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  • « Bon CD de chez Frémeaux » par Trad Magazine
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    Musicien né aux Antilles au début du siècle, Félix Valvert eût son heure de gloire comme directeur d’orchestre tropical, notamment à Paris où il joua longtemps à La Coupole. Avec son « Orchestre typique du hot club colonial » composé de musiciens de plusieurs nationalités latines, il fit découvrir à un public européen friand d’exotisme les musiques d’un autre monde, poursuivant son activité même sous l’occupant nazi. On apprécie ce CD qui fleure bon sa nostalgie d’un monde afro-américain qui restait encore à découvrir et que n’avait pas encore influencé le jazz. Des bons musiciens et un livret soigné retraçant la vie aventureuse de Valvert complète ce bon CD de Frémeaux.  Michel PLISSON - TRAD MAGAZINE

  • « Le plus latino de paris » par Marianne
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    En 1926, Félix Valvert, né à Basse-Terre (Guadeloupe) en 1905, flûtiste au sein d’un groupe amateur, les Chacha Ti-garçons, offre la biguine au public parisien. Un bonheur. Cinq ans plus tard, le voilà chef d’orchestre au cabaret Les Antilles, rue d’Odessa. Commentaire publié dans les guides des plaisir à Paris : « Au fond d’une cour moyenâgeuse, une grande salle où l’on rencontre les plus beaux spécimens de la race noire ». Merci pour eux. Après un crochet par le Palm Beach de Cannes, il est au Melody’s Bar, à Pigalle, auprès du pianiste Cubain Oscar Calle. Une nouvelle ferveur, qui le propulse en 1937 au dancing de La Coupole, temple des musiques Cubaines. Février 1944 : Valvert enregistre deux rumbas avec l’orchestre typique du hot-club colonial. Deux rumbas avec lesquelles un producteur-historien a eu l’excellente idée d’ouvrir un album consacré au Guadeloupéen le plus latino de Paris. Les morceaux qui suivent ont fait la joie des clients du dancing Mimi Pinson, sur les Champs [...]

  • « Balancement de fessiers » par Libération
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    Dans un pétillement de regards, un balancement de fessiers, voici l’évocation d’une époque où la musique n’exigeait rien d’autre que le délicieux. Félix Valvert, Guadeloupéen né au début du siècle, contemporain des Senghor et des Claude Mc Kay, est l’illustrateur de la renaissance noire des années trente – version française. Il a été l’étoile des plus grands cabarets, de la Boule Blanche à a Coupole, de 1926 à la fin des années 60. De ce son merveilleusement swing et chatoyant, le présent recueil présente l’époque cubaine. Les musiciens viennent de toute la Caraïbe ; les rythmes sont pour la plupart des rumbas, mais d’une grande variété de feelings : on y trouve en gestation non seulement le zouk, mais aussi le reggae (guitare de Sol Tropical ou de Mi Mulata), le ska (rythmique de Nague), et même la musique des indépendances africaines. C’est, vu de Paris, un témoin du fantastique big bang des musiques noires dans la première moitié du siècle, avec un livret impeccable et un son s [...]

  • « Jazz Caraïbe» par Libération
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    L’apport des musiciens antillais au jazz a souvent été occulté. Voici donc la première anthologie en deux CDs  qui rend enfin justice à quelques-uns des plus décisifs parmi les pionniers du jazz caraïbe, installés à Paris pendant les années 1929 à 1946. Contient également un livret de quarante pages abondamment illustré. LIBÉRATION

  • « Mêler les mélodies » par Le Monde
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    Guitariste de bal et trompette de casinos, prince du « Café de la Plage » à Biarritz en 1955, Antillais, cultivé (bachelier en 1926, c’est un signe qui ne trompe pas), petit fonctionnaire « ayant mal tourné » - selon ses propres mots – dans la musique, père d’Eddy Louiss, qui chantait avec lui à l’âge de huit ans au dancing d’Arcachon, Pierre Louiss fut, de son vivant, aimé des publics et de ses compatriotes plus qu’un autre. Il fut aimablement méprisé par les producteurs et les bien-pensants, vaguement moqué, passé à l’as, aux profits et pertes des colonies. « Aimablement méprisé » ne convient pas. On le trouvait ringard. Le mot n’existait pas encore. On ne savait pas l’entendre. C’est que Colomb n’avait pas encore découvert les « musiques du monde ». Pierre Louiss écrit des chansons délicieuses. Il est très fin harmonisateur. Sa voix enrouée à un charme de dentelle. Ce disque est gorgé de générosité, de swing, d’amour des gens et de la musique. Son auteur fut un des premiers à e [...]

  • « J’adorais taper sur quelque chose » par Eddy Louiss
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    Nous avions enregistré sur le toit de la maison, à Tartane, et aussi dans un petit studio du dixième arrondissement…Mon père était tout le temps en train de travailler. Je me souviens du premier magnétophone – à fil ! – qu’on a eu. Mon père jouait de la trompette et de la guitare : le simple fait de chanter une fois en faisant l’accompagnement à la guitare, c’était nouveau. Comme il écrivait des chansons, il a voulu les enregistrer. Il m’a demandé si je voulais le faire mais il avait son propre orchestre…C’est avec son orchestre de danse que j’ai débuté, vers quinze seize ans. Tout le monde était censé jouer de plusieurs instruments. Il y avait un pianiste, un bassiste, un batteur, un trompettiste – mon père – et deux saxes, dont l’un, un guadeloupéen qui se mettait à la batterie quand on jouait des biguines, jouait aussi de la clarinette tandis que l’alto, un Espagnol, jouait du bandonéon pour les tangos. Le bassiste chantait, mon père jouait de la guitare, etc. – tout le monde é [...]

  • «Notre papa à tous » par L’Affiche
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    Tout le monde sait qu’à la libération, la France connut une grande vogue de la musique antillaise. Quelle musique antillaise ? Et qui sont ces grandes familles de musiciens qui ont fait la gloire de la Martinique et de la Guadeloupe, encadré la musique africaine des indépendances (Honoré Coppet) ou inspiré de talentueux rejetons (Eddy Louiss, Kaly) ? Eh bien, voilà un de ces mystérieux inconnus. La musique est à l’image de la pochette : humour, émotion, charme ringard, le tout emballé swing et d’une grande finesse. Pierre Louiss a animé tout les bars et dancings de >Frnce et de Navarre, en passant par la fameuse Cannes à Sucre et le casino de Trouville, il est – vous l’aviez deviné – le père d’Eddy Louiss. Un peu notre papa à tous. Respect ! H. LEE – L’AFFICHE

  • «La suavité cache parfois des réflexions plus profondes » par Jazz Magazine
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    On savait bien qu’eddy Louiss était fils d’un musicien emblématique de la Martinique, mais peu en fait avaient eu l’occasion d’entendre ce père, Pierre Louiss. Deux plages, enregistrées avec le tromboniste Al Lirvat avaient été incluses dans l’anthoplogie « Antilles Jazz » publiée chez EMI, le reste de sa production phonographique demeurait indisponible. Avec ce disque composé d’enregistrements réalisés en France ou par Pierre Louiss lui-même dans le petit studio qu’il s’était aménagé près de Schoelcher après son retour en Martinique, on peut enfin découvrir un artiste sensible, caustique, poète tendre et chef d’orchestre plein d’entrain. Pierre Louis appartenait à une génération de musiciens antillais pour qui la musique était indissociable du jazz. Celui-ci enrichissait les soubassements  rythmiques caraïbes, il donnait du souffle à la chanson française, de sorte que les genres importaient peu : les textes swingaient, les histoires étaient mélodieuses, les musiques incitaient à [...]

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