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  • « Une jolie plume contrastée » par Keyboards
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    Le pianiste Santo Chillemi est né en Argentine, à Buenos Aires, en 1950. Au conservatoire national, il reçoit une formation de piano classique avant d’approcher la composition. Découvrant le jazz par hasard, par le be-bop de Charlie Parker, il conçoit alors une fusion qui concilierait jazz et tango. Ce coffret de trois disques enregistrés entre 1981 et 1997 (« Buenos Aires, je t’aime je te hais » ; « Trinidad » et « El desconquistador »), à géométries variables (avec notamment le contrebassiste Eddie Gomez, le batteur Peter Erskine, le bandéoniste Juan José Mosalini et le clarinettiste Louis Sclavis), restitue cette recherche toute personnelle. Sa musique séduit fortement par ses compositions, écrites d’une jolie plume contrastée, qui associent le charme mélodique des musiques populaires argentines au risque plus ou moins mesuré du jazz. Enthousiasmant.Franck MÉDIONI - KEYBOARDS

  • « Contrasté et sans frontières » par Trad Magazine
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    Santos Chillemi est argentin, il renoue ici avec les sons de son univers contrasté et sans frontières (Argentine, France, Italie, Espagne, New York) qui va du jazz, au traditionnel au contemporain.TRAD MAGAZINE

  • « Un voyage haut en couleurs » par Écouter Voir
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    Pays d’immigration s’il en fut, l’Argentine ne pouvait être, d’un point de vue musical, qu’une terre féconde de mélange et de renouvellement des formes populaires. Au tournant du XIXe siècle ; le pays rural et les villes reçoivent ainsi mutuellement les influences des musiciens voyageurs, qui apportent les danses nouvelles. C’est ainsi que la valse trouve des combinaisons instrumentales inédites, que les « payadores » enrichissent la « canccion », tandis que guitaristes ambulants puis petits ensembles fixent les canons du tango et de la milonga. La riche poésie de la chanson, dramatique et sentimentale, empreinte de nostalgie et de violence sourde, la subtilité et la force émotionnelle de l’orchestre de tango enrichi du bandonéon, de même que l’art des chanteurs font la force de l’anthologie rassemblée ici et présentée avec un soin érudit par Philippe Lesage et Paulo Cesar de Andrade. De Carlos Gardel à Roberto Firpo, d’Osvaldo Pugliese à Anibal Troilo, un voyage haut en couleur e [...]

  • « L’histoire des débuts du tango » par Répertoire
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    Patrick Frémeaux a tendance à proclamer que ses disques se vendent bien même sans l’intervention des journalistes. Il semble quand même important de rappeler, de temps en temps, combien sa collection peut être utile. Voici donc, en un remarquable livret et deux disques compacts (soit trente six plages), l’histoire des débuts du tango, depuis les derniers payadores, chanteurs à la guitare, jusqu’aux grands joueurs de bandonéon et à leurs orchestres des années 40. Le tango s’est construit sur une écriture, une poésie chantée, et sur de nouvelles façons de jouer valses et milonga, danses que les payadores et musiciens des faubourgs jouèrent longtemps. L’univers du tango se révèle ici au gré de différentes influences et évolutions. Du musicien au chanteur soliste au grand orquesta tipica en passant par des formules à quelques musiciens, le genre s’est forgé doucement, véritable reflet des populations venues de loin pour s’installer en Argentine. Les enregistrements sont magnifiques et [...]

  • « Tango première manière » par Télérama
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    En Argentine, on dit ‘el vals’, au masculin. La valse : une musique et une danse qui sortent des salons aristocratiques à la fin du XIXe siècle et s’encanaillent, comme la milonga, cet ancêtre du tango, au contact des payadores, ménestrels du début du XIXe siècle qui furent des passeurs entre la pampa et les villes. Ces chroniqueurs d’un autre âge chantaient les nouvelles du jour et se livraient à des joutes oratoires en s’accompagnant à la guitare. « Carlos Gardel fut le dernier payador et le premier chanteur de tango cancion », écrivent Philippe Lesage et Paulo César de Andrade dans le livret qui accompagne ce double album. Outre des joyaux d’ironie et de lyrisme empruntés à Gardel, outre de savoureux instrumentaux aux bandonéons fureteurs et aux violons solennels, on y découvre les voix du tango première manière comme celle-ci, ainsi décrite par Borges : « Aiguë comme celle d’un châtré, traînante ou avec des sursauts d’impatience, jamais criarde, entre parlé et chanté ».Éliane [...]

  • « Pertinence dans la passion » par Le Figaro
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    Quelle que soit la manière dont on aborde la musique argentine de la première moitié du XXe siècle, on a envie de faire taire celle de ce siècle qui commence. Oh, bien sûr, il y avait là beaucoup de manœuvres commerciales, la franche exploitation d’un sentimentalisme sans frein et pas mal de roublardise dans le travail musical. Il s’agissait de faire danser, pleurer et rêvasser le gaucho à moustaches, le fils d’immigré éperdu de nostalgie et la fille-mère évadée d’Europe (du genre de cette blanchisseuse Toulousaine qui arriva à Buenos Aires avec le futur Carlos Gardel dans son berceau). Donc cette première compilation débute par les payadores, équivalent des poètes folk américains, l’âme créole en plus. Puis suivent tangos, milongas, jotas, estillos, valses ou canciones au charme étourdissant. Trente-six titres choisis avec une exemplaire pertinence dans la passion : la houle de Los ojos de mi Moza par Carlos Gardel (1935), l’étourdissant Carlos dante chantant Lunes (1947), Vieja [...]

  • « Figures-phares du tango » par Phonoscopies
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    Ce premier volume de la série « Les grands orchestres argentins à Paris » comporte 33 faces Pathé enregistrées à Paris durant la décennie 1929-1939, par celui qui restera l’une des figures-phares du tango. Il sut s’entourer d’excellents éléments (Marcel Pagnoul Primo Corchia…) et eut aussi pour chanteuse Alina de Silva (voir n°32 page 27) qu’on entend ici dans « Pobre Pato ».PHONOSCOPIES

  • « La magie opère » par L’Express
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    Depuis la disparition d’Astor Piazzola, Raul Barboza, qui vit en France, porte haut et fort les couleurs de l’accordéon argentin. Il n’a que huit ans, en 1945, quand son père, Adolfo, guitariste et chef d’orchestre, lui offre son premier instrument. A 9 ans, on le surnomme déjà « le Magicien ». A 11, il grave ses premiers sillons avec le groupe Irupe. Puis, forcément, il finit par faire sa carrière en solitaire. Spécialiste du chamané (style musical ludique et festif du peuple guarani), il fait de chacun de ses concerts une offrande au public, à la nature et à la vie. Sur ces trois albums, enregistrés en 1995 et 1998, il explore tous les rythmes de son pays. Dès que son soufflet s’entrebâille, la magie opère. La main droite, déliée, improvise des mélodies dont on voudrait qu’elles ne cessent jamais, tandis que la gauche assène ses riffs en un dialogue renversant. Il méritait bien cette anthologie.J.-M.P. - L’EXPRESS

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