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« L’art de mêler les couleurs » par Diapason
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Raul Barboza, maître de l’accordéon chromatique, a su vite s’intégrer dans le milieu musical parisien en multipliant les rencontres. Grâce à cet Argentin on sait que la musique pour anches libres de son pays ne se limitait pas au bandonéon du tango. D’origine Guarani (un groupe Amérindien présent aussi au Paraguay ou au Brésil), il est surtout l’interprète du chamamé, musique tour à tour swinguante et nostalgique qui évoque la longue errance des tribus guaranis qui suivent les pajé (chamanes), vers un lieu idéal – « la Terre sans Mal », située quelque part au Levant et où les attend Nianderykey, (héros civilisateur). Raul Barboza excelle à créer des ambiances différentes, enjouées ou mystérieuses, à travers les divers registres de son instrument et en s’entourant de musiciens de qualité, chanteurs, percussionnistes, harpistes, guitaristes ou amis accordéonistes. Comme Duke Ellington dans le domaine du jazz, il connaît l’art de mêler les couleurs de ses invités à son projet musical [...]
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« Album somptueusement vivant » par CD Mail
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Disons-le tout de net, ce coffret est indispensable à tout amateur d’accordéon, de jazz et de toute musique du monde. Les trois CD de ce coffret (proposé à un prix pour le moins réduit) regroupent non seulement ces deux premiers, et meilleurs, albums (« Raul Barboza » et « La Tierra sin mal »), augmentés de six titres inédits, mais aussi un CD complet et inédit enregistré lors d’un mémorable concert au Dixième Carrefour mondial de l’accordéon de Montmagny au Québec. Raul Barboza est autant un conteur qu’un auditeur ; la musique qu’il reproduit « à l’oreille » se nourrit d’une multitude d’impressions, de souvenirs, de rêves et de littératures. L’originalité et la cordialité de ses albums en sont le vibrant témoignage ; mais, de plus, son accordéon nous donne à entendre des oiseaux et des sources ; on ressent la vapeur des trains et on semble percevoir le murmure du vent dans les branches. On ne pourra mieux comprendre qu’en laissant la parole au musicien : « Chaque fois que je fais [...]
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« Coffret exceptionnel » par Blues & Co
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« L’expression populaire de nos lointains cousins français d’Amérique se manifeste avant tout dans leur irrésistible musique de danse aux parfums épicés comme leur jambalaya. Puisant dans les plus anciennes traditions franco canadiennes, elle mêle les vieilles danses africaines aux rythmes entraînants du blues et de la country music dans l’explosion des sons unique, à la fois joyeux et mélancoliques, gais et nostalgiques, de l’accordéon et du violon, et avec la saveur d’une langue colorée et imagée. C’est cette culture bien vivante, car ancrée dans de solides traditions, qu’explore Jean Buzelin grâce à des disques souvent rares qui font revivre son histoire et son évolution depuis les premiers enregistrements de 1928 jusqu’à la veille de la guerre. Tout le pays des bayous tient dans la musique Cajun ». P. Frémeaux. Tous les pionniers sont là. Joseph Falcon, Cléoma Falcon, Amédée Ardoin, Ségura Frères, Laurence Walker, Hackeberry Ramblers, Jolly Boys of Lafayette, Nathan Abshire, e [...]
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« Une incursion dans la jungle discographique d’Astor » par Trad Mag
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Frémeaux continue sans faiblir son gran recorrido dans les musiques urbaines du Rio de la Plata. Après les très réussis Carlos Gardel et Le Tango à Paris, une incursion dans la jungle discographique d’Astor. Encore que les productions d’Astor de cette époque, c’est à dire jusqu’aux années 60, soient assez peu nombreuses. La difficulté viendrait sans doute ensuite, si Frémeaux voulait une suite à ce qui pourrait être le Vol.1 d’une « piazzologie » ; On apprécie cette production, un bon nettoyage des supports originaux comme Frémeaux sait le faire. On peut ainsi mesurer la distance parcourue en une vingtaine d’années seulement par ce musicien d’avant-garde qui aimait bien relever les défis. Notamment, son évolution esthétique après son séjour à Paris en 1954. Un très bel album.Michel PLISSON – TRAD MAG
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« Le tango le plus pur » par Centre Presse
Catégories : Article de presse ( Article de presse )L’argentin Astor Piazzola, français d’adoption, est bien connu chez nous grâce aux multiples musiques de « neo-tango » qu’il créa en Europe dans les trente dernières années de sa vie (certaines furent même des « tubes » de la chanson). Mais jusqu’à la publication de ce coffret, on ignorait en France qu’Astor Piazzolla avait d’abord pratiqué le tango le plus pur, à la fois brutal et larmoyant, dans la neuve tradition des chansons de Carlos Gardel interprétées dans les cabarets d’Argentine. Dans ces enregistrements, on a donc la joie de découvrir les racines d’un arbre qui changea d’espèce en grandissant !Christophe DESHOULIÈRES – CENTRE PRESSE
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« Révolutionnaire » par Epok
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Les débuts d’un révolutionnaire du tango, dont Borges détestait le « modernisme sacrilège ». Pas nous !EPOK
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« Un genre à part entière » par Vogue
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Impossible en tout cas de résister à la tentation de fureter à l’autre bout de l’Amérique Latine, du côté du Tango d’Astor Piazzolla. Tango sophistiqué, auquel le jeune prodige – il débute le bandonéon à neuf ans – a redonné ses lettres de noblesse en l’élevant au rang de grande musique. Extrêmement construit, son phrasé musical en fait un genre à part entière, tout en pulsations légères et en cadences délicates.VOGUE
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« Langoureux » par Télérama
Catégories : Article de presse ( Article de presse )Plus classiquement langoureux sont les tangos de la première moitié du XXe siècle, compilés dans le double album édité par Frémeaux & Associés, où se côtoient Carlos Gardel, Osvaldo Pugliese, Francisco Canaro et déjà, sur un titre, Astor Piazzolla.TÉLÉRAMA