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  • Poète maudit par X Roads
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    La voix éraillée de ce barde saisit dès le premier mot par son grain cru, mais surtout par son ampleur, solennelle et quasi mystique. De son premier disque, plutôt jazz, chez Capitol (57), aux suivants plus folk rock, chez Vauguard, Bob Lenox a drainé son art, de compositions en concerts, à des collaborations très recherchées (Ike Turner, Hendrix, Mingus, Joe Cocker…), puis sur des shows TV (« Good Morning America ») sous le joug de la Warner Bros. Véritablement né dans la fournaise contestataire des 60’s, tendance Greenwich Village, ce poète maudit a plongé, comme tant d’autres dans la déliquescence de la fin des 70’s. Et une longue traversée du désert s’en suivit, d’où l’abîme ne fut jamais bien loin (drogues et alcool). Il se réfugia alors dans un silence chaotique, « sa faille abyssale de l’être humain » dit-il !… Par un hasard comme l’histoire musicale sait en rêver, Bob Lenox croisa, à Berlin, le chemin de deux producteurs en prospection pour un film qu’il devait nommer La S [...]

  • Sanctuary par Rock & Folk
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    Cela s'entend dans sa voix rocailleuse, le New-Yorkais a vécu. Disparu des radars pendant deux décennies, l'homme de Greenwich Village met toute son ardeur de survivant dans ce "Sanctuary" aux effluves blues, garage et gospel. Extrait de l'album "Season Of Souls". ROCK & FOLK

  • Tribal Musette par Marianne
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    A 17 ans, ils écumaient la province pour faire danser les mariages. C’était le début des seventies et ces musicos, fous de rhythm’n’blues, rêvaient de porter Otis Redding au fond des campagnes. Mais le métier est le métier : ils leur fallait parfois sacrifier aux usages pour entamer une série de valses chaloupées, de javas et de tangos. La rythmique passait derrière l’accordéoniste; et le jeune guitariste Dominique Cravic s’enchantait malgré lui d’entendre les maîtres du piano à bretelles, souvent plus virtuoses que les jeunes loups du rock. Il en oubliait les certitudes de sa génération, prête à vouer aux gémonies tout ce qui rappelait le bal à papa et la musique à trois temps. Quelque chose était en germe. Pionnier de la renaissance du musette, son copain Didier Roussin (auteur des magnifiques Histoires de l’accordéon) commençait lui aussi à comprendre que la guerre des anciens et des modernes n’aurait qu’un temps, que la musique gagnerait davantage en mariant le Balajo et le Go [...]

  • « Frankly Speaking » par Jazz Magazine
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    Joli CD, cet « Ellington Moods » publié par Patrick Frémeaux (FA433). Onze pianistes ont composé des thèmes à la saveur elligtonnienne et accompagnement Claude Tissendier. […] Claude Bolling, lui, s’est beaucoup produit ces derniers temps avec son grand orchestre à l’occasion du centième anniversaire de la naissance d’Ellington. Son nouveau cd, « A Tone Parallel to Harlem » (Frémeaux  FA499), rassemble des enregistrements de 1999 (9 plages sur 15), 914 et 78 et permet d’apprécier à quel point Claude et ses musiciens ont su s’imprégner non seulement du son mais de l’esprit du grand Washingtonien. A noter les chaleureuses interventions vocales de Marc Thomas et Maud. On croyait Adélaide Hall inimitable dans Creole Love Call : il faut réviser ce jugement, démarche qui est d’ailleurs, philosophiquement parlant, toujours intelligente. Quant à l’interprétation par Thomas et Pierre Schirrer (ts) d’It don’t mean a thing, elle prouve que le travail de Bolling est loin de se limiter à la si [...]

  • La respiration et le swing par Jazz Classique
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    Comme de juste, le CD s’ouvre avec ce Harlem que Claude Bolling avait mis au point pour fêter le 100ème anniversaire d’Ellington et qu’il a promené de festivals en festivals. Réécouter cela en disque est encore plus impressionnant tant il devient évident, écoute après écoute, que l’œuvre doit être difficile à interpréter avec son foisonnement de couleurs et de rythmes, son caractère profondément jazz malgré les ruptures. On imagine très bien quel collage informe et déliquescent aurait été produit par un chef et des musiciens moins qualifiés que Bolling et son big band pour jouer une telle musique. Pour tout vous dire, je viens d’écouter trois fois de suite cette nouvelle version de Harlem et chaque nouvelle audition m’a fait admirer davantage le fini de chaque séquence, la cohésion et le lyrisme de l’ensemble, la respiration et le swing de l’interprétation. Harlem, ainsi que Ring dem bells, Things ain’t what they used to be, Creole love call, It don’t mean a thing if ait ain’t got [...]

  • « Magnifique hommage à Duke » par Bulletin du Hot Club de France
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    Duke Ellington se mit à composer Harlem sur l’Ile de France en 1950 quand il retourna aux Etats-Unis. Cette suite, qu’il considérait comme la mieux réussie de ses œuvres de longue durée, plus courte que la Black, Brown and Beige qu’il n’enregistra jamais commercialement dans son intégralité, dure 14 minutes. Duke l’interpréta lors de dizaines de concerts dès 1951 et il en reste plusieurs versions enregistrées en LP qui ont permis à Claude Bolling de la reconstituer avec l’aide d’un relevé que lui confia Mercer Ellington. Il s’agit de la description colorée de la vie d’une cité à l’intérieur d’une ville. Peu de gens connaissaient Harlem et ses héros mieux que Duke. Cette suite, qui comprend trois thèmes, est symphonique en certains passages. On sait que Duke a souvent dit son refus des cloisonnements , et ce chef-d’œuvre ellingtonien est interprété avec une telle perfection par l’orchestre de Bolling que ce qui pouvait nous paraître inusité devient incontestable et, comme le disait [...]

  • When the xylophone skitters you find yourself smiling... by RootsWorld
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    "Here are new tunes, dressed in old styles. Count 'em on "Fox Musette". The guitar chugs steadily like Django's Hot Club Quintet, Crumb does string-band moves on mandolin and a Hawaiian guitar. Lusty sax romps with dainty accordion, and there's some weathered scat that's straight out of the 'Thirties. It could be a joke but it's rarely corny; when the xylophone skitters you find yourself smiling." - John Barrett, RootsWorld

  • « Parfum des îles» par France Îles
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    C’est le neuvième disque sur la biguine de Jean-Pierre Meunier, Parfum des îles nous refait découvrir l’univers culturel si riche de notre patrimoine musical. Cet album est un hommage authentique aux plus belles biguines, valses et mazurkas créoles jouées par la fine fleur des musiciens antillais de l’après guerre. Accompagné d’un très beau livret bien illustré des photos et affiches de l’époque. Un hommage aux grands musiciens de cette période tragique de l’histoire de France mais aussi des Antilles. Don Barreto : dans ce trésor, nous pourrons écouter et réécouter Honoré Coppet et son ensemble typique antillais, une biguine d’Alphonso, ou passer un agréable moment avec Don BArreto , le guitariste cubain qui enregistrait jadis, à Paris, le premier titre de biguine après-guerre, en octobre 1946 chez Pathé. Ah quelle belle histoire pour une musique qui prit naissance à St-Pierre ! Parfum des îles, un grand parcours dans Paris, retrouver la rue Blomet, la canne à sucre ou l’Arizona, [...]

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