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  • « Grand prêtre du piano bien frappé » par Vibrations
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    Deux rééditions datées des années1970 de deux fils spirituels d’Ellington, deux géants du jazz en vision africaine, deux tambourinaires qui savent aussi jouer sur le silence, deux maîtres du piano qui n’ont jamais été aussi grands que seuls face à eux-mêmes, à leur répertoire original. En 1975, Randy Weston enregistre pour le compte du tout nouveau label d’alors OWL une suite de thèmes marqués  par ses multiples expériences en Afrique, du Nigeria où il entreprit une longue tournée au Maroc où il demeura quelques années. Son classique d’entre les classiques « Little Niles » ouvre le bal d’un « African Nite » introspectif, aux limites du sombre, où le blues suinte entre les moindres lignes. Il y est question des souvenirs diffus d’une diaspora qui va des Jajouka à la samba, d’un coup de blues pour le Sénégal à l’évocation plus joyeuse d’une Myraiam Makeba, une communauté d’esprits réunis sous ses longues mains, avec doigté. C’est un peu le même discours que tient Abdullah Ibrahim en [...]

  • « Champion de la multiphonie » par Jazz Hot
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    Albert Mangelsdorff, né à francfort en 1928, s’est d’abord initié au jazz hot sous le 3ème Reich (1941). Professionnel depuis 1947, il adopte l’approche bebop qui lui donne ses titres de gloire pour avoir joué avec Dizzy Gillespie (1954, 1967) et Art Blakey (1967). Dès 1968, il opte pour l’actualité free (Don Cherry, Lester Bowie) et se retrouve historiquement au cœur au cœur de la multipaternité des musiques improvisées européennes dites actuelles dont il n’est pas le moins intéressant des représentants. Il faut une culture dépassant le cadre du jazz et de ses dérives (l’auteur du livret parle de « free music européenne ») pour évaluer ce qui chez ces dits-créatifs relève de l’invention véritable. En dehors du solo pur qui n’a rien de nouveau chez les souffleurs (déjà Coleman Hawkins en 1948…sans parler de la littérature classique occidentale…), Albert Mangelsdorff est un champion de la multiphonie (produire plusieurs sons audibles par émission dans l’embouchure : ici, « Sun Sum [...]

  • « Émule de l’expression libre » par Jazz Notes
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    Concert en Autriche où notre tromboniste technicien des multi-sons et émule de l’expression libre, invite un de ses complices, le batteur suisse Reto Weber. S’ajoutent 2 musiciens Nan Twum Nketia (perc africaines), Djamchid Cheminari (zarb). Une manifestation où les 3 percussionnistes nous délectent d’un savant travail où l’on peut suivre tous les rythmes proposés, dont ceux d’Amérique et ceux d’Afrique. Mangelsdorff apporte, lui, sa part créative. La magnificence du free tient toutes ses promesses.JAZZ NOTES

  • La spontanéïté et le talent par Le Figaro
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    Une sorte de document enregistré rapidement sur deux magnétos quatre pistes, un soir de 1991, à Zurich. A la qualité sonore se substituent la spontanéïté et le talent de deux musiciens exceptionnels, le saxophoniste ténor et alto Archie Shepp et le pianiste Horace Parlan qui est un accompaganteur plein d'idées. Tous deux prennent beaucoup de plaisir (et nous aussi !) à relire quelques standards du répertoire comme Swing Low, Swing Chariot, See See Rider (sur lequel Archie chante de sa voix ultra bluesy), Embraceable You, Go Down Moses immortalisé par Armstrong ou encore Make me a pallet on the floor qui était une des reprises favorites du grand Roland Kirk dont Parlan fut l'accompagnateur en 1964 et 1965. Résultat : un jazz d'une modernité toute classique.LE FIGARO

  • « Le nonsense près de chez vous » par Classica
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    Le jazz est affaire de débordements. N’ayant pas de couvercle, la Marmite Infernale nous propose une musique débordant d’énergie, dans laquelle l’humour et le délire le disputent au sérieux de l’exécution. Un sérieux bordel organisé&é, don, qui recours à des alliages sonores insolites pour restituer le brouhaha des machines industrielles et ses rythmes parallèles, entre autres : l’électronique se mêle ainsi de manière intelligente aux cuivres et autres instruments du big band. En terme d’iconoclasme, de rage et de joie de jouer, la Marmite Infernale prolonge  l’esprit d’un Mingus – même si l’on chercherai en vain une influence musicale. Avec son Hommage à Bobby Lapointe, le quintet du pianiste Roger Bottlang (Jean Querlier aux hanches, Claude Tchamitchian à la contrebasse, Youval Micemacher aux percussions) arrive quant à lui à transposer l’univers de nonsense du chanteur français dans l’idiome jazz avec un sens de la forme remarquable (dans lequel le coq à l’âne ne manque pas de [...]

  • « Des musiciens pas ordinaires » par Jazz Notes
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    Hommage à Bobby Lapointe par René Bottlang (p, voix, compositions), Jean Querlier (sa, cl), Phil Minton (voix). Des musiciens pas ordinaires qui pratiquent un jazz très personnel et savent mélanger loufoquerie et rigueur. Les 8 pièces de cet album ont été crées au Festival de jazz « Bleus d’Automne » à Pézenas, le 27 Octobre 92 pour le 72e anniversaire du célèbre Bobby. Un disque très insolite et même surréaliste.JAZZ NOTES

  • « Tenez-vous bien » par Écouter Voir
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    Encore un disque qui ne va pas faire l’unanimité ! Pour ma part je le trouve tout à fait inaudible. Pire, inutile et inintéressant. Le livret parle de loufoquerie, ou de surréalisme, pour justifier un vaste pandémonium… Des délires vastes sans fondements, les onomatopées de l’Anglais Phil Minton qui a été choisi, tenez-vous bien, parce qu’il ne comprend pas ce qu’il chante, le tout sur des textes de Bobby Lapointe cohérents, eux, en leur temps, et encore aujourd’hui, et surtout à l’écart de tout équivalent. Il y a comme une tentative de se rapprocher d’une esthétique préétablie pour s’y engouffrer : un manque manifeste d’invention quoi. Malgré tout, on ne peut pas dénier au pianiste suisse René Bottlang un réel talent pianistique. Et au clarinettiste Jean Querlier une audace sympathique. Les deux musiciens « sauvent » l’album. Messieurs, le surréalisme est mort ! Laissez tomber les mélanges incongrus.Lucas FALCHERO – ÉCOUTER VOIR

  • « Un superbe album » par Trad Magazine
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    Ce double album fera date dans la production discographique consacrée au tango, pourtant déjà largement fournie. Tous ces enregistrements produits avant l’invention du microsillon étaient introuvables depuis des lustres car gravés sur des supports inaccessibles pour le commun des mortels. Seuls les happy few tels Alain Boulanger qui signe là un magnifique livret – pouvaient de manière privée savourer leur plaisir d’écoute sur ces vieilles gravures qui craquaient. Dorénavant ce plaisir sera partagé grâce aux bons soins de Frémeaux qui persiste et signe avec ce CD une nouvelle et belle production consacrée aux musiques d’Amérique latine de tradition orale. Certes, comme le souligne Alain Boulanger, certains de ces enregistrements peuvent apparaître comme raides et compassés, mais l’aventure historique vaut autant ici que le plaisir musical. Ainsi ce « tango brésilien » dont on sait qu’il fut une invention des éditeurs de musique brésiliens pour vendre la musique populaire écrite, jo [...]

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