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  • « Un témoignage précieux » par Le Salon littéraire
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    « Au firmament de ce qu’il est convenu d’appeler Great Black Music, ce courant majeur qui prend sa source dans le blues et le gospel avant d’être enrichi par le jazz, la soul, le funk et autres affluents, brillent encore quelques étoiles de première grandeur. Parmi elles, Ray Charles (1930-204). Surnommé The Genius dans son pays, les Etats-Unis, il acquit dans le monde entier une réputation méritée. Voix puissante et expressive, qualités d’instrumentiste, aptitude à choisir un répertoire et des accompagnateurs dignes de lui, tout aura contribué à faire du chanteur frappé de cécité dans sa prime jeunesse une manière de héros. Singulièrement en France, premier pays où il s’est produit sur le Vieux continent, grâce à Frank Ténot, producteur, avec Daniel Filipacchi, de l’émission de radio Pour ceux qui aiment le jazz. Les deux complices, qui firent tant pour la promotion et la diffusion de la musique américaine, non seulement s’attachèrent, dès 1958, à la promotion de ses disques, mai [...]

  • « Présage des succès à venir et rend ce coffret indispensable » par Le Salon lit
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    « Au firmament de ce qu’il est convenu d’appeler Great Black Music, ce courant majeur qui prend sa source dans le blues et le gospel avant d’être enrichi par le jazz, la soul, le funk et autres affluents, brillent encore quelques étoiles de première grandeur (…). Disparue en août dernier, Aretha Franklin (1942-2018) présente avec Ray Charles plus d’un point commun. Chanteuse et pianiste, elle aussi, son surnom de Queen of Soul dit assez le rayonnement qui fut le sien et la place qu’elle occupe dans la longue saga de la musique noire américaine. Son domaine, celui du gospel, de la soul et du rhythm’n’blues, est celui du Genius et son essor coïncide à peu près avec sa signature chez Atlantic, le label qui propulsa Ray Charles vers les sommets. Si la vie professionnelle de celle que Mahalia Jackson prit très tôt sous son aile connut des hauts et des bas (elle fut relancée dans les années 80 par le célèbre film de John Landis The Blues Brothers, au générique duquel figurent aussi Ray [...]

  • « Un spectacle solide et cousu main » par Chant...Songs
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    « Au moment où il revient arpenter la scène de l’Olympia, en ce mois d’avril 1962, Charles Aznavour n’est pas en terrain inconnu, loin de là.  Dans ce temple du music-hall qui a réouvert en 1954, Aznavour s’y est produit pour la première fois en juin 1955 (en première partie de Sidney Bechet), ensuite en décembre 1955 et janvier 1956 avec Roger Pierre et Jean-Marc Thibault et encore à compter du 28 février 1957. Suite à une brouille avec Bruno Coquatrix en 1958, Aznavour restera quatre ans sans se produire dans la salle du boulevard des Capucines. En 1962, malgré les critiques de certains sur sa voix si particulière, nasale, malgré une rude concurrence des Bécaud, Gainsbourg et autre Brel, Aznavour est devenu un auteur-compositeur important de la scène française. A 38 ans Aznavour est déjà en pleine maîtrise de son art et de sa technique de showman. Le costume de scène est anthracite, la chemise blanche, la coupe de cheveux courte. Pour l’accompagner sur scène, il a choisi pour un [...]

  • « Formidable recueil » par ABS Mag
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    « Antoine “Fats” Domino nous a quittés le mardi 24 octobre 2017. Sa famille était originaire de La Vacherie, sur un coin de la célébrissime Plantation Laura, à quelques miles de New Orleans où il est né en février 1928 dans le Lower 9th Ward et où il a toujours habité même après que l’ouragan Katrina ait dévasté sa maison en août 2005. Réfugié sur son toit, il avait dû être évacué avec sa femme par hélicoptère, mais il avait fait reconstruire sa maison au même endroit. Il fut un Pionnier du R&B style New Orleans et sa carrière a été prestigieuse en star mondiale du Rock‘n’Roll. Toutefois, il faut reconnaitre que le succès planétaire de faces comme Blueberry Hill, Blue Monday et I’m Walkin’ To New Orleans – entre autres (et reprises dans ce coffret) – a mis de l’ombre sur les blues et boogies qu’il avait enregistrés pour Imperial Records dès 1949. C’est à cette carence que remédie le premier album de cette série avec The Fat Man et Hide Away Blues de 1949, Little Bee, Boogie Woogie [...]

  • « Tout ça est délicieux » par Vinyl
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    « A la suite de toutes ces modes / danses successives apparues dans la frénésie de l'après-guerre (mambo, cha-cha, calypso, latino) rapidement suivies par le rock'n'roll ou le twist, on se souvient de quelques pas plus ou moins météoriques, tels le hully-gully, le locomotion ou le madison...  Dans sa grande mansuétude, Frémeaux & Co nous rappelle en un CD de 23 titres cette belle époque d'insouciance que les moins de 40 ans ne peuvent pas connaître. Initié par Billy Bridge (Jean-Marc Brige pour l'état civil, disparu précocement à moins de 50 ans), le madison apparaît en 1962 et les pas sont expliqués en toutes lettres par notre "Bibi Fricotin du rock" : "Tu fais le M, tu fais le A, tu fais  le D, tu fais le M.A.D, etc..." Il sera aussitôt suivi par notre Johnny, sa Sylvie (qui chantait alors comme un trousseau de clés !), Les Pirates (avec Dany Logan), Nancy Holloway, Burt Blanca, Chris Carol et bien d'autres avec plus ou moins de bonheur. On a même droit à un bonus de 5 titres "+ [...]

  • « Heureuse époque » par Vinyl
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    Après l'insuccès de son premier 25 cm publié chez President en 1959 pourtant riche de promesses (Il Y Avait une Villle), Nougaro s'emmène promener chez Philips dès 1962 pour un second LP d'anthologie. Le EP sorti en avant-première était déjà goûteux et reléguait, tant par la qualité des textes que la richesse des arrangements, l'ensemble de la chanson française au musée : Une Petite Fille, Le Jazz et la Java, Les Don Juan et Le Cinéma, rien que ça ! A l'époque, on appelait ces EP's des "super" 45 tours, le mot est assez bien trouvé ici... Sept titres sur les neuf du LP sont cosignés Nougaro-Michel Legrand (Jacques Datin pour Une Petite Fille et Le Jazz et la Java) On a vu pire... S'ensuivent quantité d'interprètes des mots du toulousain, du pire au meilleur (c'est la règle du genre, mais on ne citera pas les pires !) : Christiane Legrand, Nicole Croisille, Jacques Hélian (sur Les Pantoufles "en feutre" de Nougaro- Constantin en 1956), Pia Colombo, Yves Montand, Alain Goraguer, Mar [...]

  • « La grâce d’une voix sans égale » par La Croix
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    « Elle était blanchisseuse à la Nouvelle-Orléans et chantait dans la chorale de son église baptiste où prêchait son père. Devenue la « reine du gospel » par la grâce d’une voix sans égale, elle a été l’amie de Duke Ellington et Martin Luther King, que son chant a accompagné jusqu’à son enterrement. Mahalia Jackson sublima aussi le film Mirage de la vie avec le cantique Trouble of The World. C’est dire ce qu’apporte au patrimoine mondial de la musique l’initiative, pilotée par Jean Buzelin, de l’éditer intégralement. Tous les CD publiés par Frémeaux contiennent des pépites (au son restauré). Pour une première écoute, on peut commencer par le volume 13, consacré à 1961, année qu’elle commença en chantant pour l’intronisation du président Kennedy, avant d’aller triompher sur les scènes européennes, et de donner à l’Olympia le 25 février, un concert dont Paris se souvient encore. » Par Nathalie LACUBE – LA CROIX

  • « Armstrong se donne généreusement » par Saisons de Culture
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    « Ma chance a été d’entrer dans le monde du jazz par l’intermédiaire de Louis Armstrong, ses disques du Hot Five et du Hot Seven, de 1926 à 1929. (…) On les trouve, ces faces, dans les volumes 3, 4 et 5 de l’indispensable intégrale publiée par Frémeaux & Associés, dont le 15e volume paraît à présent. (…) Le début des années quarante vit la fin des grands orchestres, même celui de Louis Armstrong. Mais le succès de celui-ci ne se démentait pas : ayant formé un All Stars avec des musiciens de premier plan comme le tromboniste Jack Teagarden, son vieux complice blanc, le clarinettiste Barney Bigard, ellingtonien notoire, le pianiste Earl Hines avec qui il avait enregistré à la fin des années vingt un chef d’œuvre en duo, Weather Bird, le grand batteur Sid Catllett, qui s’était aussi frotté aux hip cats du bebop, il multipliait les concerts avec un répertoire traditionnel dans de grandes salles classiques, le Town Hall et le Carnegie Hall de New York, le Symphony Hall de Boston, et po [...]

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