dans votre tête les refrains accrocheurs, l’ambiance Louisiane et les textes savoureux de « Parlez vous français » le précédent album de Benoît Blue Boy produit par La Lichère. Et pui – effet bizarre – « Plus tard dans la soirée », lancinant avec son feeling de blues balluche et de country western de banlieue, se met à vous titiller les oreilles. Et vous y revenez ; Certes, Benoît, toqué de blues et de Louisiane, avec ses faux airs de Coluche dans Tchao Pantin, « mange » les mots, ce qui entraîne immédiatement les commentaires acerbes du style « on ne comprend rien à ce qu’il raconte – c’est pire que Bashung ». Mais que le pilote auditeur prenne seulement le temps de maîtriser l’engin pour mieux voir le paysage défiler. Matins blafards, peines de cœur, humour grinçant. Benoît Blue Boy vous conte des histoires simples qui vous renvoie, le temps d’un éclair, à votre propre vie. Sacré Benoît. D’abord [...]

  • « Notre patrimoine commun » par l’Ecole Emancipée
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    Dans l’histoire des luttes de classes en France, mai-juin 1936 occupe une place à part. Les contemporains l’ont vécu comme une situation inédite. Jamais le nombre des grévistes n’avait été aussi important, quantitativement parlant. Monatte, par exemple, avoue n’avoir jamais vu des grèves aussi puissantes, aussi massives, mettant en branle autant de salariés. Trotsky l‘analysait, et d’autres avec lui, comme les prémices de la révolution à venir. Le gouvernement dit de « Front populaire », conduit par Léon Blum, soutenu par le PCF, prendra ce mouvement social « dans la gueule », comme une énorme gifle. Pour fêter comme il se doit cet anniversaire, pour faire vivre la mémoire de ces luttes, rien de mieux que la musique et la littérature. Frémeaux et Associés (distribués par Nocturne) viennent de publier un coffret de deux CD, sous le titre « Front populaire », qui veut faire revivre la musique de cette époque, musique populaire qui n’est pas directement issue de la grève, mais y a pa [...]

  • « La chanson n’a pas dit son dernier mot… » par Chorus
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    Qualité d’avant-guerre, pourrait-on dire! Perfection de la diction, sens aigu du public, sourires ravageurs et « accent du terroir » savamment cultivé. Un méridional et un parigot, issus tous deux de la dure école du caf’conc’. Montés sur scène dès leur plus jeune âge, Fernandel et Maurice Chevalier durent néanmoins attendre la trentaine pour commencer à enregistrer leurs chansons. Le premier, dans le style comique-troupier de Polin le second, dans celui plus cosmopolite des revues de music-hall. Une anthologie pour l’un une rétrospective pour l’autre ; voilà un choix éditorial qui correspond assez bien aux réalités discographiques de ces deux artistes que le cinématographe amena vers des destins différents. Dès 1930, c’est-à-dire dès son ascension parisienne, Fernand Contandin est sollicité par des metteurs en scène qui profitent de la vogue du parlant pour introduire dans leurs films des ritournelles franchouillardes, forgées sur mesure pour leurs vedettes. « Moi je vais au ciné [...]

  • « Un traitement de la voix sans précédent » par Le Monde de la Musique
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    Voici trois des principaux acteurs de la révolution française, celle qui bouleversa la chanson française dans les années trente, la faisant entrer dans l’âge moderne. Les duettistes Pills et Tabet offrent en ouverture de cette « Intégrale 1931-1938 »  une transition assez significative avec Dans les bouges la nuit (ou Tango des fauvettes) : une thématique ancrée dans le folklore parisien (les bals de Grenelle et les mauvais garçons) alors très en vogue mais déjà presque datée, mais un orchestre de jazz hot ouvert sur les lendemains qui swinguent. Quelques mois plus tard, Jacques Pills et Georges Tabet enregistrent Couchés dans le foin de Mireille et Jean Nohain qui leur réserveront pendant quelques temps la primeur de leurs chansons. Un an plus tard, Jean Sablon enregistre Ce petit chemin des mêmes auteurs. Le répertoire est osé, l’amour et ses joies les plus physiques sont abordés avec un appétit, une tendresse et un humour qui s’éloignent de la grivoiserie jusque-là en vigueur ( [...]

  • « Délectable » par Jazz Hot
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    Nous ne reviendrons pas sur l’importance socio-musicale de phénomène rock’n roll que nous avons évoqué dans Jazz Hot à propos du précédent volume. Concernant la relation avec le jazz nous citerons Hugues Panassié qui n’a pas encore fait preuve de complaisance : «  C’est sur le jazz qu’ont successivement été créées (et toujours par les noir des Etats-Unis) tant de danses qui ont connu la vogue chez nous : le one-step, le shimmy, le fox-trot, le charleston, le « lindy hop » (qui en France fut successivement appelé le « swing », le « be-bop », le « boogie »), le rock’n roll, le twist, le madison, etc.). Concernant l’arrière-pensée des faiseurs d’argent qui a existé de tout temps et dont le rock’n roll a bénéficié citons Michael Dell, fondateur de Dell computers : « We don’t sell people what they need. We sell them what they want ». Il suffit donc de créer cette « demande » par une mise en condition. En 1952 nous sommes un peu plus entrés dans le sujet qui nous occupe. Nous avons là q [...]

  • « Une reine du blues » par Juke Box Mag
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    Lizzy Douglas voit le jour à Algiers, Louisiane, en 1897 et l’on ne peut pas dire que son enfance ait été heureuse. Douée pour la musique, elle pratique le banjo et la guitare. Adolescente, elle s’enfuit avec les Rindling Brothers, une troupe de cirque, et arrive à Memphis. Elle se produit dans le quartier noir, réservé à l’amusement sous toutes ses formes, rebaptisé Handy Park. Des cabarets et bars de voyous y sont animés par une scène influencée par les ensemble de la Nouvelle-Orléans et le blues rural. Cet apprentissage difficile transforme Lizzie Douglas en chanteuse/guitariste virtuose. Son mariage avec Joe Mc Coy, guitariste, chanteur, compositeur, qui a beaucoup fait pour le blues rural des années 30, évolue en un talentueux duo avec son mari. Un talent scout de Columbia les remarque et les Lizzie Douglas/McCoy devient Memphis Minnie, nom jugé plus commercial. A New York, en 1929, six titres sont gravés dont une première version de « Bumble bee » qui connaît un important su [...]

  • « Une copieuse sélection » par Jazz Classique
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    Les onzes premiers titres figurent sur les quatre CD déjà parus de l’intégrale en cours chez Classics. Les autres sont une copieuse sélection des exceptionnels enregistrements de années 50-52. Le seul petit reproche portera sur le son filtré qui enlève par endroit un peu de présence à la musique par rapport au son brut des Classics. Cela n’affecte que quelques titres (Tom Moore Blues, par exemple) au début du CD 1 car l’excellente qualité sonore des 78 tours reproduits ensuite évite tout problème. Pour qui ne souhaite pas acheter une intégrale de Lightnin’ cette sélection est une bonne affaire, d’autant plus que le texte de Gérard Herzaft est intéressant (je vous recommande particulièrement les derniers paragraphes sur la genèse de Tom Moore Blues).Guy CHAUVIER-JAZZ CLASSIQUE

  • « La très belle Léna » par Jazz Classique
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    Ouf ! De la cuisse, des femmes, enfin ! Certaines, envoûtantes, propres à damner les saints hommes qui peuplaient le monde du jazz d’alors (oui, mes petits chéris, vous pouvez verser votre larme, cette époque ne reviendra pas !), ainsi Lena Horne – seule survivante de ce casting inouï – oui, la très belle Léna, « Tigresse » - liane, dont tous les musiciens étaient fous ! Souvenez-vous : ses apparitions dans stormy Weather ou encore Cabin In The Sky, dans le rôle de Georgia Brown, Marie-Madeleine vénéneuse des studios MGM… (Nous aurions alors tout renié, dites seulement le contraire, bandes d’hypocrites !). Vrai, Blanche-Neige, où donc est passée la sorcière de nos enfances apeurées, mais toutefois fascinées par cette Reine du mal et prête à se soumettre ? Oui, quand donc recroquerons-nous la pomme (en lange jazzy, Big Apple) ? Question. JAZZ CLASSIQUE

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