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  • « Un pianiste qui occupe dans l’histoire du jazz une place majeure » par Le Salo
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    « Cet album regroupe en quatre cd les cinq disques originaux enregistrés entre 1992 et 2013 par un pianiste qui  occupe dans l’histoire du jazz une place majeure. Un musicien « notoirement méconnu », comme eût dit Alexandre Vialatte. Méconnu du grand public, car les amateurs, eux, connaissent bien son talent et l’originalité de ses conceptions musicales, ce mariage du bebop et de la biguine devenu sa marque propre. Sans doute n’est-il pas le premier à pratiquer une fusion qui ne doit rien aux artifices ni à la mode. D’autres Antillais, Al Lirvat, Robert Mavounzy, notamment, ont su peindre leur jazz aux couleurs des Caraïbes et les influences créoles ont marqué cette musique dès ses origines néo-orléanaises. L’originalité d’Alain Jean-Marie tient, toutefois, à la subtilité qu’il a su insuffler à cet idiome particulier auquel il est resté fidèle depuis ses débuts. Servi par une remarquable technique instrumentale, un toucher délicat, une capacité à improviser sur des rythmes qui déf [...]

  • « Un avant et un après » par Pascal Anquetil
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    « J'étais à ce concert de l'Olympia avec mon jumeau Gilles Nous avions 16 ans. Only sixteen !!! Telle une “coupure épistémologique” comme disait le gourou de large d'Ulm Louis Althusser, il détermina dans mon existence d’amateur de jazz un avant et un après. Je garde encore en mémoire l’empreinte fossile du big bang qu’il provoqua en moi. Jamais un enregistrement ne pourra ressusciter l’intensité magnétique que dégageaient sur scène les quatre musiciens, ni reproduire la puissance “physique” du son de cathédrale de Trane au ténor. Jamais il ne pourra aussi restituer la dimension visuelle de ce tsunami sonore, comme ces images d’Elvin Jones, ses grimaces et ses grands moulinets dans l’espace. Comment un disque pourrait-il faire revivre un tel tintamarre incendiaire ? Un grand merci à l'ami Patrick Frémeaux qui grâce à cette publication, me permet de raviver mes souvenirs et de retrouver mes 16 ans !!! » Par Pascal ANQUETIL

  • « Des moments inoubliables et musicalement incandescents » par Jazz Gazette
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    « Plus d'un demi-siècle après, l'étoile de John Coltrane (1926 - 1967) continue de scintiller dans le ciel. Même si le temps fait son lentement œuvre. Pour ralentir cet effacement inéluctable, de nouvelles publications ravivent la flamme du souvenir d'un jazzman pourtant irremplaçable. (...)Tournant vers la New Thing et les embardées du free jazz qui a été amorcé quand le même John Coltrane se présente à Paris à l'automne 1962. A la tête de son Quartet historique - McCoy Tyner (piano), Jimmy Garrison (contrebasse) et Elvin Jones (batterie) - il est programmé, sous la houlette de Frank Ténot et Daniel Filipacchi (les créateurs/animateurs de l'émission "Pour ceux qui aiment le jazz" sur Europe N°1) à l'Olympia pour sa troisième tournée européenne. Pour délivrer, sur deux titres originaux et deux standards dont le célèbre "My Favorite Things", ses fameuses cascades de notes, inspirées par une fougue instrumentale ardente désireuse d'aller toujours au-delà du domaine du possible. Une [...]

  • « Une bête de scène » par Chant Songs
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    « Caricature du chanteur exotique et vrai ténor, Dario Moreno est sans doute un brin oublié aujourd’hui. Sa prestation dans le disque Live in Paris 1957-1960 montre le métier d’un personnage haut en couleur. Quand il meurt, victime d’un malaise cardiaque à 47 ans, en 1968, Dario Moreno est une star des ondes. Chanteur d’opérette, il avait conquis un large public pour ses chansons francophones sur des rythmes chaloupés en diable, notamment des mélodies brésiliennes dont il avait le flair pour dénicher les meilleures versions. Il suffit d’écouter ce Live in Paris où il aligne ses tubes ; La Bamba, Si tu vas à Rio ou encore son Miguelito, qui ouvre le bal. Sans oublier son Quand elle danse qui fut un vrai tube de la vie noctambule parisienne. Turc par son père et mexicain par sa mère, Dario Moreno avait, très jeune, commencé sa carrière de chanteur, en se produisant dans les bar mitzvah et la synagogue d’Izmir, tout comme le crooner américain Paul Anka le fit aux États-Unis. (…) A dé [...]

  • « Un jazzman européen à redécouvrir absolument » par Jazz Gazette
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    « Trop peu connu du grand public, le saxophoniste-ténor et flûtiste belge Bobby Jaspar (1926 - 1963), accessoirement marié à la chanteuse Blossom Dearie, fut une décennie durant - avant son décès à l'issue d'une opération à cœur ouvert à New York - un instrumentiste hautement apprécié et recherché. "Bobby Jaspar - The Quintessence - Paris-New-York-Europe - 1953-1962" (Frémeaux & Associés) est un coffret de 3 cds qui compile admirablement ces dix années essentielles au cours desquelles ce saxophoniste au son suave, sensuel et caressant, avait côtoyé des figures majeures du jazz d'alors comme Chet Baker, Jay Jay Johnson (trombone), Milt Jackson, Mal Waldron (piano), Sacha Distel (alors guitariste !), Henri Renaud piano), Herbie Mann (flûte), André Hodeir (arrangement & composition), Miles Davis voire John Coltrane ! Sans oublier d'accompagner son épouse, à la voix gacieuse et acidulée, ou la chanteuse Helen Merrill et de diriger de solides formations. Un jazzman européen à redécouvr [...]

  • « L’un des plus beaux fleurons [de la collection Live in Paris] » par Le Salon l
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    « Tout d’abord une plongée dans le passé, plus précisément la fin des années 50, avec « Stan Getz 1959  Live In Paris » (1). Le saxophoniste, alors âgé de 32 ans, est déjà auréolé d’une réputation justifiée. Surnommé « The Sound », ce ténor a derrière lui un début de carrière des plus prometteurs. Mieux, les revues américaines Métronome et Down Beat le classent parmi les meilleurs ténors de l’époque. Pour son concert parisien du 3 janvier 1959 à l’Olympia, il est entouré de Martial Solal au piano, Jimmy Gourley à la guitare, la section rythmique étant complétée par le bassiste Pierre Michelot et le batteur Kenny Clarke. Deux Américains et deux Français qui sont tour à tour mis en valeur (Martial Solal, notamment,  brille de mille feux sur Lover Manet sur sa composition Special Club) et offrent à Getz un écrin idéal pour non seulement la suavité d’un son inimitable, mais la fécondité d’une imagination qui se déploie sur des standards du bop, Round ‘Bout Midnight,The Squirrel, Yardb [...]

  • « Un témoignage précieux » par Le Salon littéraire
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    « Au firmament de ce qu’il est convenu d’appeler Great Black Music, ce courant majeur qui prend sa source dans le blues et le gospel avant d’être enrichi par le jazz, la soul, le funk et autres affluents, brillent encore quelques étoiles de première grandeur. Parmi elles, Ray Charles (1930-204). Surnommé The Genius dans son pays, les Etats-Unis, il acquit dans le monde entier une réputation méritée. Voix puissante et expressive, qualités d’instrumentiste, aptitude à choisir un répertoire et des accompagnateurs dignes de lui, tout aura contribué à faire du chanteur frappé de cécité dans sa prime jeunesse une manière de héros. Singulièrement en France, premier pays où il s’est produit sur le Vieux continent, grâce à Frank Ténot, producteur, avec Daniel Filipacchi, de l’émission de radio Pour ceux qui aiment le jazz. Les deux complices, qui firent tant pour la promotion et la diffusion de la musique américaine, non seulement s’attachèrent, dès 1958, à la promotion de ses disques, mai [...]

  • « Présage des succès à venir et rend ce coffret indispensable » par Le Salon lit
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    « Au firmament de ce qu’il est convenu d’appeler Great Black Music, ce courant majeur qui prend sa source dans le blues et le gospel avant d’être enrichi par le jazz, la soul, le funk et autres affluents, brillent encore quelques étoiles de première grandeur (…). Disparue en août dernier, Aretha Franklin (1942-2018) présente avec Ray Charles plus d’un point commun. Chanteuse et pianiste, elle aussi, son surnom de Queen of Soul dit assez le rayonnement qui fut le sien et la place qu’elle occupe dans la longue saga de la musique noire américaine. Son domaine, celui du gospel, de la soul et du rhythm’n’blues, est celui du Genius et son essor coïncide à peu près avec sa signature chez Atlantic, le label qui propulsa Ray Charles vers les sommets. Si la vie professionnelle de celle que Mahalia Jackson prit très tôt sous son aile connut des hauts et des bas (elle fut relancée dans les années 80 par le célèbre film de John Landis The Blues Brothers, au générique duquel figurent aussi Ray [...]

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