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« Quel philosophe faut-il lire en confinement ? » par Le Point
Catégories : Article de presse ( Article de presse )M. Onfray – Ce peut être un stoïcien, car ils sont les philosophes du combat contre l’adversité par excellence : ils donnent des recettes pour lutter contre l’inquiétude, la peur, la crainte, l’angoisse, la vieillesse, la maladie, la souffrance, la trahison, la mort bien sûr. Je songe aux « Pensées pour moi-même » de Marc Aurèle, aux « Lettres à Lucilius » de Sénèque, ou au « Manuel » d’Epictète. Mais s’il ne fallait qu’un philosophe, ce serait Montaigne qui, dans les « Essais », les contient tous. Michel Onfray – « La vengeance du pangolin », pour Le Point
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« Des moments inoubliables et musicalement incandescents » par Jazz Gazette
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Plus d'un demi-siècle après, l'étoile de John Coltrane (1926 - 1967) continue de scintiller dans le ciel. Même si le temps fait son lentement œuvre. Pour ralentir cet effacement inéluctable, de nouvelles publications ravivent la flamme du souvenir d'un jazzman pourtant irremplaçable. (...)Tournant vers la New Thing et les embardées du free jazz qui a été amorcé quand le même John Coltrane se présente à Paris à l'automne 1962. A la tête de son Quartet historique - McCoy Tyner (piano), Jimmy Garrison (contrebasse) et Elvin Jones (batterie) - il est programmé, sous la houlette de Frank Ténot et Daniel Filipacchi (les créateurs/animateurs de l'émission "Pour ceux qui aiment le jazz" sur Europe N°1) à l'Olympia pour sa troisième tournée européenne. Pour délivrer, sur deux titres originaux et deux standards dont le célèbre "My Favorite Things", ses fameuses cascades de notes, inspirées par une fougue instrumentale ardente désireuse d'aller toujours au-delà du domaine du possible. Une [...]
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« Une musique d’émotion double » par Daily Passions
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« La musique me fascine. C’est qu’elle m’émeut, surtout lorsqu’elle sort des moules appréciés, lorsqu’elle se rit de codes établis pour donner à entendre des personnes plutôt que de simples paysages sonores. Là, je suis gâté, j’ai droit à une musique d’émotion double. (…) C’est à mon humble avis une musique faite pour former le goût… »Par Noé GAILLARD – DAILY PASSIONS
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« Un jazzman européen à redécouvrir absolument » par Jazz Gazette
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Trop peu connu du grand public, le saxophoniste-ténor et flûtiste belge Bobby Jaspar (1926 - 1963), accessoirement marié à la chanteuse Blossom Dearie, fut une décennie durant - avant son décès à l'issue d'une opération à cœur ouvert à New York - un instrumentiste hautement apprécié et recherché. "Bobby Jaspar - The Quintessence - Paris-New-York-Europe - 1953-1962" (Frémeaux & Associés) est un coffret de 3 cds qui compile admirablement ces dix années essentielles au cours desquelles ce saxophoniste au son suave, sensuel et caressant, avait côtoyé des figures majeures du jazz d'alors comme Chet Baker, Jay Jay Johnson (trombone), Milt Jackson, Mal Waldron (piano), Sacha Distel (alors guitariste !), Henri Renaud piano), Herbie Mann (flûte), André Hodeir (arrangement & composition), Miles Davis voire John Coltrane ! Sans oublier d'accompagner son épouse, à la voix gacieuse et acidulée, ou la chanteuse Helen Merrill et de diriger de solides formations. Un jazzman européen à redécouvr [...]
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« L’un des plus beaux fleurons [de la collection Live in Paris] » par Le Salon l
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Tout d’abord une plongée dans le passé, plus précisément la fin des années 50, avec « Stan Getz 1959 Live In Paris » (1). Le saxophoniste, alors âgé de 32 ans, est déjà auréolé d’une réputation justifiée. Surnommé « The Sound », ce ténor a derrière lui un début de carrière des plus prometteurs. Mieux, les revues américaines Métronome et Down Beat le classent parmi les meilleurs ténors de l’époque. Pour son concert parisien du 3 janvier 1959 à l’Olympia, il est entouré de Martial Solal au piano, Jimmy Gourley à la guitare, la section rythmique étant complétée par le bassiste Pierre Michelot et le batteur Kenny Clarke. Deux Américains et deux Français qui sont tour à tour mis en valeur (Martial Solal, notamment, brille de mille feux sur Lover Manet sur sa composition Special Club) et offrent à Getz un écrin idéal pour non seulement la suavité d’un son inimitable, mais la fécondité d’une imagination qui se déploie sur des standards du bop, Round ‘Bout Midnight,The Squirrel, Yardb [...]
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« Un témoignage précieux » par Le Salon littéraire
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Au firmament de ce qu’il est convenu d’appeler Great Black Music, ce courant majeur qui prend sa source dans le blues et le gospel avant d’être enrichi par le jazz, la soul, le funk et autres affluents, brillent encore quelques étoiles de première grandeur. Parmi elles, Ray Charles (1930-204). Surnommé The Genius dans son pays, les Etats-Unis, il acquit dans le monde entier une réputation méritée. Voix puissante et expressive, qualités d’instrumentiste, aptitude à choisir un répertoire et des accompagnateurs dignes de lui, tout aura contribué à faire du chanteur frappé de cécité dans sa prime jeunesse une manière de héros. Singulièrement en France, premier pays où il s’est produit sur le Vieux continent, grâce à Frank Ténot, producteur, avec Daniel Filipacchi, de l’émission de radio Pour ceux qui aiment le jazz. Les deux complices, qui firent tant pour la promotion et la diffusion de la musique américaine, non seulement s’attachèrent, dès 1958, à la promotion de ses disques, mai [...]
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« Présage des succès à venir et rend ce coffret indispensable » par Le Salon lit
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Au firmament de ce qu’il est convenu d’appeler Great Black Music, ce courant majeur qui prend sa source dans le blues et le gospel avant d’être enrichi par le jazz, la soul, le funk et autres affluents, brillent encore quelques étoiles de première grandeur (…). Disparue en août dernier, Aretha Franklin (1942-2018) présente avec Ray Charles plus d’un point commun. Chanteuse et pianiste, elle aussi, son surnom de Queen of Soul dit assez le rayonnement qui fut le sien et la place qu’elle occupe dans la longue saga de la musique noire américaine. Son domaine, celui du gospel, de la soul et du rhythm’n’blues, est celui du Genius et son essor coïncide à peu près avec sa signature chez Atlantic, le label qui propulsa Ray Charles vers les sommets. Si la vie professionnelle de celle que Mahalia Jackson prit très tôt sous son aile connut des hauts et des bas (elle fut relancée dans les années 80 par le célèbre film de John Landis The Blues Brothers, au générique duquel figurent aussi Ray [...]
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« Un spectacle solide et cousu main » par Chant...Songs
Catégories : Article de presse ( Article de presse )« Au moment où il revient arpenter la scène de l’Olympia, en ce mois d’avril 1962, Charles Aznavour n’est pas en terrain inconnu, loin de là. Dans ce temple du music-hall qui a réouvert en 1954, Aznavour s’y est produit pour la première fois en juin 1955 (en première partie de Sidney Bechet), ensuite en décembre 1955 et janvier 1956 avec Roger Pierre et Jean-Marc Thibault et encore à compter du 28 février 1957. Suite à une brouille avec Bruno Coquatrix en 1958, Aznavour restera quatre ans sans se produire dans la salle du boulevard des Capucines. En 1962, malgré les critiques de certains sur sa voix si particulière, nasale, malgré une rude concurrence des Bécaud, Gainsbourg et autre Brel, Aznavour est devenu un auteur-compositeur important de la scène française. A 38 ans Aznavour est déjà en pleine maîtrise de son art et de sa technique de showman. Le costume de scène est anthracite, la chemise blanche, la coupe de cheveux courte. Pour l’accompagner sur scène, il a choisi pour un [...]