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  • « Irréductible originalité » par CD Review
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    En 1990, le regretté Patrick Tandin mettait en boîte l’une des plus belles productions de son label iconoclaste : cette série de chansons écrites et interprétées par l’un des plus inclassables musiciens anglais, John Greaves, qui fut un partenaire illuminé de Carla Bley, Fred Frith et Michael Mantler. Chanteur, mais aussi compositeur et bassiste, Greaves s’adonne ici à un excitant exercice de détournement mélodique, de transgression des normes stylistiques et des genres (des musiques de film au free jazz) ; se jouant des formats pop et des codes jazzistiques, pour créer une joyeuse performance, ironique, pleine d’humour, à la fois très précise, absolument indicible. Avec des partenaires provenant des divers circuits musicaux, évidemment inspirés par les arrangements de Greaves, tels Sophia Domancich, Michel Godard, Didier Malherbe, Pip Pyle, Nedim Nalbantoglu, Sylvain Kassap et un grand contrebassiste nommé Jean-François Jenny-Clark. Une belle réédition, toujours actuelle et d’une [...]

  • Congratulations on a job well done an intrerview of Lawrence Schulman by Scott B
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    April 19, 2008 : Thank you Larry for agreeing to this online interview, and for your continued support of The Judy Room. This new CD set is very exciting and has been generating a lot of buzz in "Judy Fandom" (as I call it) for quite some time. I have a few questions about the CD anthology and the process of how anthologies like this get produced. Larry is co-producer of, and also the man who wrote the wonderful liner note to, the upcoming Freméaux & Associés release "Judy Garland - Classiques et inédits - 1929-1956 set for release on May 5, 2008] - When did you first become a Judy Garland fan, and what was it that first attracted you to her? I have often asked myself the same question. I am a baby-boomer, was born pretty much at the exact same time Judy was fired from MGM, but don’t really remember her becoming a passion until the early 1960s. I remember discovering Carnegie Hall around the time of its release. I also remember being excited at the release of I Could Go On Sing [...]

  • « Joli jeu de contrastes » par Télérama
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    Débonnaire Méphistophélès à lunettes, Michel Godard joue du serpent. Non point en charmant les reptiles à plumes ou à sonnettes de sa flûte enchanteresse. Mais en soufflant dans un tube ondulé de bois et de cuir dont le nom « vient de ce qu’il a la figure du serpent, ayant plusieurs replis pour corriger sa longueur ». Ainsi décrivait-on autrefois cet ancêtre du tuba aux sonorités graves mais voilées, délicates : « Très proche de la voix humaine » dit Michel Godard. Cet éclectique souffleur de 33 ans qui a commencé par jouer de la trompette dans l’harmonie des usines Peugeot de Sochaux, avant d’entrer au conservatoire de Besançon, a décidé de remettre au goût du jour le sinueux instrument à vent, inventé à la fin du XVIe siècle par un chanoine français. Envoûté par son reptile à six trous, il l’a mené en balade dans les clubs de jazz. Et le serpent, si décrié par les modernistes du XIXe siècle (parmi eux, Berlioz) après avoir été plébiscité par des compositeurs comme Charpentier ou [...]

  • « Un talent rare » par Écouter Voir
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    A la question « peut-on faire du neuf avec du vieux, voire de l’ancestral ? » Michel Godard a tenté de nous apporter une preuve de faisabilité de ladite chose…Excellent tubiste et fin compositeur, il s’est attelé à la tâche par le biais de l’un des ancêtres des cuivres modernes, le serpent. Cet instrument avait l’avantage de produire un son d’une douceur toute particulière. Mais l’énorme défaut d’être souvent d’une justesse plus que douteuse et d’un maniement aussi aisé que la trompette naturelle, c’est dire ! Le résultat reste décevant malgré l’active participation de chanteuses et chanteurs de talent (Linda Bsiri, Marta Contreras, Catherine Dasté, Armelle de Frondeville, Jean-François Pringent) et malgré toutes les attentions prodiguées par un Michel Godard inventif. Certes la surprise est de mise à chacun des morceaux, mais l’on s’ennuie vite. Dommage, car ce tubiste possède un talent rare (il suffit pour cela d’écouter La volupté pour se rendre compte de sa parfaite maîtrise d [...]

  • « Renaissance surprenante » par Jazz In Time
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    On l’avait découvert au sein de Tubapack, il y a quelques années déjà et, en 1986, il avait gravé Comedy, un superbe premier album personnel en compagnie de J.M. Padovani. Ici dernièrement, on l’a retrouvé au sein de l’ONJ, sous la direction de Claude Barthelemy, mais aussi au sein du sextet de G.Marais et de l’Impossible Trio. Entre ces deux périodes, en juin 89, Michel Godard, l’un des rares spécialistes du grand tuba avec Bob Stewart et Michel Massot, enregistre Le chant du serpent, un étonnant album riche en polysémie et dédié tout entier à cet instrument de bois recouvert de cuir qui donnait la réplique au plain-chant dans les églises. Supplanté par le tuba, le serpent était, depuis la fin du siècle dernier, un instrument oublié que l’on n’entendait plus guère qu’en musique ancienne. Le présent album consacre sa renaissance surprenante. Seul pour trois thèmes (les plages 5, 7 et 10), avec sa panoplie d’instruments (serpents, mais aussi tubas et ophicléides dont les chants s’e [...]

  • « Le serpent de Godard se fait charmeur » par Jazzman
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    Plongeant dans les racines de son tuba, Michel Godard en exhume le serpent. Oublié ou presque du répertoire romantique et contemporain, le serpent était tout bonnement ignoré du jazz et de ses musiques cousines. Renouant avec la tradition du 16e siècle où il se lovait autour des voix de plain-chant, le serpent de Godard se fait charmeur en invitant quelques voix à le caresser. Dommage que celle de Maria Contreras nous joue la mue car les autres vocalistes, Armelle de Fondeville et Linda Bsiri en particulier sont parfaites dans le rôle de la tentatrice. Paradoxalement, ce sont les plages où Godard assure seul avec ses serpents et tubas la fonction du chant sinueux et de l’accompagnement vertébré qui sont les plus fortes. La Volupté, Black Snake Blues et Le Chant du serpent sont plus que des curiosités : le démon tentateur y roule des yeux de velours. Paul GOUPIL - JAZZMAN

  • « Psssit ! » par Jazz Magazine
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    Certes, il y eut « Comedy » avec Jean-Marc Padovani mais « Le chant du serpent » est le premier véritable disque signé Michel Godard : un des meilleurs tubistes actuels, tant il sait exploiter le tuba, rythmiquement et mélodiquement, devenu ainsi un instrument soliste à part entière. Le serpent, c’est d’abord, comme on peut en lire la définition dans le Petit Larousse, un « ancien instrument de musique à vent, en bois recouvert de cuir, percé de 9 trous qui en règlent l’intonation ». Ajoutons que créée à la fin du seizième siècle, il joignit sa voix à celles qui entonnent le plain-chant dans les églises, avant de tomber dans l’oubli, à la fin du 19e et d’être supplanté par l’ophicléide et le tuba. Le serpent, c’est ensuite, plus familièrement, la vipère ou le python, charmants reptiles inquiétants mais aussi fascinants auxquels le chant en question rend implicitement hommage. Chant qui séduit,, se love en nous, proies autour desquelles s’enroulent des voix qui, ensorcelantes, nous [...]

  • « Expérience très séduisante » par Centre Presse
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    Dans la revue « Trad Magazine », notre confrère Arnaud Merlin écrit « Takalar n’est pas le premier témoignage réussi d’un rapprochement entre Orient et Occident. Mais la confrontation entre la voix travaillée et spontanée à la fois de Senem et le langage du jazz moderne nourri aux sources les plus vives de la création contemporaine que pratiquent ses interlocuteurs, est tout bonnement unique ». On ne saurait mieux dire : l’écoute de ce disque étrange est une expérience très séduisante ! Ma chanteuse réussit à mélanger ses harmonies vocales les plus « décalées » avec le contexte du jazz européen. Dans le flot des mauvais produits « world music », il ne faut surtout pas laisser passer cette jolie réussite, fruit d’une collaboration approfondie entre les interprètes.Christophe DESHOULIÈRES

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